une belle journée...

Mayuko regarda par la fenêtre de la salla des professeurs. l'espace d'un instant, elle crut voir passer une ombre au dessus d'elle sur le toit du batiment d'en face.Intriguée, elle se leva et sortit. Elle traversa plusieurs couloirs saluant les élèves au passage et pris l'escalier menant sur le toit, celui qui était interdit aux collègiens!
Lorsqu'elle arriva en haut, elle était à bout de souffle. Elle se reposa un court moment et poussa la porte lentement. Celle-ci grinça et Mayuko pesta en silence. Si elle vouliat pièger le coupable, c'était pas de chance! Il savait maintenant que quelqu'un venait et allait surement se cacher par précaution.
Elle fit deux ou trois pas sur le toit et examina les alentours. Bien sur, il n'y avait personne! Elle décida alors d'approfondir ses recherches et scruta méticuleusement les recoins. Elle vit alors une mèche blanche dépassée du rebord de la cage d'escaliers. Elle se sirigea dans cette direction et cria d'une voix forte.

"Eh! Vous là-bas! L'accès au toit est strictement interdit! Descendez immédiatement et retournez en cours!"

[Je peux? hu hu !! ]

Shouta ne donnait pas de cour ce matin là et s’ennuyant ferme dans la petite cafétéria a jouer avec des verres en plastique il se leva brusquement, donna un coup de pied dans la machine à boissons au passage sous le regard éberlué de quelques élèves.
Il sortit une cigarette de sa poche et marcha lentement dans le couloir l’autre main dans sa poche à la recherche d’un passe temps.
Il fit au passage un grand sourire à un groupe de jeunes filles de 1ère année apparemment, puisqu’elles le regardait en rougissant et en gloussant bruyamment.
En effet si jamais elles n’étaient pas nouvelles elles sauraient sûrement quel genre de personne est Shouta dit le rapace et qu’il valait mieux ne pas se trouver sur son chemin.

(Pff toutes des gamines… Y’a aucune qui pourrait être intéressante…)

Il s’ennuyait de rester seul, ses derniers coups étaient assez foireux. On pourrait penser qu’un professeur de mathématiques serait quelqu’un de sérieux et penserait à son prochain cour au lieu de penser à sa prochaine conquête. Cependant ce n’était pas le cas de Shouta

(Bon qu’est-ce que je peux faire maintenant…)

Il savait tout de même qu’il fallait faire attention à toutes ces choses, non pas qu’il avait peur de paraître malsain, mais il ne désirait pas être viré de son poste.

Il regarda par la fenêtre en finissant sa cigarette avant de jeter un regarda faussement désolé au professeur dégarnit qui le jugeait avec méprit en baileyant de sa main la fumée.
Il lui fit un petit signe de la main avec un sourire mesquin.

Puis il se dirigea vers le toit de l’établissement dans l’idée de faire un peu d’escalades.

(Il faut un peu de risques dans la vie !)

C’est alors qu’il entendait la voix de la professeur Shiraki Mayuko qu’il connaissait que vaguement, juste assez pour savoir que c’était une belle femme avec beaucoup de caractère et cela il aimait. Seulement elle n’était pas facilement abordable et n’était pas forcement très agréable. Il fit une sorte de partie de cache cache un sourire aux lèvres ricanant intérieurement. Puis arriver en haut il se tourna et se révéla à Mayuko et avec un petit regarda pervers il lui dit :

« Alors Shiraki, on se promène ? Ce n’est pas très poli de suivre les gens comme ça ! Si tu voulais m’aborder ne fallait pas t’y prendre de cette façon ! »

Il lui lança un regard assez dénigrant et ria aux éclats.

[ HJ: c'était Haru que j'attendais mais tu es le bienvenu aussi]


Mayuko ne broncha pas. Extérieurement du moins. Elle essayait juste de remettre un nom sur l'épouvantail qui avait surgi devant elle. Elle le détailla de la tête aux pieds. Puis elle s'approcha et s'arrêta à quelques centimètres. Une odeur très désagréable vint frapper ses narines. Une odeur de nicotine. Dégoutée, elle recula d'un pas.

"Ah, oui! Je me souviens vaguement que le proviseur nous a présenté il y a quelques jours. Quel est votre nom déjà? ...Vous m'excuserez mais j'ai beaucoup de mal à retenir l'identité des ahuris de votre genre! Encore plus lorsqu'ils font preuve de grossièreté!"

Elle se détourna faisant voler sa queue de cheval à la figure de Shouta. Ensuite, elle se remit à fureter dans tous les coins à la recherche de la touffe de cheveux blancs aperçue un instant auparavant. Elle ne se faisait guère d'espoir. Cet imbécile avait surement fait s'enfuir l'élève fautif mais elle ne s'avouait pas vaincue pour autant! L'accès à l'escalier était barré. Il ne pouvait donc pas s'enfuir et elle finirait bien par lui mettre la main dessus! Elle avisa alors son collègue qui était resté planté là comme un rond de flan.

"Bien puisque vous êtes là, vous allez m'aider à coincer notre fugitif! Car au cas où vous ne l'auriez pas remarquer, je me fiche royalement de votre petite personne! je n'aime pas les types condescendants de votre espèce! je sais qu'il y a un élève quelque part sur ce toit et qu'il n'a rien à y faire! alors je vais le coincer et vous allez m'aider que ça vous plaise ou non! après tout c'est votre role de professeur!"

Puis elle retourna à ses recherches ne se préoccupant plus de Shouta!

[Tu dois déjà avoir entendu parlé de moi en tant que professeur puisque ce n’est pas ta première année et que Shouta également ^^]

Shouta regarda la jeune femme avec un petit sourire aux coins des lèvres. Ce qu’elle disait ne le touchait vraiment pas et pendent qu’elle s’approchait pour mieux l’observer il dit avec air de petit garçon :

« Tu ne te rappelle pas de moi Mayuko-chan ? Pourtant il me semble que l’on s’est déjà parlé il y a quelques mois de cela dans la salle des professeurs.. »

Parler n’est pas vraiment le mot exact pour qualifier cette rencontre. En effet, Mayuko était en train de regarder ses copies lorsque l’homme était entré dans la salle et sans un bruit s’était placé juste derrière elle. Là, il l’avait surprise et avec une réelle perversité, il s’était contenter de tenir des propos assez outrageux en lorgnant sur le décolleté plutôt plongeant de la dame.
Il ne trouvait pas cela vraiment étonnant au fait qu’elle ne se rappelait déjà plus de lui, étant donné que cette rencontre s’était passé plutôt rapidement et qu’il ne lui avait pas trop donné le temps de répondre.
Regradant la jeune femme il dit avec effronterie :

« Eh bien ou est donc passé votre magnifique haut blanc que vous portiez la dernière fois ? »

Il espérait en disant ces mots rappeler à Mayuko qui il était. Allait-elle seulement comprendre ? Il mit ses mains dans ses poches et bailla bruyamment lorsque Myuko lui exposa son idée de coincer un élève « fautif » Il ne chercha pas à lui repondre non plus sur ses repliques plutôt singlantes et dit faussement désolé :

« Je suis triste que vous ayez déjà oublié mon nom, retenez cette fois ci : Shouta mais appellez moi Shou-kun c’et tellement plus intime ! »

Puis il enchaîna directement sur :

« Laissez donc la jeunesse faire ce qu’il lui plait et venez donc plutôt boire un verre ! je suis sure que sous vos airs de fausses vilaine vous savez vous amuser ! »

Il s’attendait évidement à un refus mais prenait un reel plaisir à énerver la jeune enseignante. Il lui lança un regard pleins de sous-entendus.

(lol)

[hj: pas de nouvelles de Haru alors je continue mais suis déçue!]

Mayuko blémit à l'énoncé de son top blanc. Elle revit alors l'arrogant jeune homme de la salle des professeurs et sentit la moutarde lui monter au nez. Comment avait-elle pu l'oublier après la manière odieuse dont il s'était conduit. L'espace d'un instant, elle faillit perdre son self-controle mais se reprit in extrémis. Elle décidé de jouer le jeu néanmoins dangeureux de Shouta. Elle souleva légèrement son chemisier et dit d'un ton lèger.

"On dirait bien que j'ai oublié de le mettre. Dommage! Si j'avais su que vous l'appréciez autant, je me serais arrangé pour le porter aujourd'hui!"

Elle lui fit un sourire forcé et oubliant le but de sa visite sur le toit, elle se dirigea vers son collègue d'un pas chaloupé. là, elle osa une main sur son épaule et lui susurra à mi-voix.

"Et si nous trouvions un coin plus tranquille pour faire plus ample connaissance, Shou-kun!"

Elle insista sur les dernières syllabes!

[Dommage c'est vrai que ça uarait été plus marrant...]

Shouta regarda en silence le petit jeu de Mayuko avec amusement. Il ne savait pas si elle était vraiment sérieuse ou si tout simplement elle se moquait de lui, mais à vrai dire il s’en fichait éperdument, autant ne pas savoir c’était tout aussi bien ainsi.
Puis il lui fit un grand sourire avant de dire faisant mine d’être déçu :

« Eh bien j’avoue que cela m’attriste beaucoup…encore que…. »

Il attendit qu’elle soit assez près de lui pour lui murmurer à l’oreille :

« Vous n’avez pas besoin de ça pour être la plus belle femme du lycée… »

Puis il lui dit en approchant son visage pour pouvoir mieux déceler ses intentions :

« Alors on oubli ce qui s’est passé la dernière fois ? On repart de zéro ? »

Il fit un sourire qui pourrait être qualifié de sincère, si seulement il ne venait pas de Shouta. La sonnerie retentit ce qui ne dérangea pas le demi norvégien laissa échapper un rire à la dernière phrase de Mayuko.

« Eh bien Mayu-chan, Shou-kun vous invite sur le toit, peut être trouverez cela fort peu romantique mais au moins, c’est très peu fréquenté ! »

Il regarda avec attention la femme. Il se demandait ce qu’elle allait lui répondre. Serait elle assez aventureuse pour le suivre ?
Il ne la connaissait que très peu, mais de ce qu’il avait vu et entendu c’était une femme de caractère.

[La scene se passe comme si c'était avant l'épisode de la cour non? parce que sinon Shouta il aurait jamais réagit comme ca;..]

[ bien entendu car on a commencé ce topic avant celui de la cour!]

Mayuko sentit le souffle de Shouta sur son cou. Un éclair de défi passa dans son regard avant qu'il ne reprenne sa sérénité. Elle passa son bras autour des épaules du jeune homme et comme toute jeune femme un tantinet amoureuse, elle posa sa tête sur son bras.

"Dis moi Shou-kun? Que fait-on maintenant?"

Elle lui lança un regard langoureux et lui indiqua d'un battement de cils qu'elle était d'accord avec sa proposition. Elle avait été très touchée par le compliment se doutant quand même qu'il ne devait pas être désintéressé de sa part. Cependant, un mot gentil était un mot gentil surtout venant de la part du professeur de mathématiques.

"Bon alors, je commence..."

Elle recula un peu se détachant de Shouta et lui tendit la main.

"Bonjour, professeur! je m'appelle Mayuko Shiraki et je suis le professeur principal des premières! Heureuse de vous revoir parmi nous!"

Si le ton qu'elle avait employé se voulait enjoué, son regard lui était rester de marbre. Certes, elle trouvait un charme certain à son collègue mais elle détestait tout autant son arrogance déplacée.

Shouta aperçu le regard en premier lieu farouche de Mayuko mais ne s’en inquiéta point, bien trop occupé à observer de près la jeune femme. Cette dernière passa son bras autours des épaules du demi-norveigien qui sentit la tête de cette dernière se poser près de la sienne.
Mayuko sentait bon, une odeur un peu épicée. Shouta ferma les yeux quelques instants un petit sourire aux coins des lèvres.
Il entendit la question de la jeune femme et lui dit avec un regard malicieux, légèrement vicieux :

« Sur le toit, nous serons tranquilles… »

Puis, lui lançant un regard qui en disait long, de ses petits yeux d’un vert profond. Puis, Mayuko prit sous forme de jeu sa proposition de repartir de zéro et se présenta, lui tendant la main. Un sourire se dessina sur le visage de Shouta qui lui dit en prenant soin d’utiliser un langage soutenu :

« Bonjour Shiraki-sensei, heureux de vous rencontrer ! Mon nom est Fukuda Shouta, professeur de mathématiques. J’accepte avec honneur votre message de bienvenue. »

Puis, avec galanterie, il prit délicatement la main de la femme, et y déposa un baiser, un sourire coquin aux coins des lèvres. Il lui dit posément :

« Cela vous convient-il sensei ? »

Puis, sans attendre sa réponse, il lui prit la main, passant son bras libre sur sa taille, et la guida d’une main ferme vers le toit. Arrivés, il s’assit, et posa sa main à côté de lui en regardant sans mot dire Mayu, l’invitant à le rejoindre.
Il ne la quittait pas des yeux, ce regard glacé, comme si il essayait de voir ce qu’elle comptait faire. Il ne la lâcherait pas, à présent elle ne pouvait faire un geste sans se sentir dénigrée. Il l’avait à l’œil et comptait bien savoir si elle se moquait de lui ou non .

Mayuko eut un rire cristallin lorsque Shouta se présenta à son tour. Elle trouvait presque plaisant de l'entendre parler aussi élégamment. Mais son rire manqua de s'étrangler dans sa gorge quand il lui prit la taille. Elle ne s'attendait pas du tout à cela. Elle fit donc contre mauvaise fortune, bon coeur et se laissa entrainer par son collègue. Ils finirent par arriver contre le grillage protégeant le bord du toit et Shouta s'y assit l'invitant de la main. Mayu hésita. Il ne faudrait pas qu'il se fasse des idées sur elle. Cela serait un comble. Elle prit donc le parti d'accepter sa proposition muette mais à distance respectable. Là, elle leva les yeux vers le ciel.

"C'est une belle journée, non? Il y a longtemps qu'il n'a pas fait aussi beau pour une rentrée scolaire. Moi, j'adore le chant des oiseaux à cette période..."

Elle tourna la tête en direction de Shouta et lui tira gentiment la langue. Puis elle le poussa par l'épaule, histoire de voir sa réaction.

Shouta regarda sans ciller Mayuko hésiter, ce qui le fit sourire de plus belle. Il aimait voir sa jeune amie inquiète et déstabilisée. Elle alla s’asseoir un peu trop loin de Shouta qui se demandait si elle n’avait pas peur de lui.
Cette idée le réconforta, il aimait bien sentir qu’il était supérieur.
Apparemment, Mayuko ne se sentait pas à l’aise, pourquoi parlerait-elle de choses aussi insipide que le beau temps sinon?
Shouta s’impatientait et remuait sans pouvoir rester une seconde au calme pour montrer son agacement.

C’est pour cela d’ailleurs qu’il ne répondit rien, il renifla juste pour montrer qu’il avait entendu. Il commençait à se demander si Mayuko n’était pas une de ces femmes faibles rabaissées à parler des petits oiseaux (qu’il tuait) , des petites fleurs (qu’il arrachait) et qui ne rêvait que d’une chose dans la vie : se marier avec un beau avocat ou médecin…
Lui n’aimait pas ces femmes là…

Cependant, lorsqu’elle lui tira la langue et qu’elle lui fit une bourrade amicale [hj : merci Kaj ^^], il la regarda avec un sourire. Non, Mayuko n’était pas comme ça. Il lui dit avec un air supérieur :

« A c’est comme ça, hein !? »

Puis il se rapprocha et empoigna Mayuko, plaquant les deux bras de la femme dans son dos en prenant grand soin de ne pas lui faire mal. Puis il lui dit tout bas un peu taquin :

« Et voila, tu es ma prisonnière ! »

Il lui dit ces mots, à la façon d’un petit garçon qui joue un peu. C’est d’ailleurs ce que faisait Shouta. Il se distrayait et Mayuko était son jouet.
Il attendait encore un peu avant d’aller plus loin, sentant tout de même un certain mal à l’aise de la part de Mayuko. Il frotta tout de même sa tête contre celle de la jeune femme, semblable à un chat.

Surprise, Mayuko poussa un petit cri lorsque Shouta lui emprisonna les bras puis sans trop savoir pourquoi, elle rougit. Elle se traita mentalement d'idiote. Depuis qu'Hatori lui avait dit qu'il ne l'imait pas comme elle l'espérait, elle était devenue trop sensible et se mettait dans tous ses états dès qu'un homme un peu trop beau l'approchait. Il fallait bein reconnaitre que derrière son arrogance, il se dégageait un charme certain et presque bestial du professeur de mathématiques. C'est alors qu'il se mit à froter sa tête contre la sienne accentuant le malaise de la jeune femme. Que penserait Gaeyu s'il les surprenait à cet instant précis. Elle secoua le tête pour chasser cette image. Si Shouta voulait jouer alors il allait être servi.

"Pffff! Tricheur! C'est facile de s'en prendre à une faible femme!"

Elle essaya de se dégager mais n'y parvint pas. Le grillage la gênait dans ses mouvements. Mais quelle iddée elle avait eu de rester sur le toit! Elle aurait mieux fait de redescendre. Elle réfléchit un peu à la situation et opta pour la solution qui lui parut la meilleure. Elle s'adossa dos au grillage, releva légèrement le visage comme pour défier Shouta et lui adressa un sourire malicieux.

"Et maintenant, quelle sera donc ma "punition", monsieur le professeur? J'espère que vous n'allez pas être trop sévère!"

Demanda-t-elle avec la voix d'une toute petite fille.

Shouta se mit à sourire lorsqu’il vit Mayuko pousser un cri, juste avant de rougir. C’était exactement ce qu’il souhaitait, mais pensait Mayuko plus tenace face à ses avances. Mais il fallait tout de même être prudent, il ne savait toujours pas ce qu’elle avait derrière la tête… Et lui non plus ! Il pensait déjà d’avance n’avoir aucune chance avec cette femme mais ses réactions offraient de nouvelles perspectives.
Il ferma les yeux, très calme, presque à se reposer sa tête sur l’épaule de Mayuko lorsqu’il entendit cette dernière le traiter gentiment de tricheur. Il ouvrit les yeux ; la contempla un instant avant de répondre :

« Tu n’es pas une faible femme May-chan…alors cette règle ne te concerne pas ! »

Il ne savait pas si c’était vrai, mais il avait apprit que la plupart des femmes aimaient les compliments, et c’était pour lui le moyen de voir si Mayu faisait partie de celles ci. Et puis, il ne voulait pas se l’avouer mais il le pensait quand même un peu.

Ensuite, presque amusé par l’essai complètement vain de la jeune femme pour se dégager, il pressa un peu plus les bras de Mayuko, sans un mot comme pour lui dire quelque chose.
Puis, s’adossant contre le grillage, elle se tourna vers lui, levant légèrement la tête.
Il soutint son regard, en aucun cas intimidé, et essaya de déceler dans les yeux de la femme, le sens de la phrase qu’elle déclara ensuite.

« Une punition ? Il ne faudrait pas que tu me donnes de mauvaises idées ! »

Puis, il s’approcha tout doucement, un doux sourire aux lèvres, regardant droit dans les yeux l’enseignante, conscient qu’elle ne pouvait pas reculer, le grillage la bloquant. Puis, il lâcha ses bras, remarquant au passage des marques rouges à force de presser la chair de Mayuko. Il n’y fit pas attention, et se risqua –sans pour autant hésiter- à poser sa main chaude sur le cou de la jeune femme. Il approcha sa tête tout près, si près qu’il pouvait voir chacun des ses cils et il dit prenant le même ton que Mayuko précédemment :

« Et si moi je suis méchant, est-ce que tu me punirais ? »

Il essayait de la taquiner le plus possible, de faire le maximum de sous entendus pour mieux pouvoir la cerner. Ce n’était peut être pas la meilleur façon, mais c’est celle qu’employait le rapace. Il essayait tout de même d’être subtile, il ne faudrait pas qu’elle s’enfuie maintenant.
Il pensait en souriant que Mayuko avait de la chance, cela faisait un moment qu’il n’avait déployé autant de patience.

Lorsque Shouta posa sa main sur le cou de Mayuko, celle-ci tréssaillit à son contact. Elle se raidit légèrement et tout en soutenant le regard de son adversaire, elle plaqua ses mains à présent libres sur la poitrine de son collègue. Elle le repoussa un peu et répondit à la question.

" Sans l'ombre d'une hésitation! Je me ferais un plaisir de te donner une bonne raclée!"

Elle le défia du regard et attendit fébrilement sa réaction. Elle pensa à Gae et se demanda dans quel guêpier elle était venue se fourrer. Certes Shouta faisait manifestement des efforts pour se montrer aimable envers elle mais elle continuait à craindre ses éventuelles sautes d'humeur. Il fallait bien l'avouer, la tournure que prenait cette petite conversation commençait à l'inquiéter. Elle ne savait toujours pas où le jeune homme voulait en venir ni si ses paroles étaient sincéres ou simplement ironiques et blessantes. Ce flou sentimental la mettait mal à l'aise. Elle décida donc de prendre ses distances histoire de retrouver une certaine sérénité. Elle se leva et s'écarta doucement de Shouta. Un peu mais pas trop. On ne sait jamais. Il pourrait mal le prendre. Son estomac fit alors un bruit horrible lui rappelant qu'elle n'avait encore rien bu depuis son petit déjeuner.

"Di Shouta! Si nous continuions cette conversation devant une bon café?"

Elle esquissa un sourire et tira malicieusement la langue comme une gamine prise en faute.

Shouta sans rien dire, laissa Mayuko le repousser légèrement, étant à la fois amusé et agacé. Il aimait bien lorsque les femmes lui rendaient la tache plus ardue, mais l’indécision de la jeune femme commençait à lui faire perdre patience.
Il pouvait être gentil, si il le désirait, mais lorsque cela ne rimait à rien cela l’énervait au plus haut point. Que fallait il faire pour que son jouet se décide.
Fallait il encore qu’il pousse un peu, pour qu’elle lui montre enfin ce qu’elle compte faire ?
Il n’allait tout de même pas rester toute la journée là, à attendre qu’elle ait finie de faire la girouette. Une fois elle le taquine et rougit, la fois d’après le rejette !
Il ne voulait en aucun cas perdre son temps !
Lorsqu’elle lui parla de lui foutre une raclée, il approcha son visage a présent non pas souriant, mais sérieux et dur :

« Je suis sur que tu en serais capable… »

Puis il choisit de jouer sur un autre tableau. Il se mit à déclarer en la voyant s’éloigner un peu, légèrement sarcastique, faisant le vexé :

« Je n’ai pas soif, j’aimerais y voir plus clair, c’est quoi ton petit jeu hein ? Ca t’amuse de te faire désirer ? Sois tu me vire, soit tu te laisse faire, mais en aucun cas les eux, ça a le don de m’agacer… »

Mais Shouta comprit bien vite que cette nouvelle approche n’était pas une très bonne idée, il risquait dangereusement de s’énerver, perdre tout contrôle, et par la même occasion perdre Mayu. Il respira profondément, et se rassit. Il n’espérait plus grand-chose de Mayuko et commençait à se demander ce qu’il lui arrivait ces derniers temps.
Mais il recouvra bien vite ses esprits, totalement calmé, et il reprit bien vite son « jeu ». Il sortit une cigarette et dit sans faire ses sourires hypocrites habituels, étrangement calme, sans même lancer un regard à Mayuko :

« Désolé, c’est sortit tout seul… »

Bien sur il n’était pas du tout désolé, mais cela, c’était presque normal, cela faisait maintenant très longtemps, qu’il se fichait de se que pensait les autres. Mayuko pouvait à cet instant partir, qu’il serait juste un peu déçu. Déçu de n’avoir pas profiter de la jeune femme.
Il alluma la cigarette et scruta le paysage, le regard perdu dans le vide.
Puis, il tourna son visage vers mayuko, toujours debout, et lui dit toujours sans sourire :

« Bon, on fait quoi ? »

Il l’observa, réellement curieux, à l’aise, comme si il ne s’était rien passé. Ces changements d’humeurs pouvaient paraître déroutants, mais il fallait s’y attendre en côtoyant Shouta !

Mayu sentit son sang ne faire qu'un tour en entendant les paroles dures de Shouta. Elle se retourna vivement et dans la foulée, elle lui mit une claque.

"Comment oses-tu me comparer à une pute! Tu me déçois alors que je commençais à changer d'avis sur toi. J'en étais presque arrivée à te trouver charmant!..........En fin de compte, tu n'es......."

Elle se tut en voyant Shouta s'asseoir et allumer une cigarette. Il semblait s'être subitement calmé. Elle se reprocha alors son impulsivité. D'un autre côté, elle avait comme un air de déjà vu indéfinissable. Elle baissa les yeux embarrassée et réfléchit. L'évidence s'imposa d'elle-même. Shiguré! Elle murmura à voix basse.

"Bien entendu! Comment ne l'ai-je pas remarqué avant!"

Puis elle reprit à l'adresse de Shouta.

" Je suis désolée! Je me suis laissée emporter.....Il faut dire que ton comportement m'a rappelé quelques souvenirs que j'aurais préférer oublier.... Tu as le droit de me rendre ma gifle si ça te dis."

Elle ferma les yeux, croisa les mains derrière le dos et attendit le verdict sans broncher.

Shouta scruta le visage irrité de Mayuko, qui de toute évidence avait très mal prit la réaction qu’il venait d’avoir. Il haussa un sourcil, mais ne dit rien, il jubilait.
Mayuko avait répondu à sa question, bien que indirectement, et la réponse était plaisante à entendre. Même si pour cela il avait du encaisser la claque de Mayuko. Il ne fit comme il ne s’était rien passé, ne protesta même pas.

(Alors comme ça j’étais presque charmant..)

Il ne répondit rien quand à la tirade de l’enseignante, mais le mot « pute » raisonna à ses oreilles, lui rappelant de mauvais souvenirs. C’est d’ailleurs pour cette raison que son visage se tordit, quelques secondes juste assez pour être remarqué. Il se contenta alors de dire en laissant échapper de sa bouche un filet de fumée :

« Et à quoi d’autre t’attendais tu ? »

Il ne l’avait pas dit avec méchanceté, à vrai dire il n’avait laissé passer aucune émotion, l’on pouvait juste remarquer un regard légèrement triste et las.
Il ne chercha pas à savoir quelle était la signification du « Bien entendu » que la femme lâcha plus pour elle-même, mais tourna la tête lorsqu’elle s’excusa.
Il la regarda avec curiosité.

(Alors comme ça Mayuko s’excuse aussi facilement ?)

Il se leva, s’approcha mais en prenant garde à laisser une marge respectable, et dit en souriant :

« Je ne suis pas sur que je dois accepter tes excuses…une baffe ne suffirait peut être pas…surtout que… »

Il la regarda plus intensément, ne sachant pas trop ou lui-même allait :

« Surtout que je ne compte pas te blesser… »

Il se demandait pourquoi il disait cela. Il ne voyait pas vraiment ce que cela pouvait lui apporter, et ne savait pas non plus si il le pensait. Avec Mayuko, il ne savait pas vraiment ce qu’il comptait faire. Il était parti dans une idée très précise, avait changé de chemin à plusieurs reprises sans pour autant arriver au bout.
Et cela, c’était insupportable aux yeux de Shouta. C’est pour cette raison qu’il attendait.

« Proposes moi autre chose ! »

Mayu attendit mais rien ne vint. Pas la moindre baffe, pas le moindre cri. Rien. Cette attitude la surprit un peu et la rassura également. Après tout, il n'était peut-être pas le monstre qu'on lui avait décrit. Elle releva donc la tête et s'enquit de la situation au moment où Shouta lui parla du fait qu'il ne comptait pas la blesser. Mayuko lui souria et se rapprocha par la même occasion. Le jeune homme avait définitivement attiré son attention et elle ne le lacherait que lorsque sa curiosité serait satisfaite. Pour l'heure, le mystére restait entier et cela intriguait d'autant plus la jeune femme.

"Dites-moi professeur, est-ce dans vos habitudes d'être aussi compréhensif ou bien ai-je droit à un traitement de faveur pour une raison que j'ignore encore?"

Le ton était amical mais sans plus, elle se réservait encore le droit de faire machine arrière si jamais le comportement de son collègue l'inquiétait. d'ailleurs ne venait-il pas d'esquisser une rematquable grimace lorsqu'elle avait énoncé le mot "pute". Elle garda cela pour elle se disant qu'elle avait du toucher un point sensible sans le savoir. Elle prit donc le parti d'ignorer totalement cette réaction suspecte mais le nota néanmoins dans un coin de son cerveau.
Elle fut tirée de ses méditatons par la drenière phrase du jeune homme. Apparement, il ne voulait pas la rapper et lui demandait une autre "punition". Mayuko fut embarrassée. Elle ne savait pas quoi penser et encore moins ce qu'il attendait d'elle.

"Euh.....Je ne sais pas.....c'est quoi pour toi une punition acceptable?"

Shouta regarda sans mot dire, Mayuko se lever et s’approcher, apparemment intéressée par ce qu’il avait à lui dire. Cependant lorsqu’elle lui posa LA question, il ne dit rien pendent un instant, son cerveau réfléchissant à toute allure. Il fallait avouer que bizarrement, cela ne l’intéressait pas, tout du moins pour le moment, d’embêter Mayuko. Mais d’un certain côté, reconnaître qu’elle subissait un traitement de faveur de sa part, serait trop lui demander. C’est pour cela qu’il choisit de répondre sur le ton de la rigolade, au moins il ne perdait rien :

« Tu sais très bien que tu as le droit à tous les traitements de faveurs que tu souhaites venant de ma part May-chan ! »

Puis, il lâcha son mégot par-dessus le grillage, et regarda le bout de cigarette tomber lentement jusqu’au sol. Il semblait particulièrement absorbé, et la phrase de Mayuko le sortit de sa torpeur. Il arracha son regard au sol pour regarder l’enseignante

(Une punition acceptable ?...)

Il la regarda quelques instants sans rien dire, presque absent puis, il eut un petit sourire vague qui n’était même pas destiné à Mayuko. Puis sans répondre et surtout sans prévenir, faisant en sorte de surprendre la femme, il s’approcha, étant déjà assez près, et d’un geste sur et rapide, il prit le bras de Mayuko, l’approchant d’un seul coup, puis, très doucement, il l’embrassa. Puis, s’attendant à une éventuelle claque, il se décala légèrement, lâchant le bras de la jeune femme. Et ; mettant ses mains dans les poches il dit très calmement, comme si c’était totalement normal d’embrasser sa collègue de travail :

« Tu as eu ta punition, je t’excuse donc…ai-je été assez sévère ? »

Il la regarda, ne sachant pas qu’elle serait la réaction de la jeune femme. Si il avait été trop loin, ce n’était pas son problème, il ferait avec et assumera les conséquences…enfin, il passera plutôt au travers.
Cela l’amusait de jouer avec les sentiments que pouvaient avoir l’enseignante, ses changements d’humeur étaient assez imprévisibles, et il se demandait si elle arrivait à les percevoir et surtout à les comprendre. Autant dire que Shouta demandait l’impossible.

mayuko portat une main à ses lèvres et les caressa du bout des doigts. Elle était encore sous le choc. Pourtant, elle ne ressentait aucune colère, un peu d'amusement peut-être et beaucoup d'indécision. Son esprit lui criait d'arrêter, qu'elle allait trahir Gae mais son coeur assoiffé de tendresse en redemander encore et encore. Elle resta donc perplexe pendant quelques instants ne sachant pas comment réagir. Ses joues avaient à nouveau rosies sous l'effet du baiser. Elle s'avança alors vers Shouta et tenta le tout pour le tout.

"Tu m'as dit que je devais soit tu rejeter soit me laisser faire, tu te rappelles? Eh bien, je pourrais te retourner ta suggestion, Shou-kun. Un coup, tu te montres extrêmement dur, un autre, tu m'embrasses comme jamais personne ne l'a fait........J'en arrive à plus savoir ce que tu désires réellement. Explique-moi s'il te plait!"

Elle se planta à une paire de centimètres à peine du jeune homme et plongea son regard dans le sien. Il n'y avait aucune crainte dans ses yeux, ni de pitié d'ailleurs. Il n'y avait rien d'autre que l'envie de mieux cerner le personnage qu'elle avait en face d'elle. Elle voulait le connaitre davantage. Il l'attirait bien plus qu'elle n'en avait vraiment conscience. Elle reprit doucement.

" Je ne te demande aucun traitement de faveur. J'aimerais simplement que tu arrêtes de jouer au chat et à la souris avec moi. Soit sincère! Si tu veux que nous fassions mieux connaissance, tu n'as qu'à me le demander. Dans le cas contraire, tu peux aussi le dire, je ne me facherais pas pour cela. Je sais que je ne suis pas parfaite et je peux comprendre que l'on puisse me trouver agaçante et désagréable."

Elle se tut et scruta une réaction quelconque chez son interlocuteur. Elle le trouva beau. De cette beauté dangeureuse et mystérieuse qui attire inévitablement le sexe opposé. Un sourire coquin apparut aux coin de sa bouche.

"Je n'ai rien contre les punitions sévères! cependant, celle-ci était....comment dire......un peu mollassone, je trouve!"

Shouta qui venait de s’écarter, observa le manège de Mayuko toujours silencieux, mais avec un certain plaisir. Apparemment, la jeune femme n’était pas restée indifférente à la « punition » qu’il lui avait infligée. A présent il savait très bien -ou pensait savoir- ce que ressentait l’enseignante. Son premier geste, ses joues rosies, sa façon étonnée de le regarder montrait bien qu’elle ne restait pas de marbre fasse aux avances de Shouta, pourtant entrecoupées de changements d’humeurs.

Il ne pouvait nier que la jeune femme lui avait fait changé à plusieurs reprises d’avis, sur sa personne et sur ses intentions.
Lorsque Mayuko lui demanda à son tour de lui dévoiler ses véritables intentions, il la regarda s’approcher sans savoir ce qu’il pourrait dire. Cependant l’inspiration lui vint bien vite. Se rapprochant en même temps de cette dernière, il la regarda en la voyant vraiment cette fois, fixant ses grands yeux marron.

Puis, il ne répondit pas tout de suite, laissant Mayuko lui apprendre qu’elle avait trouvé cette punition très peu convaincante.

Là, par contre, un sourire furtif se dessina sur ses lèvres, répondant ainsi à celui de son interlocutrice.

Toujours sans rien dire, tout docile, mais toujours cette lueur sauvage dans les yeux, il approcha sans se presser sa tête près de celle de son amie, sentant son souffle chaud venir sur lui, et au dernier moment la détourna pour se laisser désirer, avant de passer une de ses mains sur la taille de Mayuko, sa main libre dégageant une mèche de cheveux qui était plaquée contre l’oreille de la femme.
A cet instant, il l’approcha un peu plus de lui, et lui dit avec une voix sure et en même temps un soupçon mystérieuse :

« La seule raison pour laquelle tu as l’impression que je joue, c’est que moi-même je ne sais pas comment m’y prendre avec toi… Considère que tu as su prendre de court le rapace…. »

Il se tu quelques secondes, sentant avec délice contre lui l’enseignante, se demandant rapidement ce qu’elle pensait. Lui-même se demanda comment avait-il pu dire de telles choses, Mayuko avait elle autant d’influence sur quelqu’un comme lui ? Il ne le permettrait pas en temps normal, mais pour une raison qu’il ignorait, il n’avait en cet instant aucun remords. Puis, il prit entre ses deux mains la figure de la jeune femme, qui lui parut en cet instant comme fragile, ses petites mèches de cheveux châtains voletants sur son front.

« Tu me demande ce que je désire May-chan, et si je te réponds que c’est toi que je désire ? »

Puis, répondant aux attentes de l’enseignante, il l’embrassa une fois encore, seulement cette fois ci, ce n’était pas la simple embrassade qu’il réservait à la seconde classe mais belle et bien celui qu’il sortait dans les grandes occasions.
Une fois encore il faisait ce qu’elle-même désirait, et sans s’en rendre compte, Shouta était au service de Mayuko. Bien au fond de lui il le sentait, il ne voulait bizarrement pas que cela change. Cette pensée le dérangea un peu. Il n’allait tout de même pas reconnaître qu’il était dépendant d’une simple femme !

Mayuko rougit violemment aux propos de Shouta. Elle qui avait voulu une réponse, la voilà servit. C'est alors qu'il posa une nouvelle fois ses lèvres contre les siennes et l'embrassa avec une passion non dissimulée. Le corps de la jeune femme se mit à trembler. Difficile de dire si c'était par désir ou par regret. Elle se traita mentalement de folle. Elle ne comprenait pas ce qui la prenait. Gaeyu venait de lui avouer son amour et elle, elle se laissait séduire par le premier don juan de passage.

Seulement, Shouta était bien plus que ça, Mayu le sentait bien. C'était tout son être qui répondait aux avances du jeune homme avec un empressement qu'elle ne se connaissait pas. Ses jambes se mirent à flageoler et elle se demanda comment tout cela allait finir. Elle pouvait perdre le contrôle d'elle même à chaque instant et son compagnon ne semblait pas vouloir lui laisser un instant de répit.

Plaquée contre le corps de Shouta, elle entendit les battements précipités de son coeur. Elle sut alors qu'il ressentait surement la même chose qu'elle. Ses pulsations étaient si chaotiques qu'elle crut bien mourir plusieurs fois. Toujours temblante et émue, elle ferma les yeux et abandonna toute résistance. Elle passa les bras autour du cou de son collègue et murmura.

"J'ai un peu l'impression que je vais faire uune énorme bétîse mais en même temps, je ne peux pas m'en empêcher! .....Shou-kun, moi aussi je te désire....."

Elle lui mordilla l'oreille pour le titiller un peu plus et reprit.

"Je ne sais pas si c'est de l'amour ou purement de l'attirance physique mais ce dnot je suis sure, c'est qu'à cet instant, tu es la personne que je veux le plus au monde!"

Gaeyu cherchait Mayu depuis une bonne demi-heure et commencait a être sacrement inquiet. Cela se voyait dans sa facon de marcher plus vite que d'habitude et dans les breves remarque qui s'echappaient de ses levres serrées. Il avait parcouru l'ecole de la cave au plafond et arrivait sur le toit.

La premiere chose qu'il vit fut Mayuko et son coeur bondit dans sa poitrine. La seconde fut Shouta et il fallut bien deux minutes a son cerveau pour comprendre ce qu'il avait sous les yeux.
Mais lorsqu'enfin il comprit, lorsqu'il eut en tête l'image cauchemardesque de son amour dans les bras du dingue, il se sentit perdu.
Il ne savait pas quoi dire, il etait presque paralysé d'horreur et de tristesse. Il lui semblait que son coeur se brisait, et ne battait que pour se briser de plus belle.

Soudain il sentit une grande violence monter en lui. une colere qui venait du plus profond de son etre et se propageait dans ses poings. L'envie de frapper Shouta de le voir sanglant a ses pieds comme dans les cinematiques de ses jeux.

Incapable de se ontenir plus longtemps, il frappa la grille de toute ses forces. Le choc se repercuta faisant un bruit semblable a la pluis qui frappe un carreau.
Il sentit des larmes monter a ses yeux et tourna le dos au couple.

Je t'aime May-chan...

Fit il, une grosse boule dans la gorge.

Shouta sentait avec un certain plaisir, le corps de Mayuko se dérober sous lui, la jeune femme ayant apparemment du mal à lui résister. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il la retint fermement, sentant la jeune femme complètement perdue.
Apparemment elle se sentait coupable, mais Shouta n’en voyait pas la raison, et à vrai dire peu lui importait, tout ce qui comptait à ses yeux en cet instant, c’était de profiter de cette occasion qui se présentait.

« Si tu me désires, en quoi serait-ce une bêtise May-chan ? »

Il la laissa lui mordiller l’oreille sans un mot, souriant de cette petite attention affectueuse. Puis, il la serra de plus belle contre lui, appréciant, la compagnie qu’elle lui procurait. Les mots qu’elle prononçait résonnaient dans ses oreilles comme de douces caresses et il allait lui répondre lorsqu’il entendit un grand bruit derrière lui.
Il relâcha Mayuko, la tenant tout de même entre se bras et découvrit contre le grillage l’autre idiot, cet imbécile de Gaeyu.

(Mais qu’est ce qu’il fait ici ce crétin ! toujours à déranger !)

Puis, sans montrer son étonnement, il lui lança un regard dur et qui en disait long sur ce qu’il pensait, c'est-à-dire « dégage, je n’ai aucune envie de te voir.. » Puis, lorsqu’il entendit la phrase du professeur, il le regarda sans rien dire, fronçant seulement les sourcils, les mots résonnants étrangement dans sa tête. Mayuko était-elle avec ce type ? Il n’en avait aucune idée, mais cela pourrait expliquer les réticences de cette dernière.
Il regarda de nouveau Mayuko et sans un mot, lui lança un regard interrogateur.
Pour l’instant, il souhaitait juste savoir ce qu’en pensait la jeune femme mais l’autre idiot n’avait pas intérêt à commencer à l’énerver !

« C’est quoi cette histoire May-chan ? »

Il risquerait par la même occasion de s’en prendre à la femme si il venait à apprendre qu’elle s’était moquée de lui.

Mayuko sursauta en entendant le bruit du grillage. Elle se sentit prise en faute et le fut davantage lorsqu'elle se rendit compte qu'elle avait Gaeyu dans la ligne de mire. Elle baissa les yeux pour ne pas croiser son regard déçu. Elle s'en voulait de le faire souffrir une nouvelle fois en l'espace de même pas un mois! Quand elle releva les yeux, il leur avait tourné le dos. C'est à peine si elle entendit son "je t'aime". D'ailleurs cela ressemblait plus à un cri de désespoir plutôt qu'à une déclaration d'amour. Elle sentit Shouta perplexe et se demanda comment réagir. Elle ne voulait blesser aucun des deux hommes bien que cela soit apparemment compromis. Quand son collègue Fukuda-sensei lui posa la question de savoir ce qui se passait exactement, mayuko fut prise de cours. Elle bafouilla.

"Euh.....Eh bien....Euh.......En fait....Toyimi-san m'a........fait une déclaration.....il y a quelques jours......"

A présent, elle était partagée entre son amour pour Gae et son désir évident pour Shouta. Son regard allait de l'un à l'autre sans qu'elle puisse prendre une quelconque décision. Elle hésita ne sachant réellement pas quoi faire. Elle espérait que l'un des deux se décide à bouger avant elle.

Toyimi-san... Ces simples mots le frapperent comme autant de coups de poignards dans ce qui restait de son coeur encore a vif. Toyimi-san...il avait suffit que cet imbécile se pointe pour détruire 20 années de surnoms et d'amitié.
Il fut prit d'une tres grande colere contre Shouta et même legerement contre Mayuko. Pourquoi avait il fallu qu'elle fasse cela comme sa ?

Sans se rendre compte de ce qu'il faisait, il prit Mayuko par le bras et l'arracha de l'etreinte de shouta. Même s'il avait fait attention de ne pas faire mal a la jeune femme, il s'etait montré assez violent et assez determiné pour le faire.

Il se placa ensuite entre les deux amants et envoya un coup de poing maladroit mais determiné en direction du menton de son rival. Il avait e regard d'une bête blessée a mort mais qui n'avait plus rien a perdre.

si tu ne m'aimais pas, il suffisait de le dire ! Tu n'avais pas besoin de te jeter aux bras du premier venu !

Il fut prit d'un doute et se tourna vers Mayu, tournant le dos au dingue.

Me dit pas que tu l'aimes, lui...