Stagiaire !

Et voila, son premier stage. Son tout premier pas dans le monde du travail ! Elle allait l'aborder avec assurance...enfin...le plus possible quoi...

Arrivée le matin même dans le lycée de sa soeur, elle avait trouvé assez rapidement le bureau du proviseur et subit un briefing assez long. Bien sur elle n'avait pas pour passion l'enseignement a des adolescent et etait totalement inexperimentée alors elle comprenait.
ensuite il lui avait dit d'aller se présenter a ses autres collegues dans la salle des professeurs et lui avait donné un plan avant d'aller vaquer a ses autres occupations.

Aka avait un peu zonné dans les couloirs avant de trouver. Limay lui avait bien promis de l'aider mais elleavait du oublier et la jeune fille ne trouva pas sa soeur.

Arrivée devant la porte, elle baissa les yeux, rougit et, prenant son courage a deux mains ouvrit la porte.

Bonjour, fit elle de sa voix douce sans même lever les yeux, je...suis la nouvelle stagiaire...et je ...m'appelle... Gaetari Akatsuki....

Shouta une fois n’était pas coutume, décida de se rendre à la salle des professeurs, pour faire semblant de « travailler ». Il marcha donc lentement en direction de la salle de classe et découvrit qu’il n’y avait personne. Il alla s’installer sur une table en plein milieu, et posa ses affaires sur le coin de la table avant de s’asseoir, les ambes allongées sur la table.
Il prit un crayon et commença à marquer tous les noms des différentes femmes professeurs qui pourrait lui convenir.
Il prit un petite fiole d’alcool et bu quelques gorgées à la bouteille tout, en inscrivant quelques noms, dont : Mayuko.
Puis, il réfléchissait encore lorsqu’il entendit des petits pas dans le couloir.

(tiens..il y a quelqu’un à cette heure ?)

C’est alors qu’une charmante jeune femme entra et se présenta timidement. Tout d’abords étonné, Shouta prit bien vite son regard espiègle et amusé et lui dit en prennent une bouille gentille :

« Eh bien bienvenue ! Gaetari Akatsuki c’est bien cela ? parfait parfait ! »

Puis, il écrivit un sourire aux lèvres sur sa feuille tout en haut :

Gaetari Akatsuki

Il manquait un peu de compagnie ces derniers temps et ne comptait pas faire le malin comme avec Mayuko. Il serait très gentil juste le temps de se la mettre dans la poche.
Il se leva alors et lui dit tout en prenant un café à la machine :

« Et, vous venez juste d’arriver ? Je me ferais une joie de vous montrer comment fonctionne notre merveilleux lycée ! »

Il avait un peu dit merveilleux, avec un ton sarcastique mais avait lancé un regarda charmeur à la jeune femme en tout bon collègue.

(bon espérons qu’elle me fouttra pas une claque celle là)

Puis, il lui tendit le café avec une fausse gène de bon acteur.

Aka se sentit rassurée. Pour commencer il n'y avait qu'un seul professeur dans la salle, puis il semblait gentil. En tout cas sa voix etait rassurante. Elle fit un pas dans la salle, et leva la tête, detaillant l'inconnu de ses beaux yeux mordorés. Il avait un style plutot occidental mais cela lui allait bien.


Oui c'est cela mais je prefere que l'on m'appelle Aka, c'est plus court et je suis habituée. Et vous êtes ?

C'est que l'inconnu ne s'etait pas présenté, et elle trouvait cela plutot curieux. Elle parlait doucement, faisant des efforts pour cacher son accent campagnard.
Elle prit le café mais n'osa le boire.

Je vous serais reconnaissante de m'aider. C'est mon premier stage et je suis un peu perdue.

Elle regarda autours d'elle en replacant une meche folle derriere son oreille.

Ma soeur dvait me faire visiter l'etablissement mais elle semble avoir oublié...

Elle rougit et baissa a nouveau les yeux.

Quelle matiere enseignez vous ?

Shouta fut ravi de constater que sa jeune et belle stagiaire était également une timide jeune fille. Il aimait bien les jeunes filles pures, bien qu’il préférait les filles à caractère, enfin mais c’était plus difficile à les attraper.
La timidité de la femme le fit légèrement sourire. Il dit avec toute la gentillesse du monde, et en murmurant légèrement :

« Oui, Aka est très joli nom ! »

Il s’était d’ailleurs un peu rapproché mais se contrôla il ne fallait pas qu’il commence maintenant ses bêtises. Il fut très heureux d’apprendre que Aka acceptait son aide. Un sourire mystérieux un peu trop enjoué se dessina sur ses lèvres.

« Bien, vous voulez voir quoi de spécial ? Je connais tous les endroits de ce lycée même les toits mais.. Chut c’est normalement interdit d’y aller ! »

Il avait son doigt sur la bouche avec un sourire coquin et prit la main de la jeune femme pour la faire sortir de la pièce. Puis il choisit se moment pour répondre à la question de Aka :

« Je m’appelle Shouta Fukuda, et j’enseigne les mathématiques ! Tu sais tu peux m’appeler Shouta, ou Shou-kun ! »

Il avait choisit de la tutoyé, un peu trop vite d’ailleurs, il espérait que cela n’allait pas l’effrayer, ce serait bête qu’il la perde aussi vite.

« Eh vous, vous avez une matière spécifique ? »

C’était plus prudent ainsi. Il la mena dans les couloirs et fit un grand sourire au proviseur qui passait par là. Ce dernier le regardait bizarrement mais il s’en foutait royalement.

Il se tourna vers sa jeune « amie » et dit :

« Je crois que le proviseur ne m’aime pas beaucoup…c’est peu être depuis que j’ai cassé les vitres de son bureau..enfin passons ! »

Et il fit un grand sourire comme ci le fait de casser des vitres était tout à fait normal.

La jeune fille rougit de plus belle mais ne baissa pas les yeux. Elle n'avait jamais su comment réagir face aux compliments.

Je...veux...juste savoir comment...cela se passe...ici. Je..ne sais pas trop...le lycée...Il y a des endroits...interdits...aux professeurs ?

Elle se rappela ses bonnes manieres et salua poliment.

Enchantée de vous rencontrer Fukuda-senseï...euh...je veux dire... Shouta.

Elle ne remarqua pas le passage au tutoiement elle etait trop perdue pour cela.

J'aimerais...enseigner...dans une école...primaire. Mais...ma matiere de prédilection...c'est la chimie...

Elle le suivit dans les couloirs et salua poliment le proviseur qui la regarda bizarrement. Regard qu'elle comprit lorsque son collegue lui avoua avoir cassé les vitres du bureau de leur supérieur. Mais elle n'osa pas poser de questions, elle se contenta d'un regard interrogatif.

Lorsque Aka demanda au Rapace si il y avait des lieux interdits, il se gratta la tête et dit en haussant les épaules :

« Et bien il me semble mais je ne les connaît pas vraiment, j’y vais et après je vois. Si y’a le directeur qui se ramène ou Mayuko-chan ça veut dire que c’est interdit ! »

Puis il fit un grand sourire du genre : « je ne me sans pas concerné par les règles »

Lorsque la jeune femme dit vouloir enseigner dans une école primaire, Shouta fit semblant d’être très intéressé et fixa longuement dans les yeux la stagiaire. Il dit très ironiquement :

« C’est super comme ambition ! Moi je ne compte pas évoluer de mon trou à rat qu’est ce lyccée..euh je veux dire, j’aime beaucoup mon métier ! »

Bien que toutes ces phrases étaient ironiques il ne ne l’avait pas dit dur un tom qui pourrait croire qu’il se moque d’elle . cependant, valait mieux changer de sujet, sinon il allait commencer à partir dans son délire et à tout foutre son plan merveilleux en l’air.

Lorsque le proviseur fut assez près, Shouta trouva intelligent de lui faire un signe de la main. Le visage crispé de l’homme devint violacé et il essaya tant bien que mal à se contrôler.
Shouta fit comme si il n’avait rien vu et se contenta de dire :

« Il m’adooore ! »

Puis, apercevant le regarda interrogateur de Aka, il dit rapidement :

« Un vielle histoire, je ne souhaite pas vous embêter avec ça ! »

Puis pour changer de sujet rapidement, il la prit par la taille pour la faire changé de direction avant de de dire en montrant du doigt une porte :

« Par là, comme tu peux le constater c’est la cafeteria ! Evidement les professeurs mangent ensemble, je te présenterais à mes collègues tu verras ils sont très gentils..un peu ennuyeux pour la plupart, disons que depuis que je leur ai dit que c’était des vieux séniles ils ne m’apprécient pas tellement…je me demande pourquoi ! »

Puis il fit celui qui ne comprenait pas une telle réaction.

Aka ne savait pas trop comment reagir. Elle n'etait pas stupide, elle se rendait bien compte de l'ironie et de la proocation que Shouta mettait dans ses propos. Mais en même temps ce comportement ne devait etre qu'une facade. Impossible qu'il en soit autrement.
Elle etait un peu perdue. Un peu beaucoup même. Elle regardait autour d'elle, essayant d'apercevoir sa soeur dans la masse des etudiants mais elle n'y parvint pas.

Moi j'aime bien enseigner ! fit elle, voulant defendre sa profession.

Enfin ...je...j'aime beaucoup être avec les petits...leur apprendre....le monde....la vie...tout sa...

Elle lui lanca un regard interrogateur.

Pourquoi...est ce que vous ...provoquez...comme ca ? Vous... cherchez... quoi ?

Elle etait timide mais pas stupide. Seulement elle etait tellement prise dans sa tentative de comprehension qu'elle ne se rendit pas compte de la main de Shouta sur sa taille.

Ou mangent les professeurs ?

Shouta observa du coin de l’œil la jeune femme qui apparemment était complètement déstabilisée. Il fallait qu’il fasse plus attention, elle avait l’air de le trouver bizarre. Il lui demanda doucereux :

« Tu cherches quelqu’un ? Ta sœur doit durement être en cour à cette heure ci… »

Il n’en savait strictement rien mais ne comptait en aucun cas se laisser piquer sa stagiaire à cause d’une petite sœur…
Apparemment, la jeune femme sentit le ton ironique que Shouta avait employé pour parler de son métier. Elle essaya d’ailleurs de défendre sa profession. Shouta fit un vague :

« Oui, oui bien sûr… »

Mais n’écoutez pas vraiment ce qu’elle avait à dire, essayant de trouver un moyen pour la séduire. Des élèves commençaient à sortir dans les couloirs et certains contournaient l’homme comme si il avait la peste.

Il riait de cette réaction auquel il commençait à s’habituer mais ne souhaitait pas pour autant que Aka le prenne pour un fou, ce qui était d’ailleurs le cas.

Ensuite, la jeune femme lui demanda pourquoi il provoquait les gens comme ça. Il allait répondre que c’était car il aimait ça, que cela lui provoquait une grande joie, mais il pensa que ce n’était pas la meilleure chose à répondre.
Il choisit donc d’utiliser une toute autre méthode et il eut un petit sourire triste et dit presque d’une manière timide :

« Eh bien c’est difficile à dire, je sors d’une grande période ou j’ai eut beaucoup de problèmes psychologiques… maintenant je suis en pleine reconstruction et j’ai encore du mal, à m’adapter… »

Bien qu’il ne pensait évidemment pas ce qu’il disait, il voulait tout de même faire le pauvre petit professeur qui essai tant bien que mal de s’équilibrer.
Il espérait ainsi toucher la jeune femme, montrer que soi-disant il était en détresse et qu’il avait besoin d’un soutien morale.

« Mais te n’inquiète pas, tout va bien à présent…enfin j’ai du mal à reprendre la vrai vie …après mon internement… »

Ce qu’il disait n’était pas totalement faux, à part qu’il ne désirait pas le moins du monde reconstruire sa vie.

Au début, Aka se sentait mal a l'aie avec le professeur. Son ton doucereux, ses manieres ironiques et provocantes la destabilisaient beaucoup. Mais lorsqu'il lui apprit ses problemes psychologiques et même un internement, la jeune fille, qui ne voyait le mal nulle part, se sentit fondre.
En fait tous ces gestes un peu etranges ce n'etait qu'un appel au secours, une faco, comme une autre d'attirer l'attention.

Elle le regarda alors avec d'autres yeux et il lui sembla voir l'un de ces enfants qu'elle aimait tant !

Je comprends...

Fit elle tristement.

May et moi pourrions vous aider si vous vouliez, a reconstruire une vraie vie...ce n'est pas si dur vous savez...

Elle etait serieuse en disant cela. Elle avait envie de l'aider comme elle aidait les enfants, a ouvrir les yeux sur le monde et a en accepter les merveilles et les coups durs. Surement personne n'avait prit l'habitude d'enseigner cela a ce professeur...

Shouta eut un moment d’arrêt. Apparemment la stagiaire avait crue tout ce qu’il avait dit et paraissait non pas apeurée, mais plutôt triste pour lui. Il n’était pas habituée à ce qu’on ai de la peine pour un fou comme lui et s’était attendue à une tout autre réaction de la part de la jeune femme. Il fut quelques secondes mal à l’aise mais se reprenant bien vite, il lui fit un faux petit sourire tristounet.

(bizarre tout de même comme elle est naïve…ce sera plus facile que prévu…)

Etrange…, que ce soit facile n’enthousiasmait pas Shouta. Il aimait bien lorsqu’il y avait différents tournants dans ses toutes nouvelles relations ; une fille qui tout de suite lui dit qu’elle le comprend, ça par contre il ne saisissait pas. Il ne perdit tout de même pas son sang froid, après tout pour l’instant elle ne le considérait que comme un malade comme tous les autres..

« Vous comprenez ? Vraiment ? Très peu de femmes me le dise… »

Il dit ces mots comme à regret, persuadé à présent qu’il fallait continuer sur sa lancée, que c’était le seul moyen avec ce genre de fille que de faire le pauvre petit solitaire en manque d’amour.
Cependant lorsqu’il lui proposa de l’aider là par contre il trouva cela extrêmement bizarre. Et se prit même à ressentir de la joie. Personne n’avait cherché à l’aider. Mais il se reprit une deuxième fois. Non il ne devait pas se laisser avoir par une femme surtout aussi naïve.

« Vous serez prête à m’aider ? », il serra sa main plus fort »c’est très gentil mais j’ai peur de vous ennuyer… »

Il fallait qu’il tienne bon, même si il avait affreusement envie de dire quelques phrases bien senties. Il ne supportait pas de faire le gentil plus de cinq minutes. Mais comme il n’aurait sûrement plus une aussi belle occasion il fallait tenir bon et laisser sa fierté de côté pour faire le petit malade.

« Vous êtes si gentille ! »

Puis il appuya sa tête contre son épaule, après tout maintenant il avait une excuse, il était malade mental ! Impossible qu’on le prenne pour un pervers.

Naive comme elle etait, aka ne se doutait pas une seconde que le manege du professeur soit calculé. Pour elle s'etait simplement un grand garcon un peu perdu qui demandait de l'aide par tous les moyens possible et imaginables. Ce que les gens etaient aveugles de ne pas le voir. Il prit la pression de sa main pour un nouvel appel, quelque chose qui disait "remarquez moi, ecoutez moi, faites attention a moi, montrez moi que j'existe". Aussi repondit elle juste.

Si cela m'ennuyais, je ne l'aurais pas proposé, et je suis sure que ma soeur voudra vous aider elle aussi. Elle a son caractere mais au fond elle est vraiment gentille

Elle sourit et, perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas la tête de Shouta sur son epaule.

Si vous saviez comme je suis heureuse qu'elle soit avec moi ! Je compte lui offrir un chaton pour son anniversaire, histoire de lui faire un compagnon et de lui apprendre un peu le sens des responsabilité car elle est un peu legere. Je pense qu'elle en voudra un noir ou peut etre tigré avec des yeux verts....

Sa timidité s'etait envolée a l'idée de faire plaisir a sa chere soeur. Ses yeux brillaient de tendresse et un grand sourire illuminait ses traits. Elle repoussa vun meche qui venait de tomber dans ses yeux (et sur la tête de Shouta en passant) et regarda autour d'elle.

Vous aimez les animaux ?

Shouta resta bouche bée. Non seulement il trouvait que la jeune femme était très naïve mais en plus elle ne comprenait rien aux avances plutôt mal cachées dont il usait depuis quelques temps. Il ne répondit rien aux paroles que la jeune femme avait pour sa sœur et se demandait vaguement si sa sœur n’était pas plutôt une sainte ou quelque chose du genre…

(bon on a comprit qu’elle était bien ta sœur…et moi ?)

Puis il sentit une mèche de cheveux venir en plein dans sa figure et son premier réflexe aurait été celui d’enlever la mèche mais la jeune fille le fit avant. Il releva sa tête voyant que cela ne servait à rien puis il dit :

« Eh bien savez vous que vous étés la première personne à vouloir m’aider… »

Puis il se rapprocha d’avantage voyant que cela ne la dérangeait pas tandis, qu’elle parlait d’un animal qu’elle aurait offert à sa chère sœur. Elle lui demanda alors si il aimait les animaux :

(oh oui, c’est très intéressant de les disséquer, de les observer de l’intérieur, de les écraser, de les brûler…)

« Oh oui c’est très intéressant de s’occuper d’eux mais tous mes animaux de compagnie sont morts très rapidement… Je ne sais pas m’en occupé à vrai dire. »

Puis il allait enchaîner lorsqu’il reçut alors un message sur son portable. Il s’excusa auprès de la stagiaire et en lisant les quelques mots il sentit son sang se glacer.
Il se mit alors dans un grande colère et frappa contre la vitre la plus proche.
Il venait de recevoir un message d'une personne de sa famille, sa demi soeur qu'il ne pouvait pas supporter et qui lui rendait bien. Elle venait de lui dire qu'elle venait dans la ville et qu'elle comptait s'y installer.
Reouvrant de sombres cicatrices, ce message l'avait complétement déboussolé. Il s'acouda contre la fenêtre et ignora Aka, le regard noir regardant la vitre fissurée.

Plus le temps passait, plus la jeune femme eprouvait de la compassion pour leprofesseur qui paraissait si triste, si seul, si incompris. En plus il n'avait pas d'animaux pour le reconforter. Il n'avait vraiment pas eu de chance !
Pas une seule fois, elle se dit que cela ne pouvait être que du cinéma. Aka ne voyait jamais de mal, elle etait toujours aveuglée par les apparences.

Soudain, il recut un texto et se detacha d'elle. Il donna un coup violent dans la fenêtre et se posta a la fenetre, le regard completement perdu.
Sans un mot, Aka se rapprocha de lui et lui passa la main autour de la taille pour lui exprimer son soutien. Elle leva la tête vers lui.

J'aimerais vous aider...

Ses yeux se firent suppliants. Elle avait peur qu'il la repousse, qu'il refuse son aide. Elle aimerait tellement pouvoir se sentir utile dans ce lycée....

Shouta regardait par la fenêtre oubliant totalement la présence de la jeune femme. La venue de sa demi-sœur n’était certes pas une bonne nouvelle. Il serra les dents et se demanda si il n’allait pas casser la fenêtre en entière, juste pour voir si ça irait mieux ensuite.
Il allait s’exécuter lorsqu’il sentit une main se poser sur sa taille. Il se retourna et observa longtemps Aka. Il approcha doucement son visage près de celui de la jeune stagiaire et lui dit dans le creux de l’oreille :

« Je dois partir, On se verra plus tard… »

Puis il rangea son portable et commença à s’éloigner sans un mot. En temps normal, il n’aurait pas rejeté un geste aussi doux de la part d’une femme mais étant donné les circonstances… Il ne voulait absolument pas voir Raya, sa dernière rencontre avec sa demi-sœur ne s’était pas passée comme prévue.
Il allait changer de couloir lorsqu’il se retourna et dit d’une voix calme à Aka, une voix qui pour une foix était sincère, donc froide :

« Vous ne pouvez pas m’aider Akatsuki-san… »

Puis, il se tourna et le visage sombre, les yeux flamboyants il avança rapidement, beuglant au passage sur les quelques élèves se trouvant présents, et shootant dans un distributeur de boissons. Non cela ne se passera pas comme ça ! Cette traînée de Raya allait entendre parler de lui !