Premier cours de francais pour les premieres

Raya entra d’un pas désinvolte dans la salle de classe où elle devait donner son premier cours de français à des élèves de première année (seconde).
Elle n’était absolument pas angoissée par cette perspective, à vrai dire elle n’y avait même pas encore réfléchi.
En ignorant royalement les élèves présents qui la regardaient d'un oeil scrutateur, elle posa son sac à main Dior sur son bureau, et se demanda vaguement comment elle allait commencer son cours. En fait, elle ne réfléchissait pas à ce qu’elle allait apprendre aux élèves, mais à l’impression qu’elle voulait produire sur eux. Elle devrait leur paraître très autoritaire, décida-t-elle, mais il faudrait qu’elle se retienne de trop les tyranniser, elle avait quand même accepté ce boulot pour qu’on croie qu’elle était inoffensive n’avait rien à se reprocher !
Elle les fixa de tout ses yeux froids et leur parla d'une voix ferme.

Bonjour, je suis votre nouvelle professeur de français.

Comme si tout était dit, elle ne s'occupa plus d'eux et s'assit sur la chaise de son bureau en croisant les jambes, sortit un petit miroir et un nécessaire à maquillage de son sac et s’appliqua à se remettre du rouge à lèvres. Elle se recoiffa… puis reposa son miroir, les sourcils froncés. Pourquoi donc ces imbéciles de première année restaient- ils debout ? Elle réalisa alors qu'ils attendaient son autorisation et éclata de rire.

Eh bien, asseyez-vous! Ou bien voulez-vous rester debout pendant une heure?

Baissant les yeux sur son bureau, elle observa avec perplexité la liste des élèves qui devaient être là. Elle pensa alors qu’elle était censée faire l’appel.

Arisa Uotani
(Ishimaru Asuka)
Tohru Honda
Izumi Mizokiyo
(Ryû Seijin)
(Kakeru Manabé)
Miyuki Soma (en cours de test).
(Chanjio Niakaharu )
Sasha Rosenberg
Yuki Soma
Kyô Soma


[Pardon si je me trompe dans la liste ou si j’oublie des élèves de première année… Merci de me le faire remarquer !]

Elle attendait après chaque nom que les élèves lui répondent, et en profitait pour glisser quelques remarques désagréables, histoire de les mettre en condition…

Tohru perdu dans ses pensées entendit la porte de la classe s’ouvrir, elle regarda entrer son nouveau professeur de français, dans la classe. La jeune fille la regarda avec des yeux pétillants.

* Waouh !!!! Quel est… belle !!!! Quel…Quel magnifique professeur de français !!!!*

Tohru fixa Raya sans la lâcher des yeux et se plongea dans ses pensées. Mais quand le professeur ria dit aux élèves de s’asseoir, la jeune fille reprit ses esprits et se laissa tomber sur sa chaise pour se replonger dans ses pensées. Elle écouta ensuite le professeur faire l’appelle des élèves de la classe et en entendant son nom reprit ses esprit et se leva d’un coup sec en s’écria sans trop réfléchir :

« Présente, mademoiselle !! »

Tohru entendit la classe rire autour d’elle, la jeune fille se sentant gêner se rassit doucement, espérant ne pas avoir fait une mauvaise impression au nouveau professeur.

Raya toisa Tohru Honda d'un oeil sarcastique. La lycéenne paraissait tellement empressée de faire bonne impression qu'elle s'était levée de sa chaise brusquement, en criant presque pour affirmer sa présence !
Elle semblait être tout à fait le genre d'adolescente stupide et naïve que Raya se plaisait à martyriser...
Raya tiqua sur le "mademoiselle". Elle détestait qu'on l'appelle ainsi, cela faisait soit enfant soit vieille fille, et franchement, est-ce qu'elle avait l'air de l'une ou de l'autre?
Elle répliqua donc d'un ton sec.

Dorénavant, lorque vous vous adresserez à moi, vous direz "madame", ou "Ayunoka-sensei", ou à la limite "professeur", pas mademoiselle, c'est bien compris?

Raya s'autorisa un sourire lorsque la classe rit devant le comportement de Tohru. Elle voulut accentuer la gêne de la jeune fille déjà rouge comme une pivoine:

Toutefois je vous félicite pour l'enthousiasme dont vous faites preuve pour signaler votre présence. J'espère que vous en manifesterez autant pendant mes cours...

Plus elle regardait Tohru, plus Raya se disait qu'elle serait très facile à manipuler, en gros qu'elle constituerait un excellent passe-temps si la jeune femme s'ennuyait...

Puisque vous êtes debout, dites moi où vous en êtes en français. Est-ce que vous avez des bases ou est-ce qu'il va falloir tout vous apprendre?

Elle ponctu sa dernière phrase d'un long soupir, montrant bien par là qu'elle avait des choses beaucoup plus intéressantes à faire que d'apprendre une langue étrangère à des lycéens idiots...

Tohru etait peut-être naive et facilement manipulable, mais elle avait des protecteurs...
Le rat, qui s'ennuyait, comme toujours, n'aimait pas beaucoup le ton que prenait le professeur envers son amie, surtout qu'Honda-san avait des difficultés en francais.
Prenant son courage a deux mains, et avec une témérité qui ne lui ressemblait pas vraiment, le garcon se leva et regarda Raya de ses calmes yeux violets.

Je me nomme Soma Yuki, Ayunoka-senseï.

Il reflechit un moment , sachant que son statut de délégué de sa classe le protegeait un peu et ne voulant pas que l'hilarité de la classe redouble. Il regarda autour de lui, comme défiant les autres de rire d'Honda-san et attendit que le silence se fasse. Son regard tomba d'abord sur Uotani-san qui se balancait sur sa chaise au fond de la salle, glissa sur Hanajima-san et ignora totalement cet idiot de chat contre la fenêtre. Il soupira et continua d'une voix douce et décidée.

Nous en etions restés au présent des verbes du troisième groupe et allions commencer le participe passé et le passé composé. Point de vue vocabulaire, nous en sommes au chapitre 16 du livre... Madame.

Il posa ses mains sur la table de facon tres posée, comme il faisait toujours tout, inconscient du coté presque aristocratique de son attitude et de sa beautée presque effeminée.

[ok c’est corrigé merci Akito ]

Raya fut un peu surprise par la réaction d’un autre élève se levant à son tour pour parler, Yuki Soma, qui sembla s’interposer entre elle et Tohru.

(Oh, le gentil garçon qui vient défendre sa belle…Comme c’est charmant…)

Elle l’observa avec dérision. Il était plutôt mignon, avec ses longs cheveux gris et ses beaux yeux violets, et était tellement élégant qu’il en paraissait un peu féminin. Mais Yuki Soma pouvait avoir les plus beaux yeux du monde, elle ne le laisserait pas remettre en cause son autorité en détournant son attention de la jeune fille! C’est pourquoi elle lui répondit rudement, en le fixant intensément.

Je ne crois pas vous avoir donné la parole, jeune homme. Je comprend tout à fait que vous vouliez faire le malin devant Honda, mais il faudra vous en abstenir durant mon cours. Ai-je été assez claire ?

Elle ignorait qu’il était le délégué de la classe, et quand bien même elle l’aurait su que cela n’aurait rien changé. Elle n’aimait pas qu’on se mette en travers de son chemin !
En tout cas, vu le ton léger et déterminé du jeune garçon, il ne devait pas avoir l’habitude qu’on le contredise…cela lui servirait de leçon ! Elle laissa planer un court silence dans la classe, puis poursuivit.

Bien…passons. Je vois que vous avez tout de même quelques notions de la langue. Non, restez debout. Je voudrais avoir un aperçu de votre niveau. Présentez-vous en français, en précisant votre date de naissance, votre adresse, vos loisirs, etc.

Puis elle croisa les mains sous son menton, et le regarda avec amusement, le mettant au défi de faire ne serait-ce qu’une faute…

Tohru regarda la scène inquiète, elle remarqua que Yuki la défendait à sa manière. Les paroles que pouvait échangeait les deux personne donna des petit frisson à la jeune fille, et peu-t être même à toutes la classe pensa Tohru car un long silence se fit entendre dans la classe ! Le nouveau professeur de français était peut-être belle mais sans pitié! Quand Raya demanda à Yuki de se présentait à la classe et de donner un aperçu du niveau de la classe en français, Tohru se sentit coupable. Tohru regarda comment Yuki allait réagir, mais la jeune fille était si angoissé qu’elle tremblé, et elle fit tombait sa trousse dans un grand fracas! Tohru se leva de sa chaise regarda Raya et s’exclamant :

« Ex…Excusez-moi….P…. puis-je ramasser mes stylo, Madame ?! »

Demanda-t-elle toujours angoissé. Tohru jeta un coup à travers la classe, mais personne ne réagit, la jeune soupira de désespoir, puis regarda son professeur en attendant une réponse.

Miyuki, après avoir répondu à l'appel de son nom se rassit, regardait par la fenêtre d'un air rêveur, omplètement déséspérée après sa rencontre avec Kei. Elle entendait des rires et des paroles dans la classe mais n'avait pas la tête à s'appitoyer sur le sort des autres. Après un bref regard vers le nouveau professeur de français, elle attendait que celle-ci commence son court en espérant que qu'il débuterai le plus tard possible avec toute cette agitation.
Quand pourrai-t-elle le revoir ? Et même, pourrait-t-elle le revoir un jour ? Tant d'espoirs que Miyuki savait qu'elle briserait si elle le revoyai. Aucun n'espoirs n'est normalement parmis à l'egard d'une star, surtout quand il s'agit d'un magnifique jeune homme, qui plus est 'bourreau des coeurs'.
Elle consentit donc enfin à suivre un peu ce qui se passait autour d'elle.
Pauvre Tohru, toujours à se mettre dans des situations impossibles. Miyuki ramassa les quelques stylos qui se trouvaient à ses pieds et les tendit à Tohru.
Elle chuchotait presque pour ne pas que la prof ne le lui reproche d'avoir ramasser;

"Tenez Honda-san, pour le reste je ne peux rien de plus...."

Avec un triste sourir elle attendit que Tohru les prenne.

Raya poussa un bruyant soupir en observant cette pauvre fille nommée Tohru faire tomber sa trousse, éparpillant par la même occasion ses stylos sur le plancher.

(Et empotée, avec ça !)

Elle avait peut être l’air irritée extérieurement, mais intérieurement elle jubilait. Voir une petite lycéenne se ridiculiser à cause d’elle devant toute sa classe était exactement ce qu’il lui fallait pour éviter de périr d’ennui dans ce lycée minable.
Par contre, elle fut réellement contrariée de voir une autre élève (dont elle ne se souvenait plus le nom…elle s’en moquait éperdument) aider son nouveau souffre-douleur attitré à ramasser ses affaires, alors qu’elle-même ne lui avait pas donné l’autorisation de le faire ! Ah, ça, ça n’allait pas se passer comme ça ! Elle ne laisserait personne contester ses ordres et qui plus est protéger ses victimes ! Non mais, on aurait tout vu…

Vous, avec les cheveux sales, lâchez immédiatement ces stylos et retournez à votre place. Personne ne vous a rien demandé, il me semble…

Raya jeta un œil désapprobateur à la jeune fille, avant de focaliser à nouveau son attention sur Tohru.

Quant à vous, mademoiselle Honda, cessez de faire le pitre devant cette classe. De telles gamineries sont dignes d’un enfant de 5 ans. Et vous prétendez avoir 10 ou 11 ans de plus ?

Elle avait posé cette dernière question avec toute l’ironie et la méchanceté dont elle était capable. Autant dire que la pauvre lycéenne risquait de ressortir traumatisée de ce cours…
D’ailleurs, pour s’en assurer, Raya continua railler la jeune fille, avec une voix doucereuse.

Eh bien, puisque vous vous conduisez comme un enfant de primaire, je vais vous punir en tant que telle. Ramassez donc votre fatras, puis allez au coin.

Voyant que Tohru hésitait, tremblante, elle durcit sa voix, et fronça les sourcils.

Tout de suite !

Satisfaite, ses traits se détendirent, et elle se retourna vers Yuki Soma qui n’avait toujours pas fait l’épreuve qu’elle lui avait imposée.

Où en étions nous ? Ah, oui. Je vous écoute, mon cher…

Raya exultait en regardant le jeune homme, se demandant s’il allait encore prendre la défense de son amie, le souhaitant même pour avoir le plaisir de le punir à son tour.

Yuki regarda surpris, le professeur lui dire qu'il ne devait pas répondre a la place d'Honda-san mais il n'eut pas le temps de répliquer. Tohru fit tomber sa trousse et une autre fille l'aida a tout ramasser. Malheureusement Anyaka-sensei ne l'entendait pas de cette oreille et continua a s'en prendre a son amie.
Yuki prit son courage a deux mains et avanca d'un pas.

Mon nom est Soma Yuki, je vis dans la maison Soma a l'exterieur de la ville et je suis né le dix decembre 1989*

Puis il fit un autre pas et continua, en japonais.

Avec votre permission, Madame, je suis délégué de la classe, c'est pourquoi je me suis permis d'intervenir dans votre discussion avec Honda-san.

Il balaya a nouveau la classe du regard pour faire taire les rieurs. Les filles se turent immédiatement mais il eut besoin du renfort discret d'Arisa pour faire taire les garcons. Il regarda a nouveau son professeur et hésita. Sa voix se fit douce et raisonnable. Il allait encore se mettre dans une merde noire avec sa gentillesse mais qu'importe !

Et si vous me permettez, Madame, j'aimerais prendre la défense de mes camarades ...

[* en francais dans le texte]

Raya était déçue… Très déçue !

(Il n’a pas fait une seule faute…)

Puis la jeune femme fronça les sourcils en écoutant le garçon.

(Délégué de la classe ? Et alors ? Tu crois que c’est ça qui va m’empêcher de m’amuser ? Petit crétin prétentieux !)

Elle mit ses doigts devant sa bouche pour dissimuler un sourire lorsque Yuki toisa les élèves de la classe pour faire taire les rires et rétablir le silence. Ridicule ! Personne d’autre qu’elle n’avait le droit d’imposer son autorité dans cette classe ! Mais cela ne l’énervait même pas, elle trouvait juste cela pathétique qu’un gringalet tente de s’interposer entre elle et une de ses victimes. Comme s’il avait la moindre chance !
Elle le scruta de ses yeux froids et durs, un peu plissés, le reste de son visage dissimulé par ses mains. Ce genre de regard avait souvent un effet intéressant (pour elle !) sur les autres.
Raya écouta patiemment le lycéen signer son arrêt de mort.

Délégué ou pas, je ne vois pas ce que cela change dans notre affaire.

Elle avait parlé d’une voix très calme, mais on sentait une once de menace dans ses paroles…

Ces jeunes filles m’ont ouvertement provoquées et ont reçu une punition légitime pour leurs actes. Qu’avez-vous donc à y redire ?

Elle avait légèrement haussé le ton pour ces derniers mots, fixant toujours Yuki Soma de ses yeux étincelants… Puis elle désigna du doigt le coin où la pauvre Tohru était consignée.

Mais si votre « camarade » vous manque trop, cela peut tout fait s’arranger. Allez la rejoindre.

Puis elle se leva, jugeant l’affaire classée, et parla d’une voix plus forte, impatiente.

Bien ! Puis-je enfin commencer mon cours ?

Décidément même les professeurs avaient tous l'air corrompus dans cette école. Miyuki n'avait fait qu'aider Tohru, c'est un geste parfaitement naturel qui ne devrait normalement pas avoir besoin d'autorisation pour être éffectué. Quel femme des plus détestable......,pensa Miyuki. S'attaquer à des éleves alors qu'elle est censée être une personne en qui les adolescents pourraient avoir une parfaite confiance. Au lieu de ça pour son premier cours elle leur menait la vie dure en s'attaquant à n'importe qui. Et parmis ce"n'importe qui" ce trouvait Yuki Sôma.

Miyuki n'avait jamais sut si il s'agissait d'un cousin à elle ou autre chose, mais ce dont elle était sure c'est qu'elle n'appréciait vraiment pas que cette pimbêche soit disant prof s'en prenne à un membre de sa famille. Miyuki mettait dans l'expression "un membre de sa famille" egalemnt Thoru qui avait toujours témoigné une extrême générosité et une douceur que Miyuki trouvait rare. Elle avait envie de riposter, de lui répondre, de défendre Tohru et Yuki injustement punis et humilier. Mais le pire dans tout cela, ce que Miyuki trouvait des plus ragant c'est le plaisir qu'elle prenait en faisant cela.

(Je te déteste, pimbêche ! Comment ose-tu t'attaquer ainsi à eux ?)

Miyuki devait une fois de plus contenir sa rage si elle ne voulait pas avoir de graves ennuis. Encore une situation injuste qu'elle devait supporter et se taire en faisant semblant d'approuver ces méthodes de sadiques. Mais.....

"Excusez-moi professeur..."

Miyuki ne regrettait pas que les langues étrangères soient ses matières favorites car en effet elle parlait français plutôt convenablement.

"...sauf votre respect (je n'ai pas des cheveux sales saletée !!) je ne faisait qu'aider Honda et je ne pense pas que le fait que Yuki-san vous ai correctement répondu soit un acte assez grave pour que vous le punissiez."

Miyuki regrettait déjà d'avoir répondut.

"De même pour Honda-san."

Elle ne s'était même pas rendut compte qu'elle s'était levée.

[je ne sais plus si c’est mon tour, alors je répond, mais si j’ai sauté le tour de quelqu’un, dites le moi ! ^^]

Raya était en train de feuilleter le livre de français pour trouver un exercice bien tordu, quand la fille qui l’avait déjà cherchée en défendant son nouveau bouc émissaire attitré l’avait interrompue.

Non, je ne vous excuse pas, je suis occupée, cela ne se voit pas ? Enfin, puisque vous vous êtes permis de prendre la parole, dites-moi ce que vous avez à dire…

En écoutant la jeune fille, Raya ne s’énerva pas le moins du monde, mais ressentit tout de même un certain agacement. Mais enfin qu’est-ce qu’ils avaient tous ces élèves, à vouloir la contredire à tout bout de champ ?
L’enseignante referma brutalement le livre, puis parla à Miyuki en la regardant droit dans les yeux.

Dans cette classe, il n’y a que moi qui décide si un acte mérite ou non une punition, ma chère. C’est là toute la différence entre un professeur et un simple élève, je pensais qu’à votre âge, vous l’aviez tout de même compris, c’est navrant… Enfin, je suppose qu’il ne faut pas m’attendre à mieux de votre part.

Elle avait pris un ton ouvertement moqueur pour faire réagir la jeune fille qui semblait plutôt rebelle, et Raya avait envie de s’acharner sur quelqu’un d’autre que la petite Tohru qui était une victime agréable à martyriser, certes, mais un peu trop facile.
Enfin, espérant l’achever, la jeune femme eut un immense sourire pour ajouter :

Mais si vous voulez vous aussi être punie, il n’y a aucun problème, les coins de cette classe sont fort heureusement très spacieux. Allez-y, mademoiselle, et si vous vous ennuyez, vous pourrez toujours fonder un club, le C.E.P.I : Club pour Elèves Punis Injustement, qu’en pensez-vous ?

Toujours son grand sourire outrancier aux lèvres, elle ne s'occupa plus du tout de Miyuki, de Torhu ou de Yuki, rouvrit le livre, dénicha enfin un exercice d’une complexité assez remarquable, et écrivit au tableau ses références.

Voilà, faites moi cette exercice. Vous avez…Mon Dieu, il ne vous reste plus qu’un quart d’heure ! Comme le temps passe vite lorsqu’on s’amuse, n’est-ce pas ? Je ramasserai votre copie à la sonnerie, elle sera notée et comptera double dans la moyenne.

On aurait pu croire qu’elle plaisantait, mais Raya avait un ton décidé et un visage sérieux qui détrompait les optimistes…