Modèle en vue!

[Réservé à Limay en premier temps, vient ensuite qui veut !]

Le jour était déjà bien avancé, lorsque Ayamé choisit enfin de s’activer. Il ne savait pas si sa jeune employée américaine était déjà arrivée, et Miné avait pris quelques semaines de repos. Ce fut donc de très bonne humeur que Ayamé ouvrit les portes de sa boutique, tout heureux du ciel radieux, ne sachant par où commencer.
Il regarda rapidement quelles étaient les commandes dont il devait s’occuper dans la journée, puis dans un accès de joie, il se mit à rire seul, sans faire attention aux quelques rares passants se trouvant devant sa boutique, qui s’éloignaient effrayés.
Puis, l’homme se mit à couper, mesurer, coudre comme un beau diable, alliant rapidité et maîtrise. Puis, satisfait de son travail, après plusieurs heures d’intense activité, il s’accorda une pause bien méritée.
Son thé terminé, il alla enfiler une robe d’un rouge éclatant, commande passée par un homme ayant par chance la même morphologie que le serpent. Il alla devant le miroir, et s’extasia avec grand enthousiasme, devant tant de génie.

« Merveilleux !!! MERVEILLEUX !! Mais quelle splendeur, qu’elle magnificence que voila ! Ah ah, mes yeux se remplissent de larmes devant tant de beauté et de grâce !! »

C’est alors qu’il aperçut une jeune fille qui s’était arrêtée juste devant la vitrine. L’homme la regarda pendent quelques instants, et reconnu la même jeune fille qu’il avait « invité » à prendre une boisson dans un petit salon de thé.
Les yeux ronds, Ayamé eut quelques minutes d’arrêt avant d’enchaîner avec force :

« Voila que déjà de fervents admirateurs viennent reconnaître mon habilité fulgurante, et mon talent naturel !! Entrez entrez jeune fille, le grand Ayamé est fort heureux de retrouver votre compagnie si exquise !!! »

Puis sans attendre sa réponse, il alla droit vers elle, et l’entraîna dans la boutique, gardant sa main dans la sienne tout heureux d’un peu de compagnie.

« Ah AH, voici ma merveilleuse, ma formidable, mon extraordinaire boutique dont vous avez tant voulu connaître l’identité ! J’ai reconnu dans vos yeux une grande avidité de connaître cette passion,-que dis-je- cet art qui est le mien !!! Regardez, admirez cette foule de tissus chatoyants, de rubans en tout genre, qui est le fruit de mon esprit intègre et plein de discernement ! Je vois la lueur de la jalousie, briller secrètement dans vos yeux de jeune lycéenne, et c’est pour cette raison que moi, le grand Ayamé, je vous permets d’essayer une de mes tenues parfaites !! Ah ah, je vais vous quérir ça dans l’instant !!! »

Puis, tout heureux, tapant des mains, Ayamé se dirigea vers les étalages de costumes, et se mit à farfouiller avec frénésie, parlant tout seul comme à son habitude. Lorsqu’il eut trouvé ce qu’il cherchait, il reprit la jeune fille par la main, et la mena aux cabines d’essayages, lui mit entre ses mains la tenue, et ferma la porte derrière elle, avant de s’éloigner en s'écriant qu’il était prodigieux.

(Je te laisse le soin de d’imaginer quelle genre de tenue t’a prêté Ayamé )

Limay se prommenais dans les rues commercant,herrant ca et là sans but precis. Elle n'avait pas de quoi s'acheter quelque chose mais n'avait pas non plus envie de rester enfermée chez elle,donc le jeune fille avait decidé de se balader.Elle regardait les vitrines sans vraiment faire attention ,elle se dirgeait surtout vers celles où il n'y avait personne. Elle regardait alors une boutique un peu bizarre lorsqu'elle se sentit hapée à l'interrieure. On lui parlait mais elle n'arrivait pas à reconnaitre la voix ni la personne. Limay se mit à reflechir et se laissa donc entrainer de toute facon elle ne risquait pas grand chose.Elle comprit enfin quand le drole de personnage se mit à lui parler de sa lubie pour la couture. Elle se laissa faire n'ayant vraiment rien de mieu à faire.

Elle se retrouva dans une cabine d'essayage ,soupirant,elle deplia les tissus que le "Grand Ayamé" lui avait tendu. Elle grimaca en voyant "les degats",elle n'oserait jamais mettre ca devant quelqu'un.Elle enfilla la tenue comme même après tout quesque cela lui coutait.Elle lui allait parfaitement,la tenue epousait parfaitement toute ses formes. Elle sortit la tête ,pour voir si il y avait du monde . Elle fut rassurée de ne voir que le grand exité. Elle en profita pour lui exposer sa pensée.

"Il n'y a que de la pur curiosité dans ce que je fais,je ne vais pas ceci car c'est un fantasme mais car je m'ennuie.Et arretez de m'appellez jeune fille je m'appelle Limay.

Limay jeta un dernier regard ,la boutique etait totalement vide pour son plus grand plaisir. Elle pensa à la tête de sa soeur si elle la voyait comme ca,ce qui la fit sourire. Puis elle risqua un pas puis deux en dehors de la cabine.Limay etait vetu d'un petit debardeur dans bretelle s'arretant au dessu de son nombril . Il etait de couleur noir très profond ,la matiere etait semblable à du velour. Elle portait aussi un petite jupe (trop courte ) de même couleur avec des bas semblable,deriere la jupe retombait une longue queue de felin. Elle avait les cheveu laché retombant sur ses épaulles ,il etait un peu en bataille comme à son habitude. La jeune fille arborait un petit sourire presque gené.

"Et bien voilà .....

Elle bougea un peu,faisant voler ses cheveux,puis s'immobilisa regardant Ayamé fixement en attendant que celui ci veuille bien ouvrir la bouche. Elle se fixa dans une pose assez simple une main dans les cheveux et l'autre sur sa hanche comme pour montrer son impatience.

Ayamé prit un large éventail, et commença à l’agiter en tout sens, dansant dans la pièce en attendant que la jeune fille se change. Cette dernière ne mit pas longtemps et sortit sa tête de derrière la cabine inspectant la boutique déserte. Ayamé ne fit pas attention à la phrase qu’elle prononça se contentant de sortir un dicton idiot à voix basse sur le sens de la curiosité. Ignorant sa remarque sur son prénom, Ayamé dit tout excité :

« Hé bien, hé bien, qu’attendez vous donc pour vous montrer jeune fille ? Ah je sais, vous êtes émue tant cette tenue vous convient et représente la perfection sous toutes ses formes ! Mais je l’avais deviné voyez vous !! »

Puis elle sortit de la cabine, presque gênée de se montrer ainsi accoutumé devant un homme-tout du moins selon Ayamé- Lorsqu’elle l’observa, il eut un moment ou il ne dit rien puis, tout heureux il coura droit vers elle puis lui prenant la main il s’écria :

« MAIS QUE VOIS-JE LA ?!! Tant de beauté, tant d’art qui s’offrent à mes yeux !! Jeune fille, osez dire que je ne suis pas un artiste ! Je suis comme un peintre venant de créer un tableau parfait !! Ah ah le tissu est mes pinceau, vous êtes ma toile !! Tant de génie m’étonne parfois ! C’est merveilleux !! »

Puis, il s’éventa bruyamment, continuant à se faire des éloges, oubliant presque comme à son habitude qu’il n’était pas seul. Il lui demanda :

« Alors alors, cela vous plait-il ? Mais ne me remerciez pas de vous avoir rencontré, bien que je sache que vous mouriez d’envie de me demander un autographe, je suis affreusement occupé ! AH AH, que je suis heureux !! Miné m’a abandonné pendent quelques semaines, mais j’ai déjà trouvé la perle rare qu’il faut ajouter à ma collection !! »

Puis, il la regarda avec des yeux brillants, puis lui prit les deux mains et s’agenouilla comme si il s’apprêtait à lui faire une demande en mariage :

« Jeune fille, acceptez vous de joindre votre plastique merveilleuse à mon art plus que prometant? Acceptez vous, me faire vous l’immense honneur de vous avoir comme mannequin pour créer mes somptueuse tenues chamarrées ? »

Il laissa passé à peine trois secondes avant de continuer avec grand enthousiasme :

« C’EST ENTENDU !!! Je savais que vous accepterez !! Alors vous viendrez quand vous voulez mais veuillez à passer au moins une fois par semaine, pour se qui est de votre petit travail, vous demanderez à ma jeune assistante sasha de vous expliquer, la boutique ouvre à huit heures, et ferme le soir vers sept heures, vous recevrez votre paie tous les 5 du mois, et vous tacherez de ne pas divulguer à tous le monde votre merveilleux travail que je vous offre là, je ne souhaite pas être déranger par tous mes fans par votre faute, puis n’oubliez pas non plus que la lumière de la seconde salle en partant à droite ne marche pas pour une durée indéterminée ..et ah est-ce que je vous es dit que nous possédons un traiteur venant à domicile !!? »

Ne donnant même pas à la jeune fille le temps de répondre, l’inondant de propos en parlant rapidement et très fort, Ayamé regarda sa montre et s’écria avec force :

« Mais REGARDEZ l’heure !!!!! Et moi qui reste là à converser avec vous alors que j’ai une montagne de travail à effectuer !!! OH cela ne va pas du tout !! »

Puis il s’éloigna rapidement, et se remit au travail, en riant tout seul, laissant Limay, plantée en plein milieu de la pièce.

Limay se retint de ne pas se boucher les oreilles non pas par peur de ce qu'il allait dire mais car des les premiers mots il s'etait mis à crier. Elle pris plaisir au compliment mais elle s'appercu bien vite que c'etait pour mieux ce complimenter lui même.

(Egocentrique lui ? Non jamais !!!!)

Elle souffla d'ennuie ,il etait partis dans des delires qui elle doit l'avouer l'interressait autant que les cours de Mayuko .Elle etait en plein dans ses pensée lorqu'il lui pris les main emporté dans son delire sans doute. Elle se serait presque mis à rougir si la situation s'etait deroulé avec quelqu'un d'autre. Elle allait lui retoqué sechement une mechanceté lorqu'il se remit à parler.Mais c'est qu'il lui disait surtout qu'il l'interressait ,du boulot voila ce qu'il lui proposait . Elle allait ouvrir la bouche mais il enchaina.

(Un patron qui parle autant , je ne sais pas si je pourrais survivre )

Quand il eu fini et qu'il parit en courant,laissant la pauvre Limay toute seule ,elle put enfin se mettre à reflechir en silence. Un boulot elle en avait toujours rêvé mais de la à travailler pour ce fou.De plus elle savait pertinament que ce boulot ne plairait pas à ses parents et encore moins à Aka. Cette idée lui fit plaisir,elle n'avait jamais été parfaite comme sa soeur et bien alors qu'elle le reste. Elle se decida à accepter. Mais elle ne voulait pas le laisser gagner comme ca. Et puis cela lui parraissait trop facile,elle ne le connaissait pas tant que ca ,du moins pas assez pour lui faire confiance.Elle retrouvé son "patron" partit un peu plus loin .

"Et ca consiste en quoi ? J'ai du mal à vous imaginer concentré sur un ouvrage tel que celui ci ....Et vous ne faite que CA comme.....habits.

Elle se retint de dire costume pour ne pas le froisser ,c'etait après tout son patron . Bien qu'elle eu du mal avec ce mot,quoi elle avait du mal dans l'association du personnage et du mot .

"Dits vous etes toujours comme ca , ou il vous arrive de vous calmer ,car je comprend que votre assistante ai pris des vacances. Et vous allez arreter de m'appellez JEUNE FILLE je m'appelle Limay .

Limay ne savait pas si elle devait etre agacé ou desolé,elle hesitait encore.

Ayamé venait à peine de jeter un coup d’œil à ce qu’il devait faire lorsque sa « fan » lui demanda en quoi consistait son travail. Il se tourna d’un coup, arriva vers elle en sautillant dans sa robe écarlate, et lui dit un grand sourire aux lèvres :

« OUI JE COMPRENDS !!! Mais le grand Ayamé ne vous la pas encore expliquer ? c’est étrange j’étais pourtant sur d’en avoir énoncer les grandes lignes mais maintenant que vous me le faites remarquer !! »

Un petit coup d’éventail, un bras de Limay attrapé au vol, Ayamé était repartit dans son délire, nullement impressionné par la hargne de la petite lycéenne.

« Hé bien hé bien, vous vous occuperez des petits travaux habituels avec Rosenberg-chan, pour tout ce qui est le tri de tissus et la mise en vitrine de MES nouvelles créations ! Ensuite, vous me servirez de mannequin pour les commandes plus personnelles pour femmes ! AH AH, à vous les costumes de soubrettes, infirmières, femme chat, femme de chambre et autres objets du romantisme masculin ! Imaginez donc la joie de mes fidèles clients en voyant un aussi beau modèle que vous !! »

Puis il se mit à sautiller en chantant gentiment, tout guilleret. Il ne fit pas attention aux remarques sur sa manière si particulière de se comporter en présence de personnes mais entendit cette fois ci lorsque Limay se plaint d’être appelé jeune fille. Il répondit plein d’entrain :

« Vous dites vous appeler Limay jeune fille ? Quel nom exquis, cela me fait penser au son des mandolines dans un lieu méditerranéen .Oh oui je m’imagine très bien, le vent soufflant telle une brise légère dans les peupliers bordant la mer…et vous voyez cette petite maison blanche à peine éclairé dans la pale lueur du matin naissant, encore timide et humide ! !!!! QUELLE INSPIRATION QUE CE NOM AH AH !!! »

Puis il mit ses mains sur ses hanches pour pouvoir mieux rire aux éclats. Puis il continua l’œil brillant et le sourire jusqu’aux oreilles.

« Mais ce nom est bien trop compliqué pour une personne manquant de raffinement comme moi ! Pourquoi ne pas vous appeler Lili-chan c’est si frais, si « in » ! Oui oui lili-chan est le nom parffaaaiiiittt ! A partir de maintenant vous vous appellerez Lili !! Pourquoi ? Et bien c’est mon humble désir que vous me feriez un honneur d’exécuter mon petit chat !! »

Puis lui faisant un clin d’œil il lui dit en criant :

« BIENVENUE A LA BOUTIQUE AYAME SOMA LILI-CHAAANNN !! Il de coutume que les petits nouveaux m’offrent un cadeau pour me remercier de les avoir embaucher mais comme je suis heureux et plein d’inspiration, je me sens dans l’âme de vous faire moi-même un cadeau !!! Cette merveilleuse tenue vous est offerte pour la modique ^^ somme de deux mois de salaire !!! AH AH vous étés heureuse n’est-il pas ?!! Inutile de laisser raisonner à mes oreilles pleins de remerciements bien justifiés, je vous en dispense pour cette fois !! »

Puis il lui dit en tapant dans ses mains :

« Alors qu’est-ce qu’on dit à Mr le grand Ayamé Lili-chan !?? »

Raya se promenait dans la rue, elle faisait du shopping après "une dure journée de travail", c'est à dire après avoir donné 3 ou 4 semblants de cours de français. Elle ne supportait déjà plus son métier... Heureusement que le shopping existait!!!
Elle s'engagea dans une rue un peu moins fréquentée et regarda les boutiques.
C'est alors qu'elle vit une magnifique robe rouge sang sur la devanture d'un magasin. Plutôt échancrée, elle était fendue sur le bas et semblait assez moulante, sans être vulgaire ; sa soie pourpre avait l’air de bonne qualité et elle était vraiment bien coupée. Raya tomba littéralement en extase devant l'habit, et allait entrer en courant dans la boutique lorsqu'elle vit les autres articles que proposait la boutique...
Des robes d’infirmières, des mini-jupes criardes, des vêtements avec des queues de chat… Ce magasin vendait du fantasme pour les hommes ! Toutefois on voyait parfois de réelles merveilles : des tuniques de satin superbes ou des robes longues qui n’étaient pas le moins du monde provocantes, comme celle sur laquelle Raya avait flashé.
Cruel dilemme : rentrer dans cette échoppe dégradante où elle risquait d’être vue ou renoncer à la robe ?

(Oh, et puis zut ! Je ne vois pas qui parmi mes connaissances pourrait venir ici !)

Elle poussa la porte de la boutique et entra donc d’un pas résolu, une moue méprisante au visage qu’elle réservait à l’avance au propriétaire du magasin. Cependant elle avait à peine fait trois pas dans la boutique qu’elle pila net, furieuse : il y avait une élève du lycée ici ! Elle ne se souvenait absolument pas de son nom mais était sûr de l’y avoir vue. Elle se mordit rageusement la lèvre, puis remarqua la tenue de la lycéenne et se détendit, un sourire lui gagnant même la bouche.

( Qu’est-ce que cette petite mijaurée fait ici, avec ce costume ridicule ? Enfin au moins je suis tranquille: si jamais elle parle de ma venue ici, je pourrais toujours lui rappeler qu’elle portait cette chose quand nous nous sommes vues !)

Elle avisa le second personnage présent dans la pièce, un homme élégant aux cheveux lui tombant jusqu’à la taille, et lui adressa la parole d’un ton plein de morgue, en ignorant complètement la jeune fille.

Vous êtes le vendeur de ce magasin ?

Limay ecoutait pour une fois attentivement quelqu'un ,elle ne perdait aucun mot de ce que disait le fou. Non pas qu'elle le prennais pour un grand genie mais car la peur de se faire avoir etait très présente dans se tête.Et enfin elle la vue l'arnaque quand il lui proposa gracieusement de lui vendre la tenue. Elle voulu se mettre à protester mais Ayamé parlais trop vite . Quand enfin elle pu ouvir la bouche elle se mit à crier.

"Je ne fait ca que pour l'argent vous ne croyez pas que je vais accpter ca je n'en veux pas de votre tenue, je prefere mon salaire.

Limay s'appretait à continuer à argumenter quand elle entendit une voix de femme parler,avant même de se retourner pour voir de face qui etait cette femme,elle sentit un long frisson glacé lui descendre le long de la colone vertebrale. Elle se retourna et vis avec la plus grande horreur que en plus d'y avoir quelqu'un ,cette personne travaillait au lycée . Ca Limay en etait sur,par contre c'etait une prof mais de quoi ,la jeune fille ne pris même pas le temps de chercher. Elle preferait risquer le tout pour le tout c'est a dire montrer qu'elle travaillait ici.

"Je suis desolé de vous contrarier madame mais ce monsieur est le créateur,mais puis je vous aider?Je ne suis là que depuis peu mais je ferais de mon mieux,si vous le souhaitez.

Elle pria interieurement pour que son "cher" patron la contredisse et l'envoie se rabiller et qu'elle puisse rentrer chez elle comprendre un peu la situation qui lui echappait totalement.Elle regardait froidement la jeune femme,avec un sourire forcé. Puis au fur et à meusure elle se detendit.Au fond Limay ne s'etait jamais vraiment préocupée de ce que les autres pensaient,la seule chose pour laquelle elle pouvait s'inquiéter c'etait que cette femme parle à sa soeur. Elle ne prefera pas y penser et prefera plutot sourire gentiment plus par provocation.

Shigure revenait du manoir, un livre (serieux) a la main. Il bouquinait en marchant comme toujours, faisant distraitement attention a ne bousculer personne. Passant devant la boutique de son ami, il vit le serpent s'agiter dans tous les sens en habit rouge et se dit qu'il serait drole d'aller lui dire bonjour, surtout s'il etait en forme. Il poussa donc la porte et sans regarder qui etait la, il hurla.

Aya ! Mon amour avec qui me trompes tu donc encore ?

Il ouvrit alors les yeux et remarqua Raya et une lycéenne qu'il n'avait jamais vraiment vu. Il fit un sourire eblouissant a la jeune femme, ignorant la gamine comme si elle etait quantité négligeable.

Raya-san ! C'est un plaisir. Vous connaissez mon ami, Soma Ayamé-san ?

Il revint vers son ami et enchaina, sachant pertinement que s'il ne parlait pas rapidement, il ne pourrait plus en placer une avant une bonne dizaine de minutes.

Tu ne m'avais pas dit que tu la connaissais, Aya. Tu avais peur que je sois jaloux ? Tu avais raison !

Il regarda alors, enfin, Limay et lui sourit également de son sourire le plus charmeur.

Alors c'est toi qui remplace Miné ? Mais cela ne sert a rien de crier tu sais. Il ne t'ecoutera pas s'il ne l'a pas décidé...

Il regarda enfin la scene et la trouva tendue a souhait. Ce qu'il etait content d'être ici !

Raya allait répondre à la jeune lycéenne, qui apparemment travaillait dans la boutique, lorsqu’elle entendit la porte s’ouvrir et une voix qui lui parut familière lancer une remarque plutôt osée qu’elle supposait être adressée à l’homme aux longs cheveux, « Aya ».
Sa première réaction fut d’être irritée par l’arrivée d’un deuxième témoin à sa présence dans la boutique, puis elle se rendit compte avec stupeur qu’il s’agissait de Shiguré !!!
Un rien nerveuse, elle reprit aussitôt ses esprits pour lui adresser un sourire aussi éclatant que le sien.

Shiguré-san ! Je suis ravie de vous revoir, même si cette boutique est bien le dernier endroit où je pensais vous retrouver !

Elle comprit alors que Ayamé Soma, dont elle avait vu le nom sur la devanture du magasin, était l’homme aux cheveux gris, et enchaîna.

A vrai dire nous n’avons pas encore été présentés, je viens d’entrer pour regarder une robe !

Elle désigna la tenue rouge d’un doigt désinvolte, comme si elle n’y attachait pas d’importance, mais il ne fallait surtout pas que l’écrivain croie qu’elle était intéressée par les uniformes d’infirmières ou de femmes-chat !

Son sourire s’élargit lorsque Shiguré la complimenta indirectement, et elle apprit que la lycéenne travaillait réellement dans ce magasin.

Imperceptiblement, Raya se détendit : personne ici ne pourrait parler impunément de sa venue puisqu’elle possédait des éléments de chantage… Autrement dit, si la bachelière ou Shiguré voulait se moquer des vêtements qui l’intéressaient, elle pouvait rappeler à l’une qu’elle y travaillait, et à l’autre qu’il appelait un de ses amis « mon amour »…

[Merci de respecter les tours Raya grrr ^^]

Ayamé se tu quelques instants, juste pour se rendre compte de la présence d’une jeune femme élégante dans son magasin. Tout heureux, il s’avança rapidement ouvrant grand les bras et déclara d’une voix tonitruante :

« BONJOUR BONJOUR gente demoiselle ! Quel honneur de voir une personnalité aussi ravissante passer le pas de ma porte !!! Ah ah ah, la raison n’est pas très difficile à deviner ! Vous avez évidement été attirée par la beauté des chefs d’œuvre que je vends en ces lieux !!! Vous n’êtes pas la première, cette jeune demoiselle vient à peine d’être embauchée dans ma maison ! Belle trouvaille n’est-ce pas !!!?? »

Puis, Limay se mit à accueillir la jeune femme, même si cela n’avait pas l’air de l’enchanter. Apparemment, les deux personnes se connaissaient et Ayamé dit donc bêtement :

« MAIS !!! Vous êtes amies ?? Mais c’est parfait, quelle gentillesse de rendre visite à Lili-chan !!!! Cette dernière est véritablement enchantée de travailler ici bien entendu !!! »

Puis s’approchable lentement de l’enseignante, il dit d’un ton qui pourrait être qualifié de bas :

« Elle m’a même avoué à mis mot qu’elle était complètement folle de mes créations et de ma personne en général…intriguant me dirais vous..je ne pense pas, c’est tellement évident !!! »

Puis il lui fit un clin d’œil, et voyant la tenue qu’elle tenait entre ses mains, il dit réellement enchanté :

« AH AH, cela ne m’étonne pas que vous ayez choisit cette tenue !!! Ravissante, RAVISSANTE !!! Tant de beauté, tant de grâce, j’avoue avoir été en forme en créant pareil merveille…cela ne change pas de d’habitude mais enfin ! »

Puis, mettant ses poings sur les hanches, il éclata une nouvelle fois de rire avant de continuer :

« Lili-chan, vous serez un ange si vous alliez me chercher mon mètre, je sens l’inspiration me venir !!! »

Puis, il tourna autours de sa nouvelle cliente en s’écriant :

« Oui, oui, je vois !!! »

Les hostilités qu’avaient l’air d’avoir les deux femmes n’entachait en aucun cas la joie du couturier, qui n’avait d’ailleurs même pas remarqué la chose. Pour lui, Raya n’était qu’une nouvelle personne à servir, et de voir tant de jolis visage lui donnait envie de vendre toutes ses merveilleuses tenues. Il jeta au passage un regard sur la jeune lycéenne, et dit en souriant :

« Dès que la jeune femme sera parti, je vous donnerais votre uniforme de travail HA HA !!! Mais ne vous inquiétez pas mon petit chat, ce ne sera pas aussi dénudé que cette tenue, je ne tiens pas à ce que Shiguré vienne tourner autours de ma boutique tous les jours !!!! »

Il laissa échapper un rire en s’éventant bruyamment. Il se dit tout de même que ce serait distrayant de voir le chien dans sa boutique, il n’était venu qu’une fois pour acheter une tenue a Tohru. C’est alors que son « roi » apparut. Ayamé s’élança vers lui en s’écriant, un ton mélodramatique dans sa voix :

« Shiguré-kun !!! Mon amour je me languissais de te voir, je suis attristé de constater que tu n’as attendu que aujourd’hui pour te manifester !!! Oses me dire que tu me trompe avec cette femme!!..NON je ne pourrais le supporter !!!! »

Puis il porta une main jusqu’à son front, faisant mine de s’évanouir. Il ignora les paroles de la jeune fille à présent que Shiguré était arrivé plus rien ne comptait. Ayamé fit quelques tours de boutique très heureux de tant d’effervescence.

Limay se sentait un peu depassée par la situation, il y avaiat trop de monde et elle se sentait de plus en plus ridicule. Elle ne prefera rien dire au differentes remarques totalement folle de son patron à son sujet. Elle se contenta de lever les yeux aux ciels et de soupirer. Elle alla chercher le metre d'Ayamé quoi elle tenta d'aller trouver le mètre. En effet son "charmant" patron semblait avoir oublié qu'elle effectuait son premier jour dans la boutique. Elle se mit rapidement à cherché dans l'arrière boutique ,elle trouva enfin un mètre et revint rapidement . Elle tendit son mètre au patron qui semblait deja partit dans un autres delire.

"Votre mètre patron ."

Après ca elle se mit à observer celui qui semblait se nommer Shiguré . Il lui avait précedemment parler mais elle n'avait pas repondu à sa remarque car elle n'avait pas jugé cela utile,et puis surtout elle ne savait pas quoi repondre. L'homme semblait très bien connaitre Ayamé, et inversement. La réaction de son patron ne la surprit même pas ,quoi pas tant que ca . Limay mit ses mains sur ses hanches pour montrer son impatience ,elle ne savait pas comment réagir à la situation, il y avait trop monde ,elle etait habillée de maniere ridicule .Il fallait aussi qu'elle parle à Ayamé pour cette histoire de salaire mais quelques chose lui disait que le moment était mal choisit et que son patron ne l'écoutera surment pas .

Limay se sentait de trop dans cette conversatio où tous le monde semblait se connaitre. En regardant la prof elle comprit que de toute facon si aucune des deux ne parlait l'autre en ferait autant. Elle laissa passer quelques seconde pour decider ce qu'elle ferait ,Limay se decida pour aller se rabiller. Elle fit donc quelques pas en arrière pour sortir de petit groupe le plus discretement possible,tout en souriant aimablement aux differents protagonistes.

"Je crois que je vais y aller patron ...."

Elle avait mumuré sa phrase esperant que personne ne l'entendrait et qu'elle pourrait repartir tranquilement sans que personne ne s'occupe d'elle.

Dire que le chien etait a l'aise ici etait peu dire. Il y etait chez lui, il connaissait la boutique sur le bout des doigts, Ayamé sur le bout des doigts etRaya un peu moins bien. De toute facon, même si c'etait de facon moins exubérante que son ami, l'ecrivain se sentait chez lui partout.
Laissant le serpent partir dans son prévisible délire narcissique, Shigure s'approcha de Raya de facon a pouvoir lui parler tranquillement. Il prit un air très triste et fit d'une voix presque eteinte.

"Je ne vous ai pas revue au parc alors j'ai du improviser."

Il allait regarder la robe qu'elle lui tendait mais n'en eut pas le temps car Ayamé s'en saisi et se remit a parler a toute allure et il en profita pour se glisser derriere la jeune femme et lui murmurer a l'oreille.

Aya est mon cousin et mon meilleur ami. Il fait beaucoup de bruit mais il ne mord pas. La seule facon de s'en sortir c'est de rentrer dans son jeu. En tout cas pour tout autre qu'Hatori.

Puis, entendant son nom dans la bouche d'Ayamé, il se reconnecta sur le flot de paroles et s'ecarta du professeur. Il porta sa main a son coeur et mit sa tête en arriere, detournant "pudiquement" les yeux sans s'ecarter de la trajectoire du serpent dans un geste au moins aussi théatral que celui de son ami.

Je suis venu hier deja mais tes maitresses m'ont empeché d'entrer, mon chagrin etait tellement grand que j'ai cru en mourir ! Ce n'est que maintenant que j'ai trouvé la force d'affronter a nouveau l'être infidele que tu es ! Car je sais que tu me trompes mon Aya, mais mon amour pour toi est tellement fort que même les miettes que tu me laisse sont des mets de rois pour mon coeur meurtrit !!!!

Il remarqua alors Limay qui avait l'air perdu et articula silencieusement un "va" pour lui dire qu'il ferait en sorte qu'elle n'ai pas d'ennuis si jamais Ayamé s'avisait de son absence.

[sorry Aya ^^]

Raya haussa dédaigneusement un sourcil en entendant le flot de paroles que déversait Ayamé Soma. S’il avait été possible de se noyer dans ses paroles, le couturier y serait parvenu.
Elle ne lui fit pas même un sourire devant ses compliments exubérants, elle méprisait profondément ce genre d’homme moulins à parole.
Quand il présuma que cette lycéenne vulgaire et elle, jeune femme bien née, étaient « amies », elle manqua de s’étouffer d’indignation et de dégoût.

Je vous prie de ne pas m’insulter ! Je ne connais cette… « fille »… que de vue !

Elle détourna la tête quand l’homme vint lui parler à l’oreille. Décidément, il commençait à l’insupporter !
Voyant son enthousiasme démesuré devant la robe qui l’intéressait, elle envisagea sérieusement de quitter la boutique sans l’acheter. C’est seulement lorsque Shiguré entra dans le magasin qu’elle décida de rester et de faire bonne figure…
Elle fronça profondément les sourcils quand Ayamé parla d’elle en utilisant l’expression « la femme », mais, par égard pour l’écrivain qui semblait tenir cet énergumène en grande estime, elle s’abstint de tout commentaire.
Elle réserva ses sourire à Shiguré, qui s’approcha d’elle pour lui parler.

J’en suis la première désolée, mais mon adaptation au lycée m’accapare beaucoup plus que je ne l’avais prévu… Je suis heureuse de vous revoir…

Elle rit discrètement quand l’écrivain lui expliqua le « mode d’emploi » d’Ayamé.

Vous avez en effet l’air très proches ! Est-ce qu’il parle toujours autant ? Et qui est Hatori ? Un homme qui aime discourir encore plus que lui ?

Elle fut un peu étonnée par le manège de Shiguré qui semblait partager les délires d’Ayamé. On ne pouvait pas dire qu’il n’entrait pas bien dans son jeu ! Mais ces bouffonneries n’étaient pas pour elle. Elle décida de prendre à la plaisanterie ce que lui dirait le couturier, sans trop basculer dans ses élucubrations.
Elle avisa du coin de l’œil Limay qui s’éclipsait discrètement, et elle l’oublia aussitôt : cette fille l’intéressait à peu près autant que le prix des bananes à Chicago…
Elle s’adressa alors à Ayamé avec un sourire factice :

Excusez moi d’interrompre vos déclarations passionnées… Mais je ne me suis pas présentée. Je suis Ayunoka Raya, j’enseigne au lycée Kaïbara. J’ai rencontré votre cousin il y a quelques jours au parc, et nous avons sympathisé. Cependant je m’en voudrais beaucoup de mettre des bâtons dans les roues de votre amour… Je vous prie donc de m’excuser si je vous ai contrarié, je n’interférerai plus dans votre relation !

Elle pencha légèrement la tête sur le côté, souriant toujours, mais cette fois avec une réelle malice .

Ah, et puisque je tiens votre attention, pourriez-vous m’indiquer le prix de cette robe ?

[Aya : dans mon immense bonté, je te pardonne pour cette fois Raya-chaann ^^]

Ayamé continuait à s’affairer avec frénésie, et l’idée qu’il puisse ennuyer ses clients ne lui effleura même pas l’esprit. Mais aurait-ce seulement entaché son euphorie habituelle ? Il ne fit pas attention aux froncements de sourcils répétés de la jeune femme, et à l’absence de sa jeune employée qui soupirait tant elle était perdue.
Lui-même n’avait pas l’habitude de voir autant de monde dans sa boutique, même si il ne l’aurait jamais avoué. Ce n’était pas que les clients n’appréciaient pas ses articles ou même son magasin en général, mais l’on venait plutôt pour passer des commandes « spéciales », souvent passées par téléphone. De plus, la boutique se situait en marge de la ville, et n’était donc pas située dans une rue très fréquentée.
Il était donc inutile de préciser que Ayamé était très heureux, voir même un peu trop de voir trois clients présents en même temps dans son magasin.
Ce fut à peine si il entendit Limay revenir avec le mètre demandé. Après plusieurs minutes passées à sourire bêtement, et à lancer des regards amusés autours de lui, il remarqua enfin que la jeune fille lui tendait l’objet demandé.
Il lui fit un grand sourire, et prit dans sa main le mètre comme si il eut s’agit d’un trésor.

« LILI-CHANN !! Vous m’avez apporté un mètre !!? C’est très gentil de votre part mais je n’en n’ai pas besoin, qui vous as donc dit d’aller chercher ceci ? Mais je suis très content que vous preniez votre travail tant à cœur, les initiatives que vous employez sont tellement prévenantes bien que inutiles, mais comme vous êtes débutante je vous pardonne mon petit chaaaatt !! »

Puis il observa avec attention son ami Shiguré murmurer des choses à l’oreille de la femme rousse. Aya se pencha en leur direction, et se mit à crier très fort :

« SHIGUREEE !! Et après tu dis que tu ne me trompes pas ??!!! C’est quoi ces cachotteries derrière mon dos ?? Avoue, tu aimes me rendre jaloux !! »

Puis il prit la main de Limay qui se trouvait par malheur juste à côté de lui et se mit à dire, d’un ton parfaitement naturel :

« Et bien puisque que c’est comme ça, moi aussi je te trompe, n’est-ce pas Lili-chan ?? Il est temps d’avouer au monde entier notre liaison secrète, NON ne dites rien, je ne saurais mentir plus longtemps face à Shiguré. Il a ce pouvoir que malheureusement le grand Aya n’a pas….de plus, c’est un excellent jardinier !!! »

Cette dernière phrase (qui en passant n’avait aucun rapport avec les précédentes) rompit l’ambiance dramatique que l’homme avait essayé d’installer, ce qui eut pour effet de la rendre encore plus ridicule. Mais Ayamé n’en avait que faire, et continua à parler, les mots s’enchaînant rapidement.

« Je me rappelle qu’il y a très longtemps, du temps on nous étions encore des hommes purs et sans réelle ambition, Shiguré avait reçu pour noël de la part d’une vieille amie une jolie plante. Je me rappelle que c’était une Pélargonium ‘Vancouver Centennial’ !!! AH AH AH Que je suis intelligent !!! enfin bref, Shiguré adoorait cette plante et s’en occupait tous les jours ! Il était si mignon à courir partout avec son petit arrosoir rouge !!! »

Ayamé marqua une pause en regardant l’assistance. Puis il se mit à éclater de rire :

« Quel dommage que la pauvre plante n’est tenu que quatre jours !!!! Mais je persiste à dire que Shiguré peut rivaliser avec mon très cher frèreee !! »

Il ouvrit grands les bras lâchant enfin la main de Limay qu’il tenait fermement dans la sienne. Puis il fit semblant de regarder sa montre, bien qu’il n’en porte pas une, puis avec un cri horrifié il se mit à dire :

« OHH !! Mais comme le temps passe vite lorsqu’on s’amuse !!! HA HA HA !! »

Il était probable que excepté pour Shiguré et lui-même, s’amuser n’était pas le mot le plus approprié pour désigner l’état d’esprit des deux femmes. Une des deux chercha même à s’enfuir. Ayamé la rattrapa juste à temps et lui dit joyeusement :

« HOP HOP HOP, jeune fille ou comptez vous donc aller ? vous devez respecter votre temps de travail, sinon à quoi cela sert-il que je vous paie ? Ahhhhh mais J’AI COMPRIS !!! Shiguré ton charme certain à déjà eut son effet sur notre chère Lili-chan !! Vous vouliez l'attendre à la sortie!!! Petite cachottière, et dire que j’ai cru pendent un instant que vous vous ennuyez en ma compagnie….et celles des autres bien sur !! »

Rajouta-il comme si cela avait été un détail insignifiant, secouant la main avec frénésie. C’est à ce moment que choisit Raya pour exprimer son opinion sur la lycéenne, expliquant que ce n’était en aucun cas son amie. Ayamé fit semblant de ne pas avoir entendu, c’était bien trop pour quelqu’un comme lui. Il laissait le soin aux deux jeunes femmes de s’expliquer. Raya en profita pour se présenter, d’une manière qui plu beaucoup à l’homme. Il trouva bon de se présenter de nouveau (au cas ou on aurait mal entendu son nom).

« Bonjour Raya-chan, Ayamé Soma, le magnifique, le grand, est heureux de vous accueillir dans son humble boutique, son puit d’inspiration, sa vie artistique !! AH AH Ah !! Et puis, je vous permets avec joie de côtoyer mon Shiguré, puisse votre relation vous mener loin dans la vie !! »

Il arrêta enfin de parler, un silence qui devenait rare fit son apparition dans la petite boutique. Evidement il fut de courte durée.

« Pour ce qui est de cette MAGNIFIQUE robe, elle seras votre pour la maudite somme de 31187 yens !!! [225 euros] Et puis dans mon immense générosité je vous offre en prime un beau ruban de soie signé de mon nom !!! Si vous êtes gentille je pourrais même y inscrire : « A ma plus fidèle admiratrice !! »

.

Limay commencait à desesperé ,elle avait en effet esperé pouvoir s'echapper surtout que cette homme Shigure, voulait l'aider. Mais c'etait sans compter sur l'intervention de son "cher " patron. La jeune fille etait donc dans l'impossibilté de bouger sans autorisation,car d'après ce qu'elle venait de comprendre. Ayamé avait beau sembler absorbé par la conversation (ou plutot par son monologue), il controlait parfaitement son environnememt.

Même si elle etait obligée de rester,rien ne la forcait à l'ecouter. Bien au contraire elle était aborbé par ses pensée,elle etait en train d'imaginer milles et une strategie pour fuir. Limay etait en pleine reflexion lorsqu'elle remarqua qu'un silence reposant reignait . Il etait essentiel qu'elle en profite pour tenter une fuite.

"Dites patron vous avez encore besoin de moi ? Du moins ici ? Car je pourrait aller en arrière boutique pour .......... euhh.... faire du thé ? "

Limay fit un grimace interieur, se proposer pour faire le thé voila à quoi elle etait reduite. Mais bon c'etait la seule idée qu'elle avait eu pour echaper même si c'etait pour un temps minime à cette discution . Elle avait besoin de calme ,pour mettre ses idées en ordre. Et puis surtout elle s'ennuyait, un ennuie qu'il lui était de plus en plus difficile de cacher .Limay croisa donc les doigts pour que son "cher et tendre" patron ai envie d'un thé .

Shigure etait ravi des sourires de Raya. Visiblement son charme a lui, bien que plus discret que celui de son ami, fonctionnait toujours. Il ramena ses cheveux en arriere d'un geste souple et lui fit un clin d'oeil.

Oh non ! Hatori est médecin.

fit il comme si cela expliquait tout et en particulier le laconisme de son ami. Puis il continua tranquillement sans se soucier des cris d'Ayamé.

Disons que...oui en général, quoique la il semble de tres bonne humeur ce qui le remd un peu plus communicatif...

Il fit semblant de reflechir, se frottant le menton de la main droite.

Remarquez, le pire est quand il est déprimé ou triste. Mais il lui arrive de se comporter presque normalement, généralement lorsqu'Hatori est la. C'est le seul a qui il obeisse.


Puis, plus fort, comme pour répondre a la remarque d'Ayamé.

Je le fais pour me venger ! Si tu me trompes pourquoi ne ferais-je pas semblant de te rendre la pareille ?

Ayant peur de blesser Raya par ses paroles il lui posa legerement la main sur l'epaule avant de la retirer. Il ne voulait pas qu'elle lui tombe littéralement dans les bras...le figuré suffisait ! Il ecouta la suite du délire de son ami tout en continuant ses explications a Raya.

Hatori, Ayamé et moi sommes amis depuis l'enfance, on ne s'est jamais perdu de vue...
[...]
Pauvre gamine, il va vraiment lui faire peur s'il continue...
[...]
...
Shigure rougit legerement lorsqu'Ayamé rapporta l'anecdote de la plante et de l'arrosoir rouge...son sourire se fit encore plus ironique, et ses yeu petillerent. Ce mefait ne resterait pas impuni !

Il faut dire que l'epoque ou nous etions encore des hommes purs et sans réelle ambition, remonte a peu pret a nos 4 ans...

Puis, tres fort.

Ne raconte pas tout grand fou ! Passe sous silence nos folies adolescentes ! Les pures et chastes oreilles qui nous entourent ne sauraient le supporter. Et puis je me permet de te signaler qu'a cet epoque, le grand Ayamé ne sachant pas encore coudre aimait a creer ses vetements dans de jolis draps roses...

Il rit avant de prendre l'air désolé et de se mettre a pleurer a grands cris et chaudes larmes.

Ohhhhhhhhhhhh mais c'est cette robe que tu veux vendre a Raya-san ? Mais je la voulaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis ! Pour Yukiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !! un cadeauuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu!

fit le chien qui esperait que le serpent la lui donne pour l'offrir a la jeune femme. C'est alors que Limay reussi a proposer du thé et le chien secha ses larmes.

Oui ! Bonne idée, j'ai une folle envie de thé, merci mademoiselle. Vous voulez du thé Raya-chan ?

Puis, plus serieusement a Ayamé.

Dit Aya je voulais savoir si tu avais eu des nouvelles d'Hatori recemment...

[hum Aya ça fait 2 fois que tu fais la faute : c’est la modique somme et pas la maudite somme !!!]

Raya était effarée. Comment pouvait-on parler autant et si vite, de choses futiles ou stupides qui plus est ? Cet Ayamé était vraiment un drôle de personnage !
Toutefois Raya s’amusait beaucoup du double jeu de Shiguré.
Un moment il se moquait d’Ayamé auprès d’elle, et l’instant d’après il lui faisait des déclarations d’amour !… Elle rit et répondit doucement, les yeux brillants :

« Un peu plus communicatif » ? L’expression est un peu faible pour qualifier ce moulin à parole !
(…)
A vrai dire, je ne parviens pas à m’imaginer cet homme abattu ! Ni se comporter « normalement » d’ailleurs… J’aimerais beaucoup rencontrer ce Hatori. Pour faire taire votre ami, il doit vraiment être impressionnant !

Raya se raidit légèrement quand Shiguré parla de « faire semblant », mais elle n’en laissa rien paraître, fermement décidée à ne pas étaler ses sentiments devant tout le monde comme prenait plaisir à le faire le couturier.
Comme si Shiguré avait voulu se faire pardonner de ses paroles offensantes, elle sentit qu’il déposait sa main sur son épaule. C’était la première fois qu’il se permettait un contact physique avec elle, et cela lui arracha un frisson involontaire. Elle n’eut pas le temps de réfléchir à son geste qu’il avait déjà retiré sa main. Elle sourit tout de même, heureuse de voir qu’elle ne lui était pas indifférente, et se dit qu’avec un peu de temps elle arriverait peut être à le faire fléchir…
Mais elle continua à lui répondre comme si de rien n’était.

Ce pauvre Hatori a dû en voir de toutes les couleurs…

Elle fit l’impasse sur la remarque à propose de la lycéenne, Raya n’avait absolument pas envie de parler d’elle, surtout avec Shiguré, et encore moins de la plaindre (il ne manquerait plus que ça !).
Elle éclata de rire sans chercher à le dissimuler quand Ayamé parla de la plante de Shiguré et de « son petit arrosoir rouge » ; elle avait bien remarqué sa gêne, c’était sa façon à elle de se venger de la remarque de tout à l’heure… Et puis, elle imaginait tout à fait l’écrivain petit garçon, à courir partout et à noyer une pauvre plante !

Les « pures et chastes oreilles » en ont entendu bien d’autres, soyez sans crainte…

Raya ne retint pas non plus un sourire narquois quand Ayamé se présenta ( alors que soi dit en passant elle connaissait déjà son nom..), un sourire qui devint malicieux et presque sincère quand il lui « permit » de fréquenter son ami.
Quant à la robe, le prix lui paraissait tout à fait abordable, et elle allait demander au couturier de la lui emballer sans rajouter de ruban d’aucune sorte, et surtout pas avec les inscriptions qu’il lui proposait, quand Shiguré la réclama pour une certaine « Yuki ». Elle fronça légèrement les sourcils, ne voyant pas où l’écrivain voulait en venir, et se sentit profondément agacée : elle voulait plaire à l’écrivain, mais il y avait quand même des limites ! Elle venait tout de même de supporter les blabla incessants du couturier pour pouvoir l’acheter, cette robe !
C’est alors que la lycéenne proposa d’aller faire du thé, et répondant à Shiguré elle dit :

Oui, merci.

Puis, se tournant vers la jeune fille, sans se soucier de passer pour exigeante, voir arbitraire (ce qu’elle était vraiment en fin de compte !) :

Ce sera un thé citron, et vous me rajouterez quelques lamelles de ce fruit, c’est excellent pour la peau. Ah, et ne me l’amenez pas trop chaud, mes mains sont très sensibles aux brûlures !

[Vui Kaji me l’a déjà fait remarqué, elle m’a dit aussi de ne pas le changer que ça faisait bien avec Ayamé ^^ sinon je l’aurais corrigé ]

Ayamé fut très surpris de voir qu’une de ses clientes se délaissait de lui pour préférer converser avec son cousin ! C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il préféra l’ignorer (dans la mesure du possible) et d’interpeller Shiguré pour attirer son attention. Si il y avait bien une chose dont il avait horreur, c’était d’être aussi ouvertement écarté de la conversation ; Au nom de Hatori il trouva donc très intelligent de rajouter quelques anecdotes sur le médecin :

« De quoi ? Hatori ?Il est venu me voir il n’y a pas longtemps…Il m’a d’ailleurs parler de toi Shiguré-kun, à ce qu’il paraît tu ne cesses de crier lors de tes auscultatioonnns !!! »

Bien que en effet le médecin soit passé assez récemment chez le serpent, il n’avait en aucun cas parlé de Shiguré et de ses auscultations, mais remarquant le jeu des deux adultes présents devant lui, il trouvait cela amusant de dénigrer d’avantage son ami devant la vaniteuse Raya qui commençait à devenir bien trop envahissante au goût du couturier.
Puis entendant la phrase énoncée avec plus de fore de la part du chien il lui dit avec un air triste et mélancolique :

« Voyons Shiguré, tu sais très bien qu’il n’y a que toi dans ma vie, comment oses tu remettre en compte ma fidélité devant tant de personnes ! J’ai beau te rendre immensément jaloux en te racontant mes folles liaisons que je n’énoncerais pas ici HA HA HA , mais tu resteras toujours pour moi l’unique bien que lequel je peux compter ! »

Puis il écouta un sourire béat aux lèvres, le chien raconter lui même un souvenir qui aurait pu paraître honteux pour un grand couturier tel que lui, mais c’était sans compter le sans gène de Ayamé qui se contenta de dire en criant avec force :

« Mais oui !! J’avais presque oublié !! Déjà à l’époque j’avais des goûts de Roi ! Ah que de souvenirs ! Mais il est imprudent et mal élevé de raconter ma vie auprès de tant d’oreilles étrangères Shiguré, il me semblait que tu était au courant ! »

Cette remarque aurait pu également être valable pour lui même, et de loin ! Il fit un clin d’œil au chien lorsqu’il entendit Limay proposer de faire le thé. Ouvrant bien grand les bras il lui dit avec un grand sourire :

« MAIS QUELLE BONNE IDEE !!! Osez me dire tous les deux que mon flaire infaillible pour repérer les meilleurs employés de cette terre est à présent révolu !! Quel dommage de ne pas vous avoir rencontrer plus tôt Lili-chan !! Bon allez faire ce thé maintenant et que ça saute ! Ah ah !! »

Il rajouta à l’adresse de Raya sans lui adresser un regard lorsqu’elle exprima ses conditions à la jeune fille, d’une voix naturelle :

« ll me semble que son merveilleux patron c’est moi Raya-chan, évitez donc d’importuner ainsi cette pauvre Lili, elle fait de son mieux … mais les exigences de ma cliente seront les même pour moi, Lili-channn !! »

Puis se retournant vers les deux personnes, laissant Limay à son thé, la conversation se reporta sur la robe. Ayamé contrairement à Raya ne chercha pas à comprendre pourquoi Shiguré parlait à présent d’offrir la tenue à Yuki, mais rien que d’entendre le nom de son très cher frère, le mit dans un état d’euphorie totale, (si c’était possible de faire plus). Il se mit à ouvrir grands les yeux et tapant dans ses mains il se mit à dire :

« Mais quelle prévenance mon cher Shiguré !! Mon cher frère verrait ainsi mon art dans toute sa splendeur, et les larmes aux yeux viendrait jusqu’à ma boutique le cœur battant, les yeux illuminés d’un amour sans faille, et il m’avouerait alors tout l’amour qu’il a pour moi, toute la reconnaissance et toute a fierté qu’il pourrait avoir à fréquenter un frère aussi doué et merveilleux que Ayamé le grand ! »

Il regarda le mur quelques instants, imaginant la scène puis dit avec un sourire on ne peut plus heureux brisant toutes les espérances de Shiguré:

« C’est pour cette raison que j’irais moi même la lui apporteeerrr !!! »

Puis, se rappelant que à la base, C’était Raya qui était venue pour lui acheter, et qu’il n’était pas assez égoïste pour la garder pour son frère, il fixa des yeux la robe toujours entre les mains de l’enseignante, et déclara en se tenant le menton, signe qu’il réfléchissait :

« Mmmmm, mais pourtant cette robe n’est pas assez digne de mon frère, je vais être obligé de vous la laisser ma chère !! »

Puis tout heureux, il alla à son comptoir, et se mit à emballer la robe dans une boite décorée, chantonnant à tue tête comme à son habitude.

Limay éctouta d'une oreille distraite Shigure si c'était bien le nom de cette étrange individu,elle ne retenu que le fait qu'il voulait du thé à son plus grand soulagement. Par contre quand la prof repondit elle se demanda si etripé la premiere cliente de sa jeune carrière. Pour qui se prenait elle , Limay serra les poings prête à repondre la chose la plus méchante qui lui venait à l'esperit . Mais helas pour elle mais heureusement pour la jeune femme son patron intervint pour calmer la situation. Limay se calma, de toute facon il vallait mieux pour elle eviter le conflit ,elle en sortirait plus glorieuse et surtout elle garderait toujours son boulot. A la place elle sourit aimablement au trois personnes.

"Du thé donc et bien je m'exécute ."

Limay se retira soulagé de la conversation, elle pu souffler et surtout se detendre. Car avec l'arrivé de Raya, car apparament c'etait son nom, elle n'en avait pas eu l'ocasion. La jeune fille avanca à taton dans l'arrière boutique, quand elle s'etait proposé pour faire du thé elle avait oublié un très leger detail. Elle ne connaissait pas du tout la boutique encore moins l'endroit où elle pourrait trouvé du thé...

Limay se mit donc à explorer l'endroit qui était assez sombre, elle n'arrivait pas à trouver la lumiere. Elle se cogna donc plusiseur fois avant d'atteindre un interrupteur qu'elle pressa rapidement. Elle decouvrit alors l'essemble de la pièce. Limay resta immobile regardant la pièce dans laquel etait rassemblé des bout de tisssus un peu partout , des tenues finis d'autre non. Cette pièce était à la fois pleine et on aura pu voir la du desdordre mais tout semblait pourtant si bien ordonné les tenues finis enssemble... Limay ne resta pas bien longtemps à contempler cette pièce elle se remit à la recherche de tout ce qu'il lui fallait pour faire du thé.

Au bout d'une petite minute de reherche intensive elle denicha son bonheur. Elle fit chauffer l'eau se remémorant les paroles de Raya

"Ah, et ne me l’amenez pas trop chaud, mes mains sont très sensibles aux brûlures "

Limay soupira , elle avait envie de lui renverser le thé dessu mais elle ne pouvais pas ,elle savait que ca lui couterait plus qu'a Raya .La jeune fille se mit à la recherche de choses à grignotter pour l'accompagner,elle trouva des fruits ainsi que des quelques gateaux qu'elle posa sur le plateau . Elle fini de prépaparer les thé au citron ,car elle en avait trouvée ,elle fit le thé bien chaud . PLus de peur qu'il refroidisse que pour embeter la prof ,quoi que quand elle y pensait c'etait pour les deux raisons en fait .

Limay pris adroitement le plateau et slaloma dans l'arrière boutique avec son plateau assez chargé. Elle debarqua près du petit groupe sur la pointes de pied et ne s'approcha que de Shigure car c'etait celui dont elle avait pour le moment le moins peur. Du moins celui qui ne risquait pas de lui faire tout tomber. Car commencant à connaitre Ayamé elle se doutait que dans un mouvement mal controlé il pouvait lui renversé le tout sur elle, et ne elle ne preferait même pas penser à ce que Raya pouvait faire. Limay prit donc son plus beau sourire, et annonca d'un voix calme dans laquelle elle essayait de faire passer le plus de gentillesse possible.

"Le thé est prèt Madame Messieurs . "

Le chien eu tout juste le temps de sentir le frisson de Raya avant de retirer sa main. Un sourire pensif eclaira son visage qui prit soudainement un air serieux qui ne lui etait pas habituel.
La moindre goutte d'eau avait un gout exceptionnel à l'assoiffé. Le contact lorsqu'il a longtemps ete refusé, devient plus intense lorsqu'on le retrouve enfin. Le jeune homme se demanda alors jusqu'à quel point il pouvait tester cette verité sur Akito...avant de revenir sur terre.
Ayamé criait, Raya essayait de s'en sortir du mieux possible (et elle ne se debrouillait pas mal du tout), Lilichan essayait de se sauver en faisant du thé...le chien recupera son sourire en imaginant Hatori débarquer maintenant. Le pauvre pourrait en broyer du noir pendant au moins une semaine !

Vous présenterHatori ? Hummmm pourquoi pas, un jour, si l'occasion se présente. Hatori n'aime pas tellement rencontrer du monde, il est tres austere lorsqu'il s'y met.

Shigure n'etait pas sur d'apprecier l'insistance qu'avait Raya a propos d'Hatori. Il y avait toujours eu une compétition interne entre les membres du trio. Les trois hommes s'adoraient et s'enviaient a la fois. Etcomme leur caracteres n'etaient pas tres proche, l'on pouvait se demander ce qu'ils faisaient toujours ensemble. Mais en fait ils s'entendaient tres bien !

Il sourit de plus belle en entendant Ayamé déclarer que son frere allait adoreeeeeeeer la robe mais dechanta devant la proposition d'Ayamé. Si le serpent l'apportait lui-meme, non seulement Raya n'aurait pas sa robe mais Yuki allait etre furieux ! Heureusement ladite robe n'etait pas "assez bien" pour le cher frangin de notre roi et Raya n'avait plus qu'a la payer de sa poche.

Le chien mit les mains dans la ceinture de son kimono, haussant des epaules faussement decues et tourna le dos a son ami. Au moment ou il passait devant Raya, il lui murmura.

J'aurais essayé...mais il ne me la donnera pas, vous allez donc devoir l'acheter. Désolé.

Il continua jusqu'a la cuisine et failli rentrer dans Limay qui apportait du thé. Il s'ecarta prestement. Il ne voulait pas que la rencontre Raya/Hatori se solde par un "effacage de memoire" ! Il prit deux tasses sur le plateau et en presenta une a Raya.

Merci Lili-kun ! C'est tres gentil a toi.

Il lui passa la main dans les cheveux pour la remercier, conscient du coté infentilisant voire franchement degradant du geste, mais voulant tester ses reactions.

Raya consentit à présenter un sourire fugace au couturier lorsqu’il parla des « cris » de Shiguré quand il allait chez le médecin. Finalement elle commençait à le trouver divertissant. Stupide, mais amusant… Elle déchanta presque aussitôt en le voyant s’embarquer dans un nouveau discours aussi long qu’incohérent, et poussa un soupir discret. Elle ne voulait tout de même pas offenser Ayamé, du moins pas avant d’avoir obtenu sa robe.
Elle fronça les sourcils lorsqu’il critiqua ses exigences, avant de réclamer exactement les mêmes. C’était un peu fort !

Je vous prierai à l’avenir de ne plus faire de remarques sur ma conduite. Cette jeune fille est l’une de mes élèves, je suis responsable de son éducation, il m’appartient donc de lui faire ce genre de remontrances. Elle comprendra vite que faire de son mieux n’est pas suffisant, et …

A vrai dire, Raya n’en avait rien à faire, de l’éducation de cette pimbêche… Elle avait seulement dit ça pour contredire Ayamé qui l’agaçait de plus en plus.
Elle se retint de continuer sur sa lancée, il ne manquerait plus que le couturier lui refuse sa robe !
Raya se détendit en entendant Shiguré. Elle sourit même de toutes ses dents devant les réticences de l’écrivain à lui présenter son ami. Craignait-il un rival ? Si c’était le cas, il avait bien raison, Raya changeait très facilement d’avis (et de petit ami par la même occasion…).
Elle se mordit furieusement les lèvres en voyant l’objet de sa convoitise lui échapper, si fort qu’elle sentit un peu de sang dans sa bouche. Elle lécha la plaie de ses lèvres, la blessure était minuscule, contrairement à sa colère qui croissait tandis que le couturier parlait. Non seulement elle avait supporté cet hurluberlu pour rien, mais en plus on allait donner la robe à un garçon, car elle venait de comprendre que Yuki était le frère d’Ayamé !
Elle fut prise au dépourvu par le changement d’avis du couturier, aussi brusque qu'inattendu.
Raya eut un sourire acide et un ton ironique en remerciant l’homme :

Oh, c’est un grand honneur, vraiment, je vous remercie…

D’une humeur noire, elle se radoucit un peu en comprenant que Shiguré avait voulu lui faire cadeau du vêtement, et lui répondit doucement, un rien moqueuse :

Oh, c’est trop gentil, il ne fallait pas vous donner tant de mal…

Elle prit la tasse qu’il lui offrait en murmurant un remerciement, puis jeta un œil réprobateur à la lycéenne qui se faisait caresser les cheveux par Shiguré. Il ne faudrait pas qu’elle se croit plus importante qu’elle n’était. Bah, comme si elle avait la moindre chance face à Raya… Cette dernière, sur cette pensée raisonnable, porta le thé à ses lèvres, puis eut une grimace de douleur : le liquide acide sur la blessure de sa lèvre la faisait souffrir, et pour ne rien gâcher le thé était brûlant. Sentant revenir d’un coup sa colère, elle tenta de la maîtriser en présence de Shiguré, mais ne put s’empêcher d’en déverser une partie sur l’insolente qui avait osé se moquer d’elle.

Il me semblait pourtant avoir été claire ! Ce thé est brûlant et vous le savez parfaitement ! Si vous continuez à faire l'impertinente, vous pourriez bien finir vos journées en heures de colles plutôt que dans cette boutique !

Elle reposa la tasse d’un air dégoûté, puis poursuivit beaucoup plus calmement :

Je suppose que c’est la présence de ces deux hommes qui vous stimule autant et qui vous pousse à vous faire remarquer… Je vous pardonne donc pour cette fois, mais tâchez de maîtriser vos pulsions à l'avenir!

Le couturier trouva inutile d’en rajouter sur Hatori, Shiguré n’avait apparemment pas l’intention de le présenter à sa cliente et c’était après tout peut être mieux comme ça ! Cette dernière connaissait assez de Soma comme ça !

Ayamé, sans quitter des yeux les deux autres adultes, indiqua d’un geste de main le couloir de derrière le comptoir à Limay, et décréta distraitement :

« Oui oui, exécutez vous donc Lili-chan ! »

Puis, laissant partir la jeune fille, il constata au passage le visage soudain fermé du chien, lorsqu’il apprit que la robe que convoitait Raya risquait de se retrouver chez Yuki. Ayamé lui lança un regard plus qu’interrogateur, mais oublia bien vite, ne voulant pas se pencher sur la question.
Il se rappela alors que la jeune femme venait de lui adresser la parole. Il dit à la fois amusé et ferme :

« Je ne dis pas le contraire madame, mais sauf votre respect, du temps que cette jeune fille se trouve dans l’enceinte de mon établissement, elle est placée sous la bonne garde de son supérieur, et il me semble bien que dans cette boutique, le supérieur c’est moi ! »

Ce fut sans aucune méchanceté que Ayamé décréta ces phrases, bien qu’il ne trouvait pas la jeune femme particulièrement sympathique. Cependant, il ne possédait pas un réel jugement sur cette personne, et ce fut sans aucune pensée, qu’il regarda (en sifflotant) les deux personnes se parler à voix basse.
Il ne chercha pas non plus à prendre au sérieux le ton moqueur de la jeune femme lorsqu’elle le remercia. Il s’écria tout sourire :

« Oui je le sais bien que vous êtes honorée, tous mes clients le sont ! »

Peut être était-ce parce qu’il avait faim, Ayamé restait plus taciturne depuis quelques minutes. Ses paroles pourraient presque passer pour sérieuses, et même si il chantonnait lorsqu’il eut fini d’emballer la robe, il restait étrangement calme.

Il revint vers la jeune femme et Shiguré, presque en même temps que le retour de son employée. Cette dernière servit le thé avec politesse. Laissant Raya seule, il rejoignit en sautillant le chien qui ébouriffait gentiment les cheveux noirs de la jeune fille.
Ayamé se pencha en direction de la jeune fille et lui dit comme on s’adressait à un petit enfant :

« C’est TRES bien Lili-chan, tu apprends vite !! Vois Shiguré comme mon enseignement lui est profitable !! »

Il ne précisa pas qu’il l’employait que depuis quelques heures à peine, et que de faire le thé n’était pas non plus un grand exploit. C’est alors que l’enseignante se mit à faire des remarques sur le thé et sa température. Ayamé attrapa le bras de la jeune fille et répliqua vivement :

« Ce thé est pourtant excellent ! Et puis ne soyez pas trop dur avec Lili-chan, elle est nouvelle et a encore beaucoup à apprendre ! HEUREUSEMENT QUE JE SUIS LA !!!! »

Puis il ne rajouta rien lorsque la femme continua à se montrer odieuse avec Limay, il pensait que cette dernière arriverait surement seule à se défendre (c’était en fait surtout car il ne voulait pas trop s’y mêler). La dernière phrase le fit pourtant réagir:

"Mais laissez la donc, elle est tellement mignonne lorsqu'elle a des pulsions Lili-channnnn!!"

.

[Paaardonnnnn pour tout ce retard mais beaucoup de boulot ]

Des excuses non mais pour qui se prenait-elle... Jamais Limay n'aurait eu le moindre idée d'en faire si Ayamé ne lui avait pas demandé. Même si elle n'avais absolument pas peur des heures de colles qu'elle pouvait avoir. La jeune fille appricia très fortement que son patron la defende contre cette folle. Même si par la même occasion il la ridiculisait encore plus ....

*Des pulisions, besoin d'apprendre.... non mais j'aurais vraiment tout entendu aujourd'hui vraiment tout ...*

Aucunement motivée par la presence des "hommes" si elle pouvais les appellé ainsi du moins Ayamé qui n'etait sans doute pas le meilleur représentant de la gente masculine selon Limay. Quand à son invité , elle avait du mal à le juger , elle l'appreciait sans plus mais bon il s'averait sans doute etre le plus sain d'esprit du groupe si bien sur on l'execptait.
Après un petit moment elle se decida à faire des excuses, dans le seul but de garder son boulot bien sur . Elle avait pendant un moment laisser un silence peser , et comme si elle venait de se reveiller se tourna vers Raya.

"Toutes mes excuses mademoiselle, mais bon la notion de chaleur est diffenrentes pour tous le monde, à mon humble avis d'élève il est à parfaite temperature... Mais bon si il ne vous plait pas comme ca j'en suis fort desolée. "

Limay n'avait dans son regard aucun signe de regret mais bon personne ne pourait le prouver et puis seule Raya pouvais la voir , alors quoi qu'il puisse arriver elle n'aurait rien à dire. Ou alors elle devrait ensuite subir les critique d'Ayamé ce qu'elle ne devait sans doute pas trop apprécier.
Une fois que Limay fut sur que Raya l'ai bien vu elle se tourna vers son patron un grand sourire innocent sur les levres .

"Que puis-je faire d'autre pour vous contenter patron ? "

Bien, le petit jeu avait assez duré et il commencait a y avoir beaucoup trop de bruits dans la boutique. En gros le chien ne s'amusait plus. Pis même, il s'ennuyait, aussi n'etait il pas necessaire qu'il reste plus longtemps.
Il haussa les epaules, but rapidement son thé sans rien dire et se dirigea vers Ayame en s'arrangeant pour froler la taille de Raya en passant.
Une fois arrivé au comptoir il ecrivit un mot a Ayamé lui donnant rendez vous pour le soir même et disant qu'il allait faire son possible pour inviter egalement Hatori mais qu'il preferait que les demoiselles ne le sachent pas, craignant la rivalité.
La dessus il fit un grand sourire a l'assemblé et un salut commique.

Bien mesdemoiselles, je suis au desespoir de devoir vous quitter si vite mais j'ai un redez-vous important et je ne dois pas être en retard, Akito le prendrait tres mal. Je ne peux donc qu'esperer vous recroiser toutes deux tres bientot afin de profiter a present du soleil de votre présence.

Il parlait des deux mais regardait surtout Raya. Puis, sentant que l'ennui lui faisait perdre même sa verve et que ses discours devenaient laborieux, il salua une derniere fois, fit un signe et un clin d'oeil a Ayamé et partit au Manoir voir Hatori et Akito !

Raya ne répondit pas à Ayamé, décidément, il ne comprenait rien cet imbécile ! Elle le jugea indigne de recevoir une réponse de sa part et se contenta de lui adresser une moue franchement méprisante. Et puis, elle ne voulait pas se brouiller franchement avec lui, en tout cas pas devant Shiguré qui avait l’air très ami avec le couturier et à qui elle voulait plaire.
Mais bon, tout de même, il y avait des limites ! Raya ne put s’empêcher de réagir quand Ayamé parla avec une prétention qui aurait pu, bien qu’elle ne se l’avoua pas, concurrencer la sienne.
Regardant moqueusement autour d’elle, la boutique étant vide mise à part eux quatre, elle dit d’un ton clairement ironique :

Quels clients ?

Il fallait tout de même avouer que sa boutique n’était guère fréquentée…
Raya se força au silence malgré les simagrées du couturiers qu’elle interprétait comme un défi. Si elle s’énervait, elle perdrait beaucoup de son charme aux yeux de l’écrivain, et ça, elle ne le voulait à aucun prix. Elle continua donc de se mordiller discrètement les lèvres, les bras résolument croisés sur sa poitrine, tâchant de ne plus écouter les idioties de ce couturier fou (chose bien plus facile à dire qu’à faire).
La jeune femme sentit toutefois ses joues s’empourprer légèrement de colère contenue quand l’adolescente profita de son manque de répartie pour lui parler sur un ton doucereux après l’avoir ignorée à dessein, comportement odieux pour Raya qui jamais au grand jamais ne se laisserait humilier par une lycéenne !

Il est certain que vous semblez assez échauffée par la proximité de ces messieurs… Cela ne m’étonne donc qu’à moitié que vous n’ayez pas la même notion de la chaleur que moi.

Elle eut sourire carnassier, autant pour la ridiculiser que pour montrer qu’elle ne se laissait jamais marcher sur les pieds. Jamais ! Elle était restée sobre dans sa réplique (en tout cas selon sa notion de la sobriété) devant les deux hommes ; mais ensuite, en passant devant Limay pour faire semblant de reprendre sa tasse de thé, comme pour marquer son pardon, elle dit moins fort, de façon à ce que seule la jeune fille puisse entendre ce qu’elle disait :

J’excuse vos écarts de température aujourd’hui, mais cesser de me provoquer si vous ne voulez pas d’ennuis. De gros ennuis !

La jeune femme but ensuite posément son thé citron, comme s’il ne s’était rien passé, puis reposa la tasse sur le plateau que tenait encore Limay.
Raya se demanda alors ce qu’elle faisait encore là. Elle avait sa robe, elle n’avait absolument plus rien à faire dans cette boutique. Et elle se sentirait tout de même bien mieux loin d’Ayamé… Elle se demandait comment s’esquiver dignement de la boutique, quand elle sentit Shiguré effleurer sa taille en passant près d’elle pour reposer sa tasse. Raya sourit. Elle ne savait pas s’il l’avait fait exprès, mais elle voulait le croire. Et puis, elle n’avait jamais cru au hasard…
Son sourire s’agrandit devant l’au revoir plutôt amusant de Shiguré. Il lui offrait une parfaite voix de sortie ! Et puis, elle appréciait qu’il l’ait regardée en évoquant le plaisir qu’il aurait à revoir les deux filles. Elle se demanda vaguement qui était Akito, mais c’était un nom de garçon, elle ne pensait pas avoir à trop s’inquiéter quant au « rendez-vous » de l’écrivain. Quoique, vu les échanges passionnés qu’il avait eu avec Ayamé… Raya chassa bien vite cette pensée dérangeante, puis dit plaisamment :

Je suis moi aussi au regret de vous quitter. On m’attend chez moi…

Elle ne précisa pas que « on » était son chat, qui devait mourir de faim à cette heure-ci. Elle préférait laisser les autres imaginer qu’elle n’habitait pas seule… Puis elle reprit, s’adressant à Shiguré :

J’espère vous revoir à nouveau, dans un parc, une boutique ou ailleurs… Votre conversation est toujours délicieusement tortueuse…

Sur ce, tandis que Shiguré sortait de la boutique, elle prit sa robe empaquetée, posa la somme requise sur le comptoir, puis, sans un regard ni une parole pour le couturier et son assistante, elle quitta à son tour le magasin, heureuse de respirer à nouveau à l’air libre sans avoir à contenir sa colère ou à faire bonne figure. Se sentant légèrement stressée, elle envisagea de faire un détour pour faire un peu de shopping… Dans de vraies boutiques cette fois !