Crise de nerfs

Il y a des moments ou notre corps echappe totalement a notre controle. Comme si on etait au dessus a le regarder agir. Cette sensation, presque trop rationnelle pour etre humaine est des plus destabilisante. Surtout pour quelqu'un comme Gaeyu qui mettait un point d'honneur a toujours rester maitre de soi.

Et quand, en plus, l'on voit son corps vous echapper et se mettre a trembler tellement que mettre un pied devant l'autre devenait un exploit. Le jeune homme ne su pas comment il reussi a arriver jusqu'a l'infirmerie, mais il fut triste de n'y voir personne.

Il se dit alors que Kana etant la meilleure amie de Mayu et Shouta etant la haut, elles devaient etre ensemble.

De toute facon il n'avait pas besoin d'elle pour prendre un cachet. Il ouvrit, tremblant la boite a pharmacie et prit un somnifere. Il essaya de lire la notice mais ses yeux emplis de larmes brouillaient tout. Il decida d'en prendre deux. Il mit un temps fou a ouvrir le flacon et le renversa dans sa main. Un tremblement de trop et la quasi totalité des pilules atterirent dans sa paume, le reste rejoignant le sol.

Bouche bée, il regarda un instant le tas puis, d'un geste mit tout dans sa bouche et avala le tout, manquant de s'etouffer.
Le pauvre homme n'avait pas un instant eut conscience de son geste. Tout soudainement se mit a tourner puis ce fut le trou noir.

Kana chantonnait joyeusement en revenant à l’infirmerie, elle s’était accordée une pause pour manger un peu. Lorsqu’elle fut arrivée devant la porte, elle remarqua que cette dernière n’était pas fermée ce qui n’était pas habituel.

(Tiens j’étais pourtant sure de l’avoir fermé en partant…)

Elle haussa les épaules, et ayant les mains pleines elle poussa d’un coup de hanche la porte, toujours en chantant gaiement. Son air se perdit dans un cri de surprise lorsqu’elle découvrit le corps inanimé d’un homme en plein milieu de la salle!
Elle lâcha son sac et son reste de repas qui alla s’effondrer sur le sol dans un bruit sourd. Elle se précipita vers le corps inerte.
Elle tourna tant bien que mal l’enseignant et reconnu Gaeyu, qu’elle avait déjà rencontré à de maintes reprises, l’ami de Mayuko. Pour une raison qu’elle ignorait, elle croisait le de moins en moins ces derniers temps.

Elle trouva près de lui une boite vide de somnifères, et comprit ce qu’il se passait. Elle s’en voulut atrocement de s’être accordé une pause, les gens avaient fâcheuse tendance à venir dans l’infirmerie lorsqu’elle ne s’y trouvait pas. Il fallait absolument qu’elle appelle l’ambulance. Elle sortit tant bien son portable et tapa le numéro d’urgence d’une main tremblante. Quelqu’un décrocha. Kana se mit presque à crier dans le combiné. Elle expliqua rapidement la situation et donna l’adresse du lycée.
Puis elle se leva et essaya de soulever le corps du professeur mais sans grand succès. Elle répéta plusieurs fois son nom pour essayer de le réveiller, et dans un accès de panique elle lui tapota sur les joues, rien à faire !

« Toyimi-sensei ?!! »

Puis elle se leva d’un bond et alla dans le couloir pour chercher de l’aide. Elle trouva deux enseignants qui discutaient. Elle leur dit précipitamment :

« Venez m’aider !! Il y a dans cette salle un homme inconscient, il faut m’aider à le transporter sur le lit en attendant les secours !!! »

Puis comme elle voyait que les deux personnes hésitaient apparemment surpris, elle rajouta un vite presque suppliant. Elle retint la femme et lui dit rapidement :

« Allez chercher Shiraki-sensei !! Je crois l’avoir vu dans le deuxième étage ! Dites lui que c’est urgent !!! Et ramenez la ici !!»

Elle retourna vite dans la salle à la suite de l’enseignant restant, qui l’aida à porter l’homme. Elle eut un regard inquiet en direction de la femme qui s’éloignait en courant, se demandant comment allait réagir son amie à la vue de Gaeyu, gisant sur un lit.

Mayuko venait de réprimander des élèves qu’elle avait surpris en train de fumer lorsqu’une de ses collègues vint la trouver à bout de souffle. Apparemment, la pauvre femme venait de retourner tout le lycée pour la trouver. Un peu perplexe, Mayu se demanda avec un sourire ce qui lui valait un tel honneur. En écoutant la messagère, la jeune femme perdit quasi instantanément son sourire joyeux et son visage se décomposa. Aussitôt, elle fila à toute vitesse vers l’infirmerie, faisant fi de l’interdiction de courir dans les couloirs.

Elle arriva à l’infirmerie et passa la porte dans un dérapage mal contrôlé qui faillit finir dans le décor. Essoufflée, elle se laissa tomber sur une chaise afin de reprendre sa respiration. Ses yeux venaient de découvrir son ami étendu sur un lit, le teint blafard ! Cette vision causa un choc à la jeune femme. Jamais elle ne l’avait vu dans un tel état. Au fond d’elle-même, elle se sentit un peu coupable. Elle se mordit la lèvre pour ne pas pleurer et tremblante, elle s’approcha du chevet du jeune homme. Délicatement, elle lui saisit la main et demanda d’une voix à peine audible à Kana.

Qu’est-ce qui s’est passé, Kana ? Que lui est-il arrivé ? J’espère tout de même que tout cela n’est pas de ma faute !

Et les larmes durement retenues se mirent à couler silencieusement.

Un tourbillon noir envahi soudain le professeur. Ce n'etait pas désagréable cette sensation de tourner, comme suspendu dans les airs, sans vraiment tomber, ni flotter, ni voler, juste tourner, tourner, et tourner encore. Un peu comme lorsque l'on se rend compte que l'on est en train de s'endormir mais multiplié par dix..

Gaeyu ne se rendit pas compte qu'il etait tombé sur le sol, perdu qu'il etait dans ses sensations mais il n'etait pas encore totalement inconscient. Il entendait Kana, mais n'arrivait pas a lui répondre. Il n'en voyait pas l'utilité en fait, vc'etait si agréable ce lieu, si calme, pas de sentiments, pas de douleurs, pas de pensées, rien, un tourbillon de neant.
Il entendit egalement Mayuko qui parlait mais les mots n'arrivaient pas jusqu'au cerveau. A elle aussi, il ne savait pas ce qu'il devait dire, mais la douleur le rattrapait tandis qu'il l'entendait parler.

Pour l'eviter, il s'enfonca plus profondement encore dans le tourbillon protecteur. Mais pendant une seconde, la douleur le frappa de plein fouet et ses mains se contracterent avant de redevenir inertes.

Kana toujours à coté du lit, vit apparaître une Mayuko inquiète et affolée, qui alla droit s’asseoir sur une chaise, prenant la main du malade. Kana s’approcha de son amie, elle toujours debout, la mine soucieuse. Elle se demandait combien de temps prendrait l’ambulance pour arriver, et essayait de calculer dans sa tête à combien de distance se trouvait l’hôpital. C’est à cet instant que son amie lui demanda d’une voix faible ce qui c’était passé. Elle jeta un regard à la boite de somnifères vides, ainsi qu’aux quelques gélules restantes qui jonchaient à présent le sol. Elle soupira avant de répondre :

« Quand je suis arrivée, il était déjà par terre…Il a vidé presque entièrement la boite de somnifères Mayuko !! Et quelque chose me dit que ce n’est pas par accident ! "

Elle remarqua les larmes de la jeune femme et s’accroupit près d’elle avant de lui dire tout doucement :

« Mayuko…sais tu ce qui l’aurait poussé à agir ainsi ? Je sais que tu le connais bien, tu dois avoir une idée … »

Puis elle repensa à la phrase qu’elle venait de lui dire. Pourquoi « ma faute » ? Mayuko avait elle avoir quelque chose avec la tentative de suicide de Gaeyu ? Ou était-ce tout simplement pour exprimer sa détresse et la tristesse qu’elle pouvait avoir en voyant son ami ainsi ? Kana n’osa pas le lui demander et se contenta de dire :

« Ne t’inquiète pas, je suis sure que tout va bien se passer ! »

Elle n’était pas totalement convaincue, mais tenait à rassurer du mieux qu’elle pouvait Mayuko, comment ce serait elle comporté elle-même si il avait s’agit de son amie étendue sur le lit ? Elle ne voulait pas l’imaginer et préféra chasser cette possibilité de sa tête.
Après tout, peut être que Gaeyu avait une chance de s’en sortir. Tout dépendait à présent du temps que prendrait les secours pour arriver, et de la volonté de l’homme.

Mayuko baissa davantage la tête à l’énoncé de la boite de somnifères. Plus elle y pensait, plus il lui semblait clair qu’elle était la seule fautive du malheur de son ami. Même les paroles pleines de réconfort de kana ne parvinrent pas à dissiper le doute qui s’était installé en elle. Elle serra un peu plus la main de Gaeyu comme pour lui signifier qu’elle était là. A ce moment là, elle ressentit comme une légère crispation de la main qu’elle tenait. Cela lui mit un peu de baume au cœur et elle reprit courage. Elle s’arrêta de pleurer, se pencha doucement vers le visage endormi et déposa un tendre baiser sur sa joue en murmurant :

Accroche-toi Gae ! Je t’interdis de me laisser tomber ! J’ai vraiment besoin de toi !

Puis elle se rassit sans la cher la main du professeur et tourna un regard coupable vers Kana accroupie à ses côtés. Elle prit une profonde inspiration et débita d’un seul trait à mi-voix.

Il y a une semaine de ça, j’ai rompu avec lui lors de notre escapade à Okinawa. J’ai essayé de lui annoncer ça le plus délicatement que j’ai pu mais il l’a très mal pris. Ce qui ne m’étonne pas en fin de compte. Je ne sais pas ce qui a été le plus terrible pour lui. Le fait que je le plaque ou le fait que je sorte avec Shouta à présent.

Elle écrasa une larme qui menaçait au coin de l’œil.

Dis moi kana, suis-je réellement si mauvaise que ça ? pour quoi je blesse tous ceux qui m’approche ?

Elle hoqueta et se remit à pleurer silencieusement. Elle s'en voulait du mal qu'elle lui avait fait. Après tout ce qu'il avait enduré pour elle, elle se trouva une drole de façon de le remercier.

(Gae ma demandé de sauter son tour, il a plus grand chose à dire le pauvre :p)

Kana, observant la scène, eut un petit sourire lorsqu’elle entendit les paroles d’encouragements de son amie. Cette dernière se faisait beaucoup de mouron pour Gaeyu, c’était évident, et lorsqu’elle entendit quelle en était la raison, Kana fronça des sourcils. Elle s’était arrêtée à l’histoire avec Gae, et n’était pas au courant de la rupture de Mayuko, encore moins de sa nouvelle relation avec le professeur de mathématiques. Elle avait déjà rencontrée (bien que très rapidement) l’homme en question, et il n’apparaissait pas comme un être vraiment stable, elle se demandait si c’était le meilleur parti pour quelqu’un comme Mayuko.
Kana ne désirait pourtant pas se mêler des histoires de cœur de son amie, et c’est pour cette raison qu’elle ne donna pas son opinion sur ce point la !

« Mais.. Pourquoi ? Pourquoi ne m’a tu pas dis que tu avais quitté Gaeyu ? »

Puis elle réfléchit quelques instants. De son côté, l’état de l’homme ne paraissait pas s’aggraver, bien qu’il ne s’améliorait pas pour autant ! Kana pressa le bras de la jeune femme lorsqu’elle entendit la dernière phrase qu’elle prononça :

« Je ne sais que très peu de chose sur cette histoire, mais je ne pense pas que tu sois à l’origine de tout cela. Gaeyu t’aime beaucoup, il aurait surement comprit que tu veuilles le quitter, si tu lui as donné des raisons… enfin je ne le connais pas non plus très bien, c’est surtout toi qui m’en a parlé, mais…il n’aurait pas essayé de se suicider, juste pour la simple raison que tu l’as quitté… »

Elle fit une pause.

« Non, la raison doit être autre part…Depuis quand ne l’as-tu pas vu ? Qui est Fukuda-sensei à ses yeux ? Il ne l’aime pas ? Pardonne moi Mayuko si je me mêle de ce qui ne me regarde pas, mais je n’aime pas te voir ainsi, j’aimerais tellement pouvoir t’aider… »

Elle baissa la tête, ne sachant qu’ajouter. Elle connaissait Mayuko depuis tellement longtemps, elle avait toujours été là pour elle, elle avait toujours écouté ses propres problèmes, elle lui avait apporté son aide. Quel genre d’amie serait-elle elle-même si elle ne voulait pas la soutenir en retour?
Elle leva la tête entendant du raffut à l’extérieur. Certains élèves s’étaient regroupés voyant l’agitation générale dans le couloir. Kana alla rapidement fermer la porte avant de revenir près de Mayuko.

Mayuko continuait à pleurer à torrent. Son visage était littéralement inondé de larmes ! Sans lâcher la main de Gae qu’elle pressait de plus en plus fort, elle posa sa tête contre les couvertures ne sachant plus comment réprimer l’angoisse qu’elle sentait monter en elle. A présent, elle en était sure ! Tout était de sa faute ! Il lui fallut quelques instants pour reprendre un semblant de contrôle sur elle-même et elle répondit à Kana entre deux hoquets.

Je suis désolée, Kana ! Tout s’est passé si vite que j’ai oublié de t’appeler…et puis, j’étais tellement bien avec Shouta que je n’ai pas mesuré la portée de cette décision et les répercussions que cela allait apporter. Je suis vraiment lamentable !

Elle releva le visage et s’essuya à la va-vite dans sa manche. Puis, son regard se posa à nouveau sur son ami et son angoisse la reprit. Elle déglutit avec difficulté et articula péniblement.

Shouta et Gae se détestent, tu sais ! C’est comme le jour et la nuit. Quand je pense que tout a commencé par cette stupide conversation sur le toit !

Elle soupira et avoua presque à contre cœur et d’une vois si basse qu’elle se demanda si kana l’entendait.

J’en viens presque à regretter d’être montée là-haut ce jour-là ! En même temps, si je ne l’avais pas fait, je n’aurais pas fait plus ample connaissance avec Fukuda-san mais au moins Gae serait toujours avec moi.

Elle se leva pour aller prendre un verre d’eau mais l’émotion était telle que ses jambes refusèrent de la porter et elle dut prendre appui sur le mobilier pour faire à peine quelques pas. Le froid pratiquement glacé du liquide lui fit grand bien, le faisant reprendre pieds avec la réalité. Elle inspira à pleins poumons et retourna auprès du malade. Elle saisit à nouveau la main délicatement.

Je t’en prie Gae ! Pardonne-moi ! Si quelqu’un doit mourir, ce n’est absolument pas toi, mon très cher et tendre ami ! Non, si une personne doit disparaître, ce doit être moi ! Je mérite amplement d’être punie pour tout le mal que je t’ai fait ! Alors, s’il te plait, ouvre les yeux !

Les mots n'avaient plus aucun sens. Il les entendait sonner autour de lui, il les voyait ecrits devant ses yeux, succession de symboles sans queue ni tête qui venait deranger la quietude qui le saisissait. Il avait ete si fatigué ces derniers temps. Il ne pouvait dormir et quand par hasard il y arrivait c'etait pour se reveiller plus fatigué encore.

La ou il etait par contre c'était le calme plat, la douce torpeur du neant. Et c'etait tellement reposant. Pourquoi ces lettres, pourquoi ces dessins, ces signes, ces sons revenaient ils le tourmenter ? Et cette couleur dans son univers noir et blanc. Ces traits qui s'entrecoisent, ce mot.
Il se forca a le lire, c'etait comme deplacer un bloc de béton, comme vouloir passer a travers un mur. Il n'y arrivait pas... Ma----yu-----ko. Qu'est ce que cela signifiait ? Pourquoi ce mot brillait il plus que les autres ?

Sur le lit, Gae, bougea legerement la tête et laissa passer un tres leger gemissement. Cela faisait si mal. L'autre lieu etait mieux, on y souffrait pas mais ce mot de lumiere l'empechait de dormir, il voulait fuir. Fuir ce mot et ce qu'il representait. Et surtout se fuir lui-même. Une main onirique apparu hors du tourbillon. C'etait la sienne, il le savait.

Etrange de se voir se battre...car Gaeyu se battait a présent pour sortir de cet etrange tornade qui l'entrainait toujours plus profond. Il se battait mais n'etait il pas trop tard ?

Un voile de tristesse passa sur le visage de Kana. Les pleurs de son amie l’embarrassait, elle ne savait pas comment réagir face aux paroles de Mayuko. Elle lui répondit tout de même avec inquiétude :

« Tu n’as pas à t’excuser, j’aurais du passer te voir depuis longtemps ! C’est juste que j’avais beaucoup de travail dernièrement, tu n’as pas à te sentir fautive ! »

Puis son amie s’essuyant les yeux, lui parla avec peine d’une certaine histoire de toit, que Kana ne chercha pas à comprendre dans sa totalité. Rien que de savoir que Toyimi et Fukuda ne s’aimaient pas expliquait bien des choses ! Dans quel pétrin s’était fourrée son amie ?
Kana baissa les yeux, muette. Elle ne savait que répondre à Mayuko, elle ne comprenait pas sa manière d’agir.

Elle regarda la jeune femme se lever pour aller chercher un verre d’eau, la fixant du regard, ayant peur de la voir s’écrouler d’un moment à l’autre. Elle réussit à revenir, Kana en profita pour se lever. Elle rajouta :

« Mayuko…je ne sais pas quoi te dire…je t’avoue que je ne comprends pas tout ce que tu as fait, mais je suis de tout cœur avec toi, et je ne te laisserais pas penser de telles choses, donc si je peux t’aider de n’importe quelle manière… je le ferais.. »

Elle risqua un sourire, et entendit le jeune homme gémir sur le lit. Elle s’approcha de lui et le regarda tristement, avant de s’écrier :

« Mais que font les secours !!? »

Mayuko continuait à fixer des yeux le pauvre Gaeyu allongé sur le lit de l’infirmerie. Elle écoutait néanmoins son amie qui essayait de la réconforter comme elle le pouvait. Elle aussi commençait à se demander quelle mouche l’avait piquée récemment. Pourquoi diable avait-elle plaqué son ami pour son collègue, elle avait beau tourner et retourner la question dans sa tête, elle ne trouvait pas la réponse. Elle sentit à nouveau sa gorge se nouait et ses yeux se mirent à lui piquer de manière alarmante. C’est alors que Gaeyu se mit à gémir la tirant de sa prostration. Elle redressa vivement la tête, les yeux pleins d’espoir.

Gae ? Tu m’entends, c’est moi, Mayu ! Je t’en prie, dis moi quelque chose ?

C’est alors qu’il eut un brouhaha provenant du couloir menant à l’infirmerie. On toqua doucement à la porte. Mayuko vit kana se lever et allait ouvrir. Deux hommes entrèrent transportant une civière. Les secours étaient enfin là ! Il transvasèrent délicatement le jeune homme sur le brancard et repartirent vers l’ambulance qui les attendait dans la cour ! Mayuko les regarda partir puis elle s’effondra contre l’épaule de son amie Kana.

[Edit Gae :suite pour qui veut a l'hopital]