Retour au Japon

Mitsuki descendit de l’avion qui la ramenait au Japon, son pays natal. Elle revenait de France, là où ses parents étaient installés pour le travail de son père. C’était les vacances d’été qui commençait et Mitsuki avait décidé que c’était le bon moment pour retourner au Japon et pour s’installer tranquillement dans son nouvel appartement.

Il faut savoir que Mitsuki a un père qui voyage beaucoup à cause de son travail. Il dirige une grande entreprise familiale. C’est pourquoi, pendant toute son enfance, Mitsuki a beaucoup voyagé dans différents pays. Mais, le jour de 16 ans, elle prit une grande décision, celle de retourner vivre, seule, au japon.
Pourquoi ? Tout simplement parce qu’au fond d’elle-même ce qu’elle souhaitait c’était de pouvoir vivre tranquillement une vie normal de son âge.
Et puis, surtout, elle voulait connaître sa famille dont une cousine qu’elle avait appris l’existence il y a peu de temps.

C’est pourquoi, Mitsuki rentrait au japon et décidait de commencer une nouvelle vie. Pleine de joie et de rebondissement.

*Ah !! Me voilà enfin de retour chez moi !!*

Mitsuki se trouvait dans le hall de l’aéroport. Elle étira ses bras et se mit en route vers le tapis à bagages.

*Bon, voyons, où est mon sac … Ah !! Le voilà.*

Mitsuki attrapa son sac par la poignet et le mit au sol. L’avantage qu’elle avait et que ce sac était à roulette, chose très pratique quand on se déplace seul. Elle prit donc son sac par la poignet et le fit rouler à côté d’elle.
Elle sortit de l’aéroport et regarda si un taxi n’était pas loin.

*Bon, il faut maintenant que je trouve un satané taxi et qu’il m’emmène jusqu’à mon appart.*

Elle tourna la tête de droite à gauche et aperçu enfin le taxi. Elle leva le bras droit et fit signe au taxi de venir vers elle. Ce qu’il fit.

-S’il vous plait, pouvez-vous me conduire à l’adresse indiquée sur le papier ?

Mitsuki porta sa main dans sa poche droite et en sortit un papier tout chiffonné où était indiqué l’adresse de son appartement.

-Oui, bien sur, monté.

-Merci beaucoup.

Mitsuki mit son sac à bagage dans le coffre et monta dans le taxi qui l’emmena dans sa nouvelle maison.
Une fois arrivée, elle le paya, le remercia et se retrouva devant son appartement.

*Bon et bah, j’ai plus cas m’y installé.*

On avait avertit Gaeyu que l'appartement à coté du sien venait d'être loué et que l'arrivée de ses nouveaux arrivants risquait de faire un petit peu de bruit. le visage de marbre bien que tiré par la fatigue de sa récente visite à l'hopital, l'enseignant avait noté l'information d'un simple hochement de tête sans ajouter de commentaires aux esperances et prognostiques de la gardienne.

Le jour J arrivé, le jeune homme avait totalement oublié l'"arrivée qui changera à coup sur la vie de l'immeuble" (dixit la gardienne) et lisait un essai, allongé sur son lit.
Une voix le tira de ses pensées. Une voix inconnue.

Habillé d'un T-shirt rouge froissé mais impeccable et d'un jean noir, son livre toujours la main et ses cheveux legerement dans les yeux, il ouvrit la porte d'entrée, glissa les clefs dans sa poche (on ne saitjamais, ce serait idiot d'être coincé en dehors à cause d'un courant d'air), et remarqua avec surprise que la nouvelle etait aussi jeune que ses eleves.

Vous avez besoin d'aide, Mademoiselle ?

Mitsuki se trouvait devant la porte d’entrée de l’immeuble où elle allait s’installer. Un sac dans une, elle avança d’un pas sur vers sa nouvelle vie.
Puis, elle vit quelqu’un sortir de l’immeuble, plongé dans un livre et dont on ne voyait guère les yeux cachés par des mèches de cheveux.

*C’est sûrement l’un de mes futurs voisins.*

Il rangea ses clefs, leva la tête vers Mitsuki et il fut comme étonné de voir quelqu’un d’aussi jeune devant lui. Il fixait toujours Mitsuki et lui demanda :

Vous avez besoin d'aide, Mademoiselle ?

Mitsuki fut surprise d’entendre sa voie et en rougit un peu, elle reprit vite ses esprits et lui répondit poliment :

-C’est très gentil à vous, je viens tout juste d’arrivée et j’avoue qu’un peu d’aide ne sera pas de refus.

Mitsuki lui fit l’un de ses plus beau sourire. Et reprit activement.

-Ah ! Mais, désolé, je ne me suis pas présentée !
Je suis Mitsuki Eiki, enchantée de vous rencontrer.

Mitsuki s’inclina pour saluer cet homme qui lui semblait fort sympathique et bien aimable de vouloir lui apporter son aide.

Gaeyu hocha simplement la tête. Dans l'etat ou il etait, quelque chose à faire, n'importe quoi sauf lire, serait le bienvenue et il ne voyait pas pourquoi ses docteurs lui déconseilleraient d'aider une jeune fille à s'installer. Lorsqu'elle se présenta, il s'inclina également :

Toyimi Gaeyu, enchanté de faire votre connaissance. Je vous souhaite la bienvenue dans l'immeuble.

Sa voix, comme toujours, était rigoureusement controlée. C'etait une des raisons qui faisaient qu'il avait souvent une réputation de severité et d'austérité parmi ses eleves. Ce qui n'etait d'ailleurs pas faux mais Gae était également un homme sensible et ouvert aux autres, tant qu'ils respectaient les regles de base de la politesse. Et cette jeune fille lui semblait tout à fait convenable. Il se prit à esperer qu'elle irait au lycée publique de la ville...qui lui, manquait cruellement de gens convenable...en même temps lorsqu'on voyait les gens qui y étaient autorisé à enseigner...comme Shouta par...non, ne pas penser à lui, ne pas se mettre en colere, respirer un bon coup, relever la tête, et aider Eiki-san.

Obeissant à ses propres ordres, il se releva, et regarda autour delui, un peu perdu.

Dites moi Eiki-san, en quoi puis-je vous aider ? Avez vous des objets lourds à transporter, besoin de vous retrouver en ville ou d'aide pour les formalités administratives ?

Il ne savait pas vraiment comment l'aider sans entrer trop dans son intimité et se sentait tout d'un coup bête et gêné...

Mitsuki fut un peu surprise quand il se présenta, sa voie prit un ton d’une personne sur d’elle et qui ne trahissait presque pas d’émotions. Mais, elle n’en teins pas trop rigueur et lui souri.

-C’est très gentil à vous de m’accueillir, Toyimi-sama.

Ils s’observèrent mutuellement et Toyimi-sama semblait plongé dans une profonde réflexion. Puis, il releva la tête vers Mitsuki et lui demanda quellle genre d’aide il pouvait lui apporter.
Mitsuki fut vraiment très heureuse d’être tombée sur une personne si aimable dès son retour au Japon. Elle se sentait rassurée et soulagée.
Elle prit quelques instants pour réfléchir et se rappeler tous ce qu’elle devait faire et elle lui répondit joyeusement :

-Et bien, je vous avoue que j’ai pas mal de chose à faire … Hum … Pour commencer, je pense que le mieux et de monter mes bagages et cartons.

Elle se tourna vers la rue et regarda à droite puis à gauche et revient vers Toyimi-sama.

-Le camion de déménagement ne devrait pas tarder. Si cela ne vous dérange pas, je veux bien un coup de main pour monter tout dans l’appartement.

Mitsuki était vraiment très heureuse d’avoir trouvée quelqu’un de si aimable dans l’immeuble où elle s’installait.
Mais, elle se dit qu’il ne fallait peut être pas trop abuser de l’amabilité de ses futurs voisins, peut être avait-il de quelque chose de prévu, c’est pourquoi, elle lui demanda toujours avec beaucoup de politesse et de gentillesse dans le ton de sa voie :

-Mais, je ne veux pas non plus abuser de votre temps. Si vous pouviez au moins m’indiquer la loge du gardien pour que je puisse lui demander les clefs de mon appartement, cela me rendra un grand service.

Aussitôtdit, aussitôt fait. Le jeune professeur ramassa deux cartons qui trainaient déja dans l'entrée et les souleva sans efforts apparents. Ils n'etaient pas très lourds de toute facon et son jogging quotidien le maintenait assez en forme pour faire ce genre d'exercice sans trop de difficultés.

La loge de la concierge est la premiere porte à droite, mais je serais vous j'irais me présenter lorsque j'aurais assez de temps. Votre arrivée est l'evenement de l'immeuble et elle ne voudra en aucun cas rater une occasion de colporter tout un tas de nouvelles à votre sujet.

Il monta les escaliers, posa les cartons devant la porte et redescendit, toujours aussi calme.

Vous semblez tresjeune. Serait-ce trop indiscret que de vous demander si vous allez toujours au lycée et si c'est le cas dans quel établissement vous vous êtesinscrite ?

Il haussa les epaules comme étonné de sa propre audace.

Pardonnez mon indiscretion, mais je suis professeur et c'est un peu une déformation professionnelle.