mauvaise journée!

Otaki venait d’arriver au lycée. Elle voulait faire bonne impression pour sa première journée mais pour l’instant c’était raté. Elle était au téléphone avec une de ses amies de son ancienne école et n’avait pas vu l’heure passée. Elle arriva au retard. La jeune fille se changea vite et se dirigea vers la salle de classe où elle devait aller. Lorsqu’elle se rendit compte qu’elle avait oublié ses affaires. Otaki se précipita donc vers son casier. Quand elle fut enfin arriver à destination, elle prit ses livres d’un air décidé, se retourna, posa son dos sur les casiers et se laissa doucement glisser à terre. La jeune fille épuisée à faire le passe-passe s’était assise par terre attendant la sonnerie qui allait retentir dans quelques minutes. Otaki s’était endormie et commença à remuer dans tous les sens. C’était un des fameux cauchemars que la jeune fille faisait souvent. La sonnerie retenti se qui réveilla Otaki en sursaut. Elle était bien contente que son cauchemar cesse, même si elle était encore au lycée. Otaki se releva. La jeune fille pris son sac, le mit devant-elle et en sortit son emplois du temps.

« Hum….qu'est ce que j’ai comme cour maintenant ?jap ?! Ok, allons-y !!»

La jeune fille, plonger dans son emplois du temps, ne vit pas qu’une de ses chaussure étaient tombé de son casier. Otaki trébucha alors dessus et tomba. Elle se releva et grommela :

« Arg ! Ce n’est vraiment pas ma journée aujourd’hui !!! En plus c’est quelle sale le cours de jap ?!!! Ah ! J’en ai marre !!!! »

Otaki resta planter là en attendant une quelconque aide.

Comme toujours lors des pauses, Miyuki errait seule dans le lycée. C'était une bien triste habitude. Malgrès cela, elle espérait inconsciemment rencontrer quelqu'un avec qui elle pourrait parler et passer le temps déjà très court de la pause. Ses pensées se tournaient toujours et désespérément vers une seule et même personne: Kei. Cet homme aussi ,célebre soit-il, lui avait paru bien solitaire, bien que les femmes, ou même les hommes, devaient lui courir après toute la journée. C'était une supposition que Miyuki essayait de chasser de son ésprit car elle ne lui inspirait que de la désolation.
Miyuki, perdue dans ses pensées, s'approcha des casiers à chaussures d'un pas lent et léger. Elle ne remarqua pas tout de suite qu'une jeune fille était étalée sur le sol. Elle pris son livre de Maths de son casier et y posa celui de Français. C'est seulement lorsqu'elle ferma la petite porte de son casier qu'elle baissa les yeux et la vit. La pauvre avait du faire une mauvaise chute pour se trouver en pareille position. Miyuki s'agenouilla près d'elle de manière un peu maladroite et lui tendit les mains pour l'aider à se relever. Miyuki la trouvait très mignonne cette petite seconde ! Elle ne pouvait s'empêcher de sentir monter en elle un sentiment maternel, c'était toujours le cas en présence des plus jeunes. Et cette fois-ci ne fût pas exeption. Elle s'adressa à elle avec la plus grande douceur dont elle était capable bien que Miyuki paraissait inquète de l'état de la petite seconde.

"Est-ce que ça va ? Tu n'as rien de cassé ? Laisse moi t'aider à te relever."

Elle la souleva délicatement, tentant de ne pas la bousculer surtout dans le cas où elle se serait foulé la cheville ou autre.

Otaki entendit des pas derrière elle, la jeune fille tourna la tête pour voir qui là et aperçu une première qui rangeait des livres dans son casier. Otaki essaya de voir son visage mais la porte de son casier gêné. Puis Miyuki ferma la porte et Otaki put enfin voir le visage de la première. Otaki la vit s’agenouiller devant elle en lui tendant les mains. La jeune fille ne pu s’empêché de rougir car jamais elle n’aurait cru être « sauvait » par une première. Ensuite Miyuki commença s’adressa à la seconde avec une grande douceur et la releva délicatement. Otaki gêné baissa la tête et posa la main gauche sur sa poitrine et dit doucement:

« Merci ! Je vais bien, ne vous en fait pas mademoiselle ! Je….Je m’appelle Otaki et vous ? »

Otaki retira sa main de sa poitrine et regarda Miyuki dans les yeux. Puis, la jeune fille se souvint qu’elle avait cours de japonais, mais ne savait malheureusement pas où la salle se trouver. Otaki pansa donc qu’elle pouvait demandé à la première.

« Euh….Ne sauriez-vous…..Ne sauriez-vous pas où est la salle de Japonais ? »

Otaki attendait la réponse de Miyuki. La jeune fille qu’elle avait laissé ses livre à terre, elle se baissa et les pris. Puis Otaki se souvint qu’elle avait trébuché sur sa basket. Elle se tourna en regardant le sol mais ne la trouva pas, puis elle vit un morceau de lasser dépasser dan dessus des casier. Otaki se baissa jusqu’à que son ventre touche le sol, regarda où été sa basket, tendit le bras et l’attrapa. A près avoir récupéré sa basket Otaki la rangea dans son casier, la jeune fille se sentait mieu, plus détendu. Enfin elle regarda Miyuki et souris tendrement.

Miyuki se sentit soulagée de voir que tout allait pour le mieux concernant la seconde. Elle paraissait très timide et un peu triste aussi, cette jeune fille. Le fait de la voir rougir fit monter en elle un élan de tendresse.

"Mais c'est tout fait normal voyons, inutile de me remercier. Mon nom est Sôma Miyuki et je suis ravie de faire ta connaisance Otaki-chan !"

Miyuki affichait son plus beau sourir à la jeune fille qui paraissait maintenant plus à l'aise. Mais soudain un sentiment d'angoisse semblait être apparu sur son visage, Miyuki s'en inquièta un peu, mais avant qu' elle ne puisse lui en demander la cause Otaki prit la parole de manière un peu timide. Apparement elle avait un cour de Japonais juste après et ne savait où se situait la salle correspondante. Une idée traversa l'esprit de Miyuki: cette seconde devait certainement être nouvelle. Miyuki en était convaicue. Elle tenta donc de la rassurer:

"Ne t'inquiète pas je vais t'aider. La salle de Japonais se situe au deuxième étage dans le couloir du fond. Tu ne peux pas la manquer."

Otaki se baissa soudain et ramassa ses livres. Puis elle se détourna de Miyuki et chercha quelque chose sur le sol. Miyuki se doutait qu'il devait s'agir de la chaussure qui l'avait fait trébucher un instant auparavant et qu'elle n'avait pas ramasser. Et en effet il s'agissait bien de cela car Otaki se baissa et la rangea dans son casier. Elle revint alors en face de Miyuki et lui sourit tendrement. Miyuki l'imita.

"Moi j'ai cour de Mathématiques... Je déteste ce cour. Non pas que je n'aime pas les maths mais ce qui me dérange c'est le prof...Complétement sadique...."

Miyuki soupira et fouilla dans son sac à la recherche de son cahier de Maths dans l'intention d'une révision de dernière minute. Sait-on jamais, il était bien capable de leur faire un interrogation surprise même si la leçon n'avait avançée que de deux lignes depuis la dernière.

Otaki écouta la première lui indiquer où se trouver la salle de japonais. Puis après avoir ramassé sa basket et l’avoir rangé la jeune fille écouta Miyuki parler de son cours de Mathématiques. Après l’avoir entendu l’adolescente rit discrètement, jusqu'à que la fille en face d’elle fouille dans son sac après son cahier de math pour réviser. Otaki eu soudain une idée, elle se baissa légèrement croisa ses main dans son dos et dit à la première :

« Euh…..Dis mi-chan…. La salle de mathématique est près de la salle de Japonais, non ? »

La seconde se redressa et sourit à Miyuki en penchant la tête. L’adolescente sera ses livres, puis regarda Miyuki d’un air joyeux. Otaki espéré une réponses favorable à sa question. La fille baissa la tête, puis la releva et dit en regardant Miyuki dans les yeux :

« Je te demande ça parce que, si elle son près, on pourrait faire la route ensemble ! Enfin si tu veut bien ! »

La jeune fille sourit gaiement en disant cela. Puis elle attendit la réponse de Miyuki.

[Désolée pour le retard.... ]


Quelle jeune fille mignooonne, pensait Miyuki. Otaki rit discrètement à la remarque qu'elle fit sur le professeur de Maths. Ce fut bien la première fois qu'elle pouvait se plaindre ainsi et encore plus rare que quelqu'un l'écoute et rit avec elle. Miyuki sourit de gratitude et se demenda quel pouvait bien être le nom de famille de sa nouvelle "petite soeur".
Otaki prononça quelque parole que Miyuki n'écouta pas jusqu'au bout. Il venait de se produire quelque chose qui apparement paraissait naturel pour Otaki: elle venait sans sans rendre compte ,surement, de lui manifester de l'affection. Miyuki en était abassourdie, ce qui devait surement se lire sur son visage; Otaki venait à l'instant d'utiliser le suffixe "chan". En effet cela pouvait paraitre insignifiant ou même normal mais Miyuki ne le considérait pas de la sorte. Certe elle même l'utilisait lorsque elle parlait à un enfant (ce qui n'était pas souvant le cas) mais s'était la première fois qu'on l'utilisait pour la désigner elle. Très surprise elle répondit un peu ailleurs:

Euh, oui...oui elles se situent en effet dans le même couloir...

Un moment qui paraissait aux yeux de Miyuki être une éternité s'écoula et elle ne savait comment réagir. Elle avait les joues rosient par la gêne. Mais elle avait peur de paraitre faible aux yeux d'une seconde alors elle lui sourit et répondit à sa question de manière très calme et douce.

Avec plaisir ma chère Otaki-chan ! Il vaut mieux être deux que seule...car j'en ai vraiment assez d'être seule...

Elle rengea son emploi du temps, ajusta son sac sur son épaule et avanca de quelques pas avant de retourner et de lui dire:

Je crois qu'on est un peu en retard... Mais de toute façon je ne suis pas préssée de me rendre la haut, en Math.. Et toi, le Japonais te plait-il ? Beaucoup de complication pour rien à mon avis ! Cela ne nous sert pas dans la vie de tout les jours après tout !

Miyuki continuait de sourir, cela en devenait presque un reflex face à Otaki.

[pas grave!^^ maintenant tu es là!]

Otaki vit la première était abasourdie et s’inquiéta un peu. Mais la seconde arrêta de s’inquiéter quand Miyuki répondit à ses questions. La jeune fille sentit un frisson de bonheur mais avant qu’elle ne pu éclatera de joies la lycéenne en face d’elle rangea son emplois du temps et lui adressa quelque mots. Otaki les écouta vaguement mes comprit l’essentielle. La petite seconde répondit aux questions de Miyuki avec une voix tremblante et existés.

« Le Japonais? Euh…oui sa me plait, même si comme tu le dit ça nous sert pas dans la vie de tout les jour! Euh…… Merci mi-chan !!!! Je suis si heureuse que tu veille bien faire la route avec moi !!!! On monte? Parce que là on va être en retard! Hi hi !.....

Otaki pris les mains à Miyuki en disant cela. La gamine lâcha les mains de la première, fit deux ou trois pas en sautillant et se retourna vers Miyuki pour l’attendre en souriant chaleureusement ! La petite seconde venait de se trouvait une nouvelle amies qu’elle aimait vraiment beaucoup !

Venait-elle de se faire une amie ? Etait-ce cela que l'on devait ressentir en cet instant précieux ? Miyuki était un peu perdue. Plongée dans ses pensées, elle tentait de se souvenir. Un moment de bonheur pareil à celui-ci s'était déjà produit. Oui mais quand ? Miyuki n'en avait pas le moindre souvenir, elle avait l'impression qu'il y avait une zone noire quelque part dans sa tête, là où aurait dû se trouver quelque chose. Mais s'était tout bonnement impossible, et pourtant...
Otaki était très gentille avec elle, chaque mot, chaque attention que celle-ci lui portait la touchait plus qu'elle ne saurait le dire. Lorsque elle prit ses mains, Miyuki sursauta, mais elle en était très heureuse. Otaki lui avoua qu'elle partagait ce sentiment de bonheur. Miyuki eut peine à ne pas verser quelques larmes, elle se contenta de sourire, encore. Otaki représentait pour elle une petite soeur douce et gaie, qui lui procurait inconsciament une magnifique dose de joie de vivre, mais qui malheureusement, et Miyuki le savait parfaitement, s'éstomperait dès qu'elle retournerait en classe face aux regards de ses camarades presques inconnus à ses yeux.

Cela me fait très plaisir aussi de t'accompagner, Otaki-chan...

Puis elle continua dans un murmure inaudible pour un autre qu'elle même:

...merci de me témoigner autant d'înteret....merci beaucoup...

"Tout le plaisir est pour moi Mi-chan ! "

Elle lui tendit la main en signe d’amitié et attendit que la jeune fille la rejoigne.

"Et si nous y allions ? À force de papoter, on va finir par être sérieusement en retard. "

Elle désigna d’un hochement de tête l’horloge au dessus d’elle. Celle-ci affichait que la deuxième heure de cours allait débuter d’une seconde à l’autre. D’ailleurs à l’instant même ou la lycéenne prononçait ces mots, la cloche se mit à sonner.

"Ahhhhh ! Vite !"

Elle attrapa Miyuki par le poignet et l’entraîna dans les escaliers qui menaient à leur classe respective. En route, elle poursuivit.

"Si tu veux, on peut se retrouver pour déjeuner ? Qu’en penses-tu, Mi-chan ?"

Elle lui adressa un sourire radieux et lâcha la main de la jeune fille. Elle s’arrêta devant une porte.

"Voilà, je suis arrivée ! Enfin, je crois. On se voit tout à l’heure ? Rendez-vous devant ton casier à chaussures, d’accord ?"

Puis elle ouvrit la porte et entra dans sa nouvelle classe.