Récréation

Limay n'avait pas du tout prevu cette claque,elle ne reagit même pas .Elle avait mal certes mais elle se sentit vexée , humiliée mais elle restait fiere d'elle,elle avait reussi à faire craquer cette prof elle connaisait maintenant ses points faible.Elle ne pleura pas et ne repondu à aucun des autres profs elle regardait froidement . Limay alors se mit à rire doucement,elle venait de se demander qui etait l'eleve qui etait la prof.Elle se raprocha des d'elle ignorant l'ordre de Gae.

Merci pour cette proposition d'infirmerie mais je me sens bien même si j'aurais bien aimé profité de la presence si amicale de mon cher professeur de mathématique mais je pense que ce n'est pas la ma place pour le moment.Mais même si je sais que c'est très impolie de ma part et je m'en excuse d'avance j'aurais aimé avoir une reponse à ma question madame!Si bien sur vous y consenter et que vous vous souvenez de la dites question sinon je peux la reposer.Avez vous confiance en Toyimi-Sensei?

Elle ne savait pas ce que ca donnerai mais cette claque lui donnais un legers avantage car maintenant il ne pourrait lui infliger aucune grosse sanction ce qu'elle avit au depard redouté. Mais là la donne etait changé,et elle avait une bonne carte en main,elle ne prevoyait de s'en servir que si cela tournait vraiment trop mal c'est à dire le renvoi car les heures de colle ne lui faisait pas peur.Elle ne dirait sinon rien pour cette claque car cela n'avancerai à rien et puis ce n'etait pas son genreles coups bas .

Gaeyu s'énerva! Cela eut pour effet de donner un coup de fouet à Mayu. Jamais encore, elle ne l'avait vu dans cet état et ne comprenait pas vraiment le raison de cet agacement qu'il manifestait. Elle reprit rapidement ses esprits, s'essuya les yeux et arbora une stature digne. A la manière de son ami, elle durcit son regard et bloqua ses émotions. alors quand Limay reposa sa question au sujet de Gae, elle ferma les yeux pour se détendre et répondit le plus naturellement possible à la jeune fille.

"Votre question n'a aucun sens en ce qui me conserne! Sachez que depuis le temps que je connais Toyimi-senseï, je ne me suis jamais au grand jamais posée ce genre de questions. Je laisse cela aux gamines de votre âge!"

A cet instant, Shouta décidé d'en rajouter une couche. Mayuko sentit se bonnes résolutions fondre comme neige au soleil. Ses battements de coeur s'accélérèrent et elle se mit à avoir des suées.

"Fukuda! Pour les leçons de morale, vous repasserez, d'accord! Il me semble que, l'année dernière , vous avez un blâme pour un comportement peu exemplaire avec l'une de vos élèves, non?"

Puis, ignorant la réponse, elle se tourna vers gaeyu en lui souriant tristement. Son sourire disait qu'elle était désolée de s'être donnée ainsi en spectacle et lui demander pardon pour avoir gacher à nouveau ces précieux instants qu'ils passaient ensemble!

Shouta était complètement effacé. Sa période de « j’embête le monde » était révolue pour le moment. Il se contenta de regarder derrière les autres professeurs, comme si la cour vide était tout à coup très intéressante. Il ne regardait même plus les autres personnes présentes et il sentait ses yeux se fermer d’eux même.
C’était sûrement à cause de ses somnifères qu’il prenait chaque nuit. Lorsqu’il était dans cet état il était généralement impossible de tenir une conversation avec lui.
Il ne broncha donc pas le froncement de sourcils de Gaeyu, ni ses paroles , le professeur commençant à s’énerver.
Il n’entendait à présent que des bribes de sons :

« Fukuda-se… …..conduire Gaet..….. et vous resterez … elle pour ….sou..enir... »

Il regarda avec un regard sans expression, le visage livide, les membres ballotants le professeur de japonais et ne répondit rien, semblable à un trépassé.
Puis ce fut au tour de la jeune fille de parler, et sa voix criarde et forte agaça au plus haut point Shouta, qui sentait ses oreilles grésillées.

Merci ….d'infirmerie mais je ….profité de la ….professeur de mat….que mais je pense que ce n'est pas la ma place pour ….question madame!Si bien sur vous y cons…ter et que vous vous s…enez de la dites question sinon je peux …en Toyimi-…ei?

Il se prit la tête dans ses mains, bien trop d’informations et de mots entrants dans son crâne et dit à voix basse :

« Qu’elle se taise !.... »

Il commençait à voir flou et se demandait qu’elle en fût l’origine. Peut être était-ce à cause de cette drogue qu’il avait recommencé de prendre depuis quelques temps, alliée aux traitements médicaux qu’il prenait sans respecter les doses prescrites. Oui cela devait être sûrement ça !
Il regarda le visage de Mayuko étrangement vague, les contours imprécis lui donnaient la nausée.
Apparemment elle lui parlait, mais à présent c’était à peine si il entendait ce qu’elle lui disait.
Il dit cependant, ignorant la question :

« Oui… »

Puis il s’appuya plus fort sur Gaeyu pour ne pas tomber à terre. Il regarda de ses yeux fous, les trois personnes présentes qui devaient sûrement le regarder mais resta tout de même sur ses pieds, il lui restait assez de force pour pouvoir marcher.
Il savait que cette léthargie éveillée allait se dissiper sous peu, mais s’en inquiétait car la dernière fois que cela lui était arrivé cela avait très mal terminé.

De plus en plus surpris et de plus en plus enervé, Gaeyu se demandait quand ce cauchemard allait bien vouloir se terminer. Il n'en pouvait plus. Il regarda la cour se vider avec la satisfaction de voir au moins un de ses ordres executé. La question de Limay failli le faire sortir de ses gonds. Il ne se retint qu'avec peine.

Ce n'etait pas une proposition Mademoiselle, c'etait un ordre.

Il craignait également la réaction et la réponse de Mayuko mais celle-ci reussi a se controler. De plus la réponse lui mit du baume au coeur. Apres tout, Mayu et lui se connaissaient depuis toujours.

Il allait tempeter de nouveau lorsqu'il sentit que le professeur de Mathématique s'appuyer plus lourdement sur son epaule. Il avait les yeux dans le vague et semblait vraiment pas bien.

Il se passa la main sur le visage comme pour s'assurer qu'il etait malheureusement bien reveillé. Il ne pouvait pas laisser Fukuda ici, il ne pouvait pas laisser Mayu seule avec Limay, ni avec Shouta, ils ne pouvaient pas se deplacer a 4 ce serait ridicule et il ne voulait pas prendre seul la responsabilité des deux dingues...

Pourtant il allait bien falloir prendre une descision...quelle qu'elle soit...

Fukuda, que vous arrive t-il ?

Limay etait totalement detabilisez, aucun de ses plans ne marchaient ses protections tombaient les unes après les autres. Elle n'avait envie que d'une chose aller voir Aka et se planter dans ses bras,mais elle resista à l'envie de la faire . Elle devait gardé un minimum de fierté face aux professeur. Et l'ordre que Gaeyu lui intimait l'arrangeait au final. Mais le professeur de mathématique reagissait bizzarement, meme pour un professeur de maths.Elle ne souriait plus bien au contraire,son visage semblait crispé.

Elle regarda dans le vide,Limay contrairement ne savait pas reagir quand les personnes allaient mal. Elle regarda donc dans le vide sans faire un seul mouvement,elle etait comme figer. Elle avait preque peur mais n'oserait jamais l'avoué. Elle detestait cette sensation d'inutilité,cela lui faisait perdre tout ses moyens .Elle se reveilla pendant un cour instant pour regarder les profs autours d'elle. Elle ne jouait plus,Limay vait l'air anxieuse. Cette situation la stressait,elle aurait amié fuir mais ses pieds etaient comme fixé dans le sol . Elle ouvrit la bouche pour parler.

"Je euhh je...oui.. je euh... desolé ."

C'etait tout ce dont elle etait capable, sa voix etait differentes plus naturel beaucoup moins assurée preque tremblante. Elle ouvrit de grand yeux mais ne bougea pas ,elle sentait son corps si lourd. Elle tenta un mouvement mais perdi legerement l'équilibre,elle se rattrapa néanmoins avant de tomber. Elle luttait pour ne sois fuir car le prof lui faisait vraiment peur. Limay n'avait pas peur de grand chose mais des gens qui n'allait pas bien et où elle ne pouvait rien la terorisait,pour cela elle etait bien differente de Aka qui savait toujours comment réagir dans ce genre de situation.Elle retint ses larmes.

Dès qu'elle comprit que cet agaçant professeur se sentait mal, Mayuko réagit sans tarder. Elle l'attrapa par un bras et intima l'ordre à Gaeyu de faire de même avec l'autre. Puis elle se retourna vers Limay.

"La récréation est finie, jeune demoiselle! Avant de retourner en classe, je vous demanderais de bien vouloir passer par la salle des professeurs et avertir quelqu'un que Toyimi-sensei, fukuda-sensei et moi même ne pouvons pas assurer nos cours pour le moment et que nous nous rendons pour l'heure à l'infirmerie."

Ensuite, elle fit un signe de tête pour lancer le signal du départ en direction de l'infirmerie. Ils se mirent à avancer lentement car Shouta était pratiquement incapable de mettre un pied devant l'autre et ses deux collègues devaient pratiquement le porter. Ils parvinrent enfin à sortir de la cour et se dirigèrent vers les escaliers menant au local de l'infirmerie.

Shouta avait du mal à voir ce qu’il se passait, et pendent un instant qui lui parut durer une seconde, il semblait comme absent, bien que ses yeux fussent grands ouverts !
Il sentait quelqu’un l’empoigner mais trop faible il ne pu faire qu’un vague geste de rejet.
Il détestait se sentir aussi faible d’autant plus lorsque s’autres personnes qu’il considérait comme moindre se sentaient obligés de l’aider !
Pour sa part, il ne comprenait pas pourquoi les deux professeurs se sentaient forcés de l'assister à marcher, pourquoi est-ce qu’ils ne le laissait pas seul, dans la cour, pour aller donner leur cour, alors que lui avait été si odieux avec eux.
Etait-ce de la pitié ? Si c’était le cas, il pouvait bien s’en passé de leur pitié, il n’avait pas besoin qu’on l’aide.

Puis, le temps que les deux professeurs emmènent l’homme jusqu’à la cage d’escaliers, Shouta ne vit plus rien et son esprit se brouilla, plus aucun son ne venait jusqu’à lui. Seulement un trou noir, il comprit qu’il s’était évanoui.

Puis, de milliers d’images se bousculèrent dans sa tête, il se revit à 14 ans, le cri d’un petit garçon se fit entendre, il se voyait en train de le frapper.. Mais déjà les images se brouillait, il avait à présent 16 ans, le visage de Raya se dessina lentement seule une phrase résonnait sans cesse : Tu n’as aucun cœur…Puis un sourire, celui de sa demi sœur, imperturbable et dur. Shouta aurait bien voulut la frapper elle aussi mais déjà, un autre souvenir venait jusqu’à lui.
Il devait avoir dans la vingtaine d’année, la drogue circulait ce jour là, l’alcool aussi, dans cette rue sombre de cet ancien quartier. Il revit plusieurs visages mais un seul apparut nettement.
C’était elle, cette fille. Deux yeux noirs doux, rieurs. Puis sa voix, qui l’appelait. Puis, ce jour ce jour où il avait tué.
« J’attends ton enfant… » Cette simple phrase qui avait déclanché la colère de Shouta. Il voyait a présent des images tantôt nettes tantôt floues : Ses mains qui prenait lentement une planche de bois, ses coups de pieds, ses cris, ceux de la fille, et puis son regard, son regard suppliant et effrayé… « C’est ton bébé..ton bébé ! », du sang sur ses mains…
Puis plus rien.

Shouta se réveilla d’un coup juste le temps de voir ou il était, et déjà se leva d’un bond et se plaqua contre un mur, le visage en sueur, ses yeux roulants dans leurs orbites. Il respirait avec force, et se raccrocha au mur. Pourquoi avait-il revu tout cela ? Il avait tellement bien réussit à chasser tous ces souvenirs de sa tête, mais ils revenaient sans cesse.

Comme il voyait les deux professeurs près de lui il leur dit sans se contenir, en hurlant :

« LACHEZ MOI VOUS M’ENTENDEZ ? LAISSEZ MOI TRANQUILLE ! SI C’EST PAR PITIE QUE VOUS M’AIDEZ JE TROUVE CELA TOTALEMENT IDIOT ET INUTILE ! »

Puis se tu quelques instants, sentant sa tête recommencer à tourner. Il dit plus calmement :

« Je vais bien … vous pouvez aller rejoindre vos Chers élèves ! »

Puis, prenant toutes les forces qu’il lui restait, il passa devant Mayuko et Gaeyu et poussa brutalement de l’épaule la jeune femme en disant :

« Poussez vous !!! Je n’ai besoin de personne vous m’entendez ?? de PERSONNE !! »

Puis il voulut courir au plus loin, mais après quelques foulées, il s’écroula dans le couloir, des larmes de colère lui brûlant les joues, repentant toujours cette même phrase :

« De personne….j’ai besoin de personne .. »

[Serais-je inspiré aujourd'hui? ]

Obeissant sans discuter a son amie (et bien qu'il ait plutot envie de laisser cet arrogant abrutit dans sa vase), Gae prit Shouta par le bras et le "porta" jusqu'a l'escalier menant a l'infirmerie. Il ne pensait plus du tout a Limau, qui, apres tout, aurait du rentrer avec les autres et ne s'en préoccupait pas. Il etait simplement concentré sur sa tache de transporteur.
Tout allait bien, Shouta ne bougeait pas et ne leur posait pas de problemes comme le professeur l'avait d'abord craint, mais tout se gâta dans les escaliers. Le professeur se reveilla et se mit a hurler.
Le premier reflexe de Gae fut de se mettre devant Mayuko pour la proteger. Il regarda tres froidement Shouta.

Je ne le fais pas par pitié mais par devoir. Pour ne pas traumatiser les eleves.

Mais autant parler a un mur. Il se remit a marcher, arrivant a bousculer Mayu avant de s'ecrouler a nouveau dans le couloir.
Exterieurement impassible mais bouillant de colere au fond de lui, Gae ne fit pas un geste pour sauver le malade. Il se borna a rester la a le regarder se tourner lui-même en ridicule. De toute facon il ne pouvait l'aider tant que l'autre refusait de l'aide, sinon cela allait devenir violent...et Gae detestait la violence physique.

Qu'est ce qu'on fait ? Tu vas chercher le medecin pendant que je le surveille ? Ou on le laisse la comme il le demande ? Parce que je nous voit mal le transporter a l'infirmerie s'il s'y refuse. A nous deux nous n'en auront pas la force.

Il se tourna, interrogatif, vers MAyuko qui semblait mieu savoir que lui ce qu'il fallait faire.

Mayuko frotta son épaule endolorie par le coup de Shouta. Hors de question qu'elle s'approche de lui une nouvelle fois. s'il voulait crever et bien qu'il crève! Elle regarda Gaeyu.

"Tu restes ici avec lui et tu fas en sorte sue personne ne s'en approche avant mon retour. Moi, je cours à l'infirmerie chercher Kana."

Elle lança un coup d'oeil un tant soit peu méprisant en direction de la larve qui gisait sur le sol et partit dans le sens opposé à la recherche des secours. au passage, elle déposa un léger baiser sur la joue de Gaeyu et lui murmura:

"Courage! Je vais faire aussi vite que je peux...."


[ je propose que l'on clos le topic ici car je commence à être en panne d'inspiration!]

(Passage éclair !!)

Kana se dépêchait d’arriver au lieu ou son « malade » se trouvait, prévenue par Mayuko qui la précédait. Pour l’instant, elle avait juste été prévenue par le directeur que le professeur Fukuda pouvait avoir quelques sautes d’humeurs, mais pour l’instant, elle ne l’avait jamais eut dans son infirmerie. Lorsqu’elle le vit par terre, elle regarda l’autre professeur et lui dit :

« Je m’occupe de tout Toyimi-sensei, Mayuko-san m’a prévenu de l’état de Fukuda-sensei. »

Puis elle s’approcha de l’homme qui apparemment était inconscient, se demandant si il allait bien. Elle se baissa et regarda l’homme, qui était face contre terre. Elle posa une main sur son épaule et lui dit à voix basse :

« Fukuda-sensei ? Je vais devoir vous transférer à l’infirmerie…vous ne pouvez pas rester là. »

Elle allait demander de l’aide aux deux autres professeurs pour transporter l’homme, lorsqu’elle senti que ce dernier reprenait ses esprits. Elle allait lui demander de rester calme mais n’en eut pas le temps.

Shouta était complètement affaiblit. Il sentait qu’à présent il allait de nouveau perdre connaissance. Il essaya de luter mais c’était déjà trop tard, car un voile noir recouvrait à présent ses yeux. Il ne sentit plus rien pendant quelques instants, avant d’entendre une voix lui parler. Il reprit peu à peu connaissance, et se demanda pendent un instant ou il était.

(Oh, ma tête !J’ai encore perdu connaissance…)

Puis il ouvrit les yeux et sentant une main se poser sur son épaule, il repoussa la femme qu’il ne connaissait pas et la bouscula violement. Puis il se leva complètement hagard, et jeta un regard fou aux deux professeurs avant de s’éloigner en se tenant aux murs, assez vite pour que la femme ne le retienne pas.

(Comme si on allait m’emmener à l’infirmerie !Vite, partir au plus vite !)

Se laisser emmener à l’infirmerie, laissait entendre qu’il se sentait mal, qu’il était faible, et cela il ne l’acceptait pas. Surtout depuis son internement, il ne pouvait pas supporter les hôpitaux, les salles de soins en tout genre.
Lorsqu’il eut contourné le couloir, et qu’il voyait que personne ne le suivait, il s’assit, le dos contre le mur, et prit sa tête dans ses mains. Vraiment, cette journée avait pourtant si bien commencée !