Soren, terminale

Nom: Shetowa
Prénom: Soren
Surnom: /
Sexe: masculin
Métier/Niveau d'études: terminal
Âge: 18 ans

Mère (remplir même si elle est décédée, svp): Mia Shetowa
Père (remplir même s'il est décédé, svp): inconnu
Frère(s) et soeur(s): ?
Autres parents: inconnus
Enfant(s): /

Taille: 1m77
Poids: 60 kg
Couleur et coupe de cheveux: noirs, coupés court
Yeux: bleu-vert, délavés, d’une teinte extrêmement claire
Teint de peau: plutôt bronzée

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Soren a les cheveux d’un noir de jais qui caractérise les japonais de pure souche , qui lui donnent un air de garçon ténébreux (ce qui n’est pas pour lui déplaire, d’ailleurs !). Mais ce qui frappe quand on le voit, ce sont ses yeux glacés, qui paraissent trop clairs, trop lumineux pour être naturels. Sa mère ayant les yeux marrons, il en est réduit à supposer qu’ils lui viennent de son père, mais il ne l’a jamais vu, et Mia ne lui parle jamais de lui. Pour le reste, il est plutôt grand, élancé, avec de longues mains. Son allure décontractée le fait passer pour un adolescent secret et rêveur.

Habitudes: Soren habite depuis depuis qu'il a 18 ans dans une pension pour garçon, ce n'est pas vraiment du luxe, cependant cela lui convient à merveille, tout plutôt que de retourner au foyer !

Passe-temps: Soren lit beaucoup, et passe le reste de son temps à rêver.

Personnalité: (qualités, défauts, phobies, etc) Soren est un garçon que l’on s’accorde à trouver sympathique et ouvert, mais indubitablement étrange et incompréhensible. Il est souvent perdu dans des rêveries que personne ne parvient à imaginer, et est en fait assez détaché du monde extérieur. Mais cela ne le rend pas faible et manipulable pour autant, au contraire, c’est une véritable tête de mule, obstinée et entêtée ! S’il a décidé quelque chose, bien malin qui arrivera à l’en dissuader. Son caractère est donc assez fort, il s’énerve rarement mais lorsque cela arrive, mieux vaut ne pas être dans le coin. C’est en revanche une personne très attachante, et tendre avec ceux qu’ils aiment. De plus, le manque d’affection lié à l’étrangeté de la « famille » avec laquelle il a grandi lui a laissé une marque pour le moins étrange : en effet, Soren tombe régulièrement et excessivement amoureux. Ses passions ne durent pas, mais on s’en souvient tant il est persévérant et audacieux, même quand ce n’est pas réciproque ! Il est aussi extrêmement curieux. Enfin, il est claustrophobe et ne supporte donc pas les espaces clos...


Histoire: (au moins 10 lignes, svp) Soren a grandit seul avec sa mère, qui gagnait laborieusement leur vie en travaillant comme serveuse dans un bar.
Il n’a jamais connu son père. A chaque fois qu’il questionnait sa mère à son sujet, elle le regardait d’une façon étrange et lui répondait : « Tu n’as pas de père. Il n’existe pas, il ne peut pas exister ». Et elle répétait ces mots deux ou trois fois à voix basse, comme pour s’en convaincre elle-même. Souvent aussi, elle ne répondait rien et l’observait des pieds à la tête, avec une sorte d’inquiétude croissante, puis le serrait brièvement dans ses bras et paraissait alors soulagée, comme si des craintes s’étaient révélées infondées.
Mia Shetowa était une femme à la santé fragile, autant physique que mentale. Quand Soren eut atteint l’âge de 10 ans, il se rendit compte que sa mère n’était plus capable de s’occuper de lui. Elle sombrait à longueur de journée dans un état somnolent, dû aux nombreux médicaments qu’elle ingurgitait pour oublier sa dépression. Elle ne travaillait plus, et la famille tomba bientôt dans le plus grand dénuement. Soren parvint à cacher la maladie de sa mère pendant 1an. Il ne voulait pas qu’on les sépare, qu’on mette sa mère dans un hôpital. Parallèlement, il savait qu’il ne s’en sortirait pas tout seul : parfois, sa mère avait des crises de folies et ne le reconnaissait pas. Finalement, une voisine qui avait remarqué que depuis quelques temps des cris étranges s’élevaient de la maison avertit les services sociaux. Sa mère fut internée dans un hôpital, et Soren placé dans un foyer.
Dès la première seconde où il y mit les pieds, Soren détesta cet endroit. Ses murs décrépis avec de rare fenêtres, ses orphelins maigres et déprimés, ses tuteurs fatigués et indifférents. Il fit de nombreuses fugues. Finalement, un de ses tuteurs, excédé, l’avait enfermé pendant une journée entière pour le calmer. Soren se souvenait encore parfaitement de cet endroit clos, sans aucune ouverture. Et noir, tellement noir… Il se souvenait de l’angoisse aussi, de la peur, de la panique, de la terreur qui s’infiltrait dans chaque fibre de son corps… Il se souvenait des hurlements vains qu’il avait poussé, des coups de poings qu’il avait donné contre la paroi, des papillons noirs qui dansaient devant ses yeux, jusqu’à l’envahir complètement et… Il s’était réveillé sous les yeux inquiets du tuteur. C’est ainsi que naquit sa claustrophobie.
Par la suite, Soren ne tenta plus de s’enfuir mais se referma complètement sur lui-même. Il se sentait enfermé, et cela assombrissait son caractère : étant claustrophobe, il ne supportait plus cette sensation. Il n’aimait pas l’orphelinat, il n’aimait pas l’école, il n’avait pas d’amis. La seule chose qui le consolait, c’était de faire de longues promenades silencieuses pendant lesquelles rêvait d’une autre vie. Il rendait souvent visite à sa mère à l’hôpital. Son était variait selon les périodes, parfois elle l’accueillait avec une joie qui lui réchauffait le cœur, d’autres fois elle l’écoutait distraitement raconter sa vie mais ne l’entendait pas, d’autres fois encore elle ne le reconnaissait pas et le jetait à la porte en lui lançant tout ce qu’elle avait à portée de main. Les médecins disaient qu’elle avait subi un grave traumatisme, et que la seule chose que l’on pouvait faire était de bien l’entourer et de lui administrer des calmants quand elle entrait en crise. Soren ressortait souvent déprimé de cet hôpital. Il se demandait ce qui avait pu causer un tel traumatisme à sa mère, et pensait parfois qu’il s’agissait de sa propre naissance.
A l’âge de 14 ans, il tomba amoureux pour la première fois, et on peut dire que cela eut un effet positif sur sa personnalité : il se tournait désormais plus vers les autres et se montrait plus extraverti. Après cela, il eut de nombreuses aventures amoureuses, pas toujours partagées. A 18 ans, ne supportant plus le climet du foyer, il intégra une pension pour garçons. Il se sentit libéré et devint beaucoup plus sociable, bien que toujours aussi rêveur. Il va toujours rendre visite à sa mère, bien qu’il n’y ait aucun changement dans son état. Pour le moment, il accumule les petits boulots le week end pour pouvoir payer ses frais scolaires et personnels, son but est donc de bien travailler en terminale au lycée Kaïbara pour avoir un travail stable et bien payé le plus vite possible. Il n’a pas d’idée ou d’envie précise pour son avenir, il se contente de suivre le cours de la vie comme elle se présente à lui…